Rencontre avec le général Vo Nguyen Giap
Récemment, lors de ma rencontre avec M. Bui Son Dinh, fils de l'écrivain Son Tung, il m'a montré le livre « Ho Chi Minh, le cœur de la terre », publié par la Maison d'édition de l'Association des écrivains plus tôt cette année. Ce livre de plus de mille pages comprend trois œuvres célèbres de Son Tung sur Oncle Ho, telles que « Le Lotus bleu », « Le Lotus d'or », « Le cœur de la terre » et le scénario du film « À bientôt Saigon ». Deux lettres posthumes de Son Tung adressées au Premier ministre Pham Van Dong et au général Vo Nguyen Giap y ont notamment été publiées pour la première fois. Dans cet article, je souhaite évoquer la lettre posthume de Son Tung adressée au général Vo Nguyen Giap au sujet de Oncle Ho. ![]() |
Le journaliste du journal Tien Phong, Son Tung (tenant un carnet), a rencontré l'oncle Ho pendant son travail le premier jour du Têt de l'année Giap Thin 1964 dans le village de Lo Khe (Dong Anh, Hanoi ). (Photo : fournie par la famille de l'écrivain Son Tung).
M. Dinh a raconté qu'en 1991, le colonel Nguyen Huyen, secrétaire du général Vo Nguyen Giap, avait appelé l'écrivain Son Tung et lui avait dit : « Si votre santé le permet, veuillez convenir d'un rendez-vous avec le général. M. Van souhaite vous poser quelques questions avant de préparer les documents nécessaires à l'écriture de la pensée de Ho Chi Minh. » L'écrivain Son Tung avait immédiatement accepté et préparé un plan détaillé de l'oncle Ho pour la rencontre avec le général. Le jour de la rencontre, l'écrivain était parti tôt et était rentré chez lui en fin d'après-midi. Peu après, lors d'une conversation avec sa famille et des amis au « Chieu Van » de sa maison, l'écrivain Son Tung avait raconté que la rencontre avec le général avait duré toute la journée et qu'à midi, il avait été invité par le général à déjeuner. Au cours de la conversation, le général avait affirmé avoir lu tous les ouvrages que Son Tung lui avait envoyés, notamment le livre « Le Lotus bleu ». Mais le général souhaitait obtenir des éclaircissements sur de nombreux détails auprès de l'écrivain Son Tung, comme l'histoire de Mme Nguyen Thi Thanh et de M. Nguyen Sinh Khiem, sœur et frère d'Oncle Ho, qui lui avaient parlé de lui lorsqu'il était jeune. Ou encore le poème que le jeune Nguyen Sinh Con (nom d'enfance d'Oncle Ho) lut à son père lorsqu'il franchit le col de Ngang, en route vers la capitale Hué , et qui fut repris dans le roman « Le Lotus bleu ». L'histoire de l'Oncle Ho quittant le port de Nha Rong pour sauver le pays, ainsi que bien d'autres événements qui façonnèrent plus tard l'idéologie et la personnalité d'Ho Chi Minh…Quelques mots sur l'œuvre posthume
Dans la partie posthume de son livre « Ho Chi Minh, le cœur de la terre », l'écrivain Son Tung relate sa rencontre avec le général Vo Nguyen Giap le 23 novembre 1991 pour travailler sur le thème de Ho Chi Minh. Le contenu, préparé de manière systématique par l'auteur, est tantôt détaillé, tantôt général, dressant ainsi le portrait de l'Oncle Ho, de son enfance à son engagement pour sauver le pays, en passant par ses activités à l'étranger. D'après l'histoire de Mme Nguyen Thi Thanh rapportée par l'écrivain Son Tung, dès son plus jeune âge, l'oncle Ho a montré son talent naturel : « À quatre ou cinq ans, Con connaissait par cœur de nombreux passages de poèmes Nom, enseignés oralement par sa grand-mère, pendant les nuits où il dormait à ses côtés. Il était absorbé par l'apprentissage oral de sa grand-mère jusque tard dans la nuit. Sa mère avait arrêté de tisser et était allée se coucher, sa sœur Thanh et son frère Khiem dormaient tous les deux, Con était encore éveillé, et sa grand-mère a dû promettre : Si tu t'endors, demain soir je t'apprendrai deux fois plus de vers que ce soir... Le jour où il a suivi ses parents à Hué, Con connaissait par cœur la quasi-totalité du Conte de Kieu, connaissait de nombreuses chansons et comptines folkloriques sur le mouvement Can Vuong, les milles Nghe Tinh, connaissait 96 poèmes du Livre de poésie, 50 poèmes Nha, 40 poèmes Phong... ». M. Nguyen Sinh Khiem a raconté : « Sur la route de Hué (1895), Con était porté par son père. Alors qu'il se reposait au col de Ngang, du côté de Ky Anh, Con improvisa en levant les yeux vers le sommet et aperçut un sentier brun foncé suspendu de façon précaire à la montagne : « La montagne porte le sentier / Le père porte l'enfant / La montagne est immobile / Le père marche la tête penchée / Le sentier s'accroche au dos de la montagne / L'enfant s'entraîne à courir / Le père est plus appliqué que la montagne / Le sentier est plus paresseux que l'enfant. » ![]() |
Avant de devenir écrivain, le reporter Son Tung travaillait au journal Tien Phong. Son souvenir le plus mémorable remonte à exactement 60 ans plus tôt, le premier jour du Nouvel An lunaire de l'année de Giap Thin (1964), alors qu'il travaillait dans le village de Lo Khe (commune de Lien Ha, Dong Anh, Hanoï). Il eut l'honneur de rencontrer l'oncle Ho, venu lui rendre visite et souhaiter une bonne année à ses habitants.
Tienphong.vn
Source : https://tienphong.vn/di-cao-cua-nha-van-son-tung-ve-bac-ho-post1631499.tpo
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