
Concernant l'application des sanctions, le délégué Duong Van Phuoc a proposé d'ajouter au règlement que la sanction pour « incitation de personnes de moins de 18 ans à commettre des infractions » ne s'applique pas aux mineurs. Selon lui, les mineurs sont des personnes à la conscience limitée, immatures et impulsives. L'ajout de ce texte est donc approprié, faisant preuve d'humanité et garantissant l'intérêt supérieur des mineurs.
Concernant les responsabilités familiales, le délégué a proposé d'ajouter la notion de « tuteur légal » comme sujet de responsabilité familiale envers le mineur ayant commis une infraction. Il a indiqué qu'en pratique, il existe encore des cas où les mineurs auteurs d'infractions n'ont pas de parents, mais ont un tuteur légal, et que ces personnes sont habilitées à réparer les dommages causés par le mineur.
Dans les cas où la mesure de déjudiciarisation ne peut être appliquée, le mineur commet un crime lorsqu'il tombe dans les cas suivants : (1) Le mineur est le cerveau, l'organisateur, le chef, le commandant ; l'auteur dans le cas d'un crime de nature hooligan ou professionnelle ; (2) Le mineur commet un crime consistant à causer intentionnellement des blessures entraînant la mort, en utilisant une arme dangereuse ou une arme pour commettre le crime, le délégué Duong Van Phuoc a proposé que la mesure de déjudiciarisation ne soit pas appliquée.
Le délégué a déclaré que les mineurs ayant enfreint la loi ces derniers temps sont principalement âgés de 16 à 18 ans ; ces individus profitent du cyberespace pour former des groupes criminels, commettre des crimes organisés, imprudents et hooligans, et représentent un danger pour la société. Si les crimes susmentionnés ne sont pas inclus dans les cas où des mesures de déjudiciarisation ne sont pas appliquées, il y aura un risque de multiplication des gangs criminels ciblant les mineurs, provoquant insécurité et désordre.
En même temps, selon le point de vue du délégué, dans le cas d'un mineur qui commet le crime de tuer un proche tel qu'un parent, un grand-père paternel, une grand-mère paternelle, un grand-père maternel, une grand-mère maternelle, un frère ou une sœur biologique, etc., la mesure de déjudiciarisation ne devrait pas être appliquée pour traiter strictement ceux qui ont perdu leur humanité, tué leurs propres proches et gravement violé l'éthique.

Concernant les conditions d'application, le délégué a estimé que la disposition selon laquelle les mineurs doivent consentir par écrit à la réorientation prévue à la clause 3 de l'article 40 n'est pas appropriée. En effet, la clause 3 de l'article 6 du projet stipule que le traitement des mineurs qui commettent des infractions doit être fondé sur leurs actes criminels, leurs caractéristiques personnelles, leur âge, leur niveau de maturité, leur capacité à percevoir la nature dangereuse de l'infraction pour la société, les causes et les conditions qui l'ont provoquée, et les exigences de la prévention de la criminalité.
La peine appliquée aux mineurs n'a pas pour but de punir, mais de les éduquer au respect et à l'obéissance à la loi et aux règles de vie, afin de les empêcher de commettre de nouveaux délits. Elle est toutefois suffisamment stricte pour prévenir et combattre la criminalité. Par conséquent, l'application de mesures de déjudiciarisation aux mineurs ne dépend pas nécessairement de leur volonté.
Cette disposition est similaire à la loi actuelle sur l'application des mesures éducatives judiciaires dans les maisons de redressement, qui ne requiert pas le consentement des mineurs ou de leurs représentants légaux. Par conséquent, le délégué Duong Van Phuoc a suggéré que cette condition soit envisagée pour suppression.
Source : https://baoquangnam.vn/de-xuat-khong-ap-dung-hinh-phat-voi-tinh-tiet-xui-giuc-nguoi-duoi-18-tuoi-pham-toi-doi-voi-nguoi-chua-thanh-nien-3143139.html
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