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« Terre sacrée » de Phong Nguyen : un voyage pour décoder l'âme de la terre et l'écho de la souveraineté

Le recueil de mémoires et d'essais « Terre sacrée » n'est pas un simple recueil d'articles, mais la synthèse de près de trente années de travail artistique (1998-2024) du journaliste Phong Nguyen, représentant en chef du journal Nhan Dan dans la province de Khanh Hoa, imprégné de la passion d'un journaliste profondément attaché à la terre de Khanh Hoa. L'ouvrage s'apparente à une chronique en langage littéraire, où chaque nom de lieu, chaque personnage, chaque histoire apparaît non seulement comme un élément d'une carte géographique, mais aussi comme un espace de mémoire, d'histoire, de culture et de préoccupations de l'époque. Dépassant le cadre du genre mémoire et essai, « Terre sacrée » ouvre une perspective différente sur le concept de « terre » – non seulement un objet tangible, mais une structure sacrée tissée autour de trois fils conducteurs : le sacrifice pour protéger la souveraineté, l'âme culturelle des populations qui restent et l'aspiration au développement, toujours confrontée au problème du développement durable. Phong Nguyen écrit à partir de l'expérience de quelqu'un qui a « voyagé et pensé », d'un journaliste qui vit chaque jour avec le souffle de sa ville natale Khanh Hoa.

Báo Khánh HòaBáo Khánh Hòa08/07/2025

Le journaliste et écrivain Phong Nguyen présente le livre « Terre sacrée ».

C'est sa double identité – journaliste professionnel et natif d'Agarwood – qui confère à son ouvrage un ton unique et convaincant. Si un journaliste peut fournir des faits précis et un habitant du coin transmettre des émotions sincères, Phong Nguyen allie les deux : il utilise ses talents de journaliste pour construire un article solide, tout en laissant les émotions jaillir de son profond amour pour sa patrie. En écrivant sur les soldats de Gac Ma, il convainc les lecteurs de la vérité, tout en étant ému par la conscience que derrière ses mots se cache un cœur qui partage cette perte. C'est cette combinaison qui fait de « Terre Sacrée » un recueil de mémoires et d'essais, devenu un document culturel et historique riche en profondeur et en portée spirituelle.

Le style d'écriture chez Phong Nguyen : l'intersection entre le journalisme politique et la littérature lyrique

Dans son « Introduction », le poète Huu Viet a évalué avec précision le style d'écriture de Phong Nguyen, affirmant qu'il « utilisait intentionnellement la capacité de la littérature à transcender le cadre journalistique » (p. 2). C'est la clé pour décoder l'attrait de « Terre sacrée ». L'œuvre est un exemple typique de l'interaction harmonieuse entre le « réalisme » du journalisme politique et les qualités lyriques « poétiques » et « littéraires ».

Le « réalisme » du journalisme dans « Terre sacrée » est clairement démontré par l'utilisation par l'auteur d'un système de faits, de chiffres et de preuves authentiques pour créer un cadre d'information solide, renforçant ainsi le poids de l'argumentation et la fiabilité de chaque article. Des événements historiques importants tels que la bataille navale de Gac Ma du 14 mars 1988 (p. 72), la conférence de l'APEC de 2006 tenue à Nha Trang (p. 131) ou la réception par la marine Vietnam des premières paires de sous-marins Kilo (p. 27) sont tous liés avec des chronologies complètes et des contextes spécifiques. De plus, les chiffres sont puissants et évocateurs : 2 200 milliards de VND en recettes budgétaires provenant des activités de transit pétrolier à Van Phong, la planification de 150 000 hectares de terres pour cette zone économique (p. 47-48), ou encore le nombre de 64 soldats morts lors de la bataille de Gac Ma (p. 81). L'authenticité de l'ouvrage est renforcée par des citations directes, allant du discours du Premier ministre Nguyen Tan Dung sur la stratégie d'autodéfense (pp. 23-24), à la voix étranglée d'un vétéran de Gac Ma ou à la douleur de l'artisan Raglai Mau Xuan Diep (p. 43). Cependant, si ce cadre était le seul, l'ouvrage ne serait qu'un dossier aride. Ses qualités « poétiques » et « littéraires » ont donné vie à ces faits, suscitant des émotions et gravant des images obsédantes dans l'esprit du lecteur. Phong Nguyen mérite d'être passé maître dans l'art des métaphores et des symboles. La baie de Van Phong n'est pas seulement un lieu économique, mais une « princesse endormie » attendant d'être réveillée. Truong Sa n'est pas seulement un archipel, mais une « goutte de sang sacrée » de la Patrie. Les soldats de Gac Ma ont non seulement sacrifié, mais ont aussi créé un « cercle immortel ». Sa langue, riche en images et en rythme, est capable de créer de l'espace et de l'émotion : « Chaque après-midi, l'île de Mao Du se pare fièrement du soleil, puis enveloppe Binh Ba d'une épaisse nuit noire », ou encore le sifflet du train commémorant les martyrs « sonne sacré comme un serment. Profond. Et fier » (p. 80). Plus important encore, l'auteur laisse souvent libre cours à ses pensées personnelles, dépassant le rôle de simple messager pour devenir contemplatif, s'interrogeant sur le sort de la terre, le déclin de la culture ou les projets de développement durable.

L'harmonieux mélange des styles journalistique et littéraire de « Terre sacrée » crée un effet artistique unique, contribuant à la valeur de chaque article. Dans l'article « La paix ne peut être obtenue par de simples vœux », des éléments journalistiques tels que les spécifications techniques du sous-marin Kilo 636, la date de la passation de pouvoir et les déclarations du dirigeant sont utilisées comme données authentiques, constituant la base de l'argumentation. Sur cette base, l'auteur intègre des images symboliques telles que « le trou noir dans l'océan », « le bambou Thanh Giong » et les émotions du peuple, transformant ainsi un événement militaire en symbole de force nationale, éveillant la foi et suscitant la fierté. De même, l'article « Message du Cercle immortel » associe habilement des personnages historiques tels que les 64 martyrs sacrifiés, les noms des navires de la bataille de Gac Ma du 14 mars 1988, à des images littéraires telles que le « cercle immortel », le drapeau ensanglanté et les témoignages émouvants des proches des martyrs. Grâce à cela, le sacrifice est sanctifié, transformant la perte en héritage spirituel immortel. Dans l'article « Van Phong Premonition », les chiffres du budget, de la planification et des capitaux d'investissement, apparemment arides, prennent vie à travers la métaphore de la « princesse endormie » et les pressentiments animés sur l'avenir, évoquant une vision du développement riche en attentes et en émotions. Dans la chanson « Oh, Chapi… », les chiffres relatifs à l'état actuel de la préservation culturelle, à l'indifférence des jeunes et à la situation de l'artisan Mau Xuan Diep sont sublimés par le lyrisme, notamment par l'image du « bruit du bambou ; Le son des ancêtres sacrés » – une métaphore empreinte de tristesse, exprimant la solitude et l'anxiété de l'artisan face à l'affaiblissement de la culture traditionnelle. C'est le mélange de matériaux réalistes et d'émotions artistiques qui fait de « Terre Sacrée » une œuvre d'une profondeur sociale et humaniste qui dépasse le cadre d'une mémoire d'actualité conventionnelle.

« Sang sacré » : Truong Sa et l'écho immortel de la souveraineté

Si « Terre Sacrée » est un corps vivant, alors la série d'articles sur Truong Sa en constitue la colonne vertébrale, le lieu où l'esprit de l'œuvre converge et s'exprime avec la plus grande intensité et la plus tragique intensité. Des articles tels que « Goutte de Sang Sacré », « Message du Cercle Immortel » et l'avant-dernier article « Souhait de Truong Sa » forment un bloc de pensée solide, le centre où le concept de « Terre Sacrée » est définition du sang, des larmes et une volonté de fer.

Chez Phong Nguyen, Truong Sa est avant tout un symbole de sacrifice. L'image du « Cercle immortel » de Gac Ma a été élevée au rang de symbole philosophique par l'auteur. Il faut agir sur le courage de combat, continuer à agir sur la solidarité profondément symbolique, créer une impression durable, se transformer en individuation mortuaire. Le détail des héros Tran Van Phuong, malgré l'arrêt de ses battements, tenant toujours fermement le drapeau national imprégné de son propre sang, ainsi que ces mots immortels : « C'est la terre du Vietnam, vous ne pouvez pas la toucher ! » (p. 72), reprend parfaitement l'esprit de sacrifice pour la souveraineté sacrée.

Par sacrifice, Truong Sa est aussi un symbole de présence et de longévité. L'auteur ne se concentre pas uniquement sur l'aspect militaire, mais construit également un système de symboles culturels et historiques. L'image du « toit incurvé du temple » au milieu de l'immensité de la mer et du ciel n'est pas simplement un édifice religieux, mais un monument culturel, une image de la campagne vietnamienne, une affirmation de la présence spirituelle et culturelle de longue date du peuple vietnamien sur cet archipel (p. 141 ; 268). Les arbres centenaires Phong Ba, Storm et Mu U sont reconnus comme arbres patrimoniaux, résistants avec résilience aux tempêtes, symboles de la volonté indomptable des soldats de l'île. De même, les stèles de souveraineté recouvertes de mousse depuis 1956 constituent une preuve juridique et historique indéniable, la voix silencieuse mais résolue de nos ancêtres (p. 143).

Ce flux sacré ne s'arrête pas au passé, mais perdure avec force au présent. L'histoire de la capitaine Tran Thi Thuy, fille du martyr Tran Van Phuong, qui s'est sacrifiée alors qu'elle n'était encore qu'un fœtus et qui suit aujourd'hui les traces de son père pour travailler à la Brigade 146, est un témoignage vivant et touchant de la continuité des caractéristiques de génération en génération. Le rituel consistant à crier et à répondre « Truong Sa pour la Patrie ! La Patrie pour Truong Sa! » Chaque fois qu'un navire quitte le quai n'est pas un simple slogan, mais est devenu un serment, un fil invisible dépendant du continent et des îles lointaines, dépendant du passé, du présent et de l'avenir dans une volonté unifiée (p. 146).

Partant de ces émotions sacrées, l'auteur aborde un argument politique percutant dans l'article « La paix ne peut être obtenue par simple désir ou souhait… ». Il ne est pas sujet à la guerre, mais affirme dialectiquement que la paix doit être protégée par la légitime défense. La possession par le Vietnam de « trous noirs dans l'océan » – des sous-marins de classe Kilo 636 – n'est pas seulement une avancée en matière d'équipement militaire. C'est une déclaration d'autonomie, d'autosuffisance, une action de dissuasion stratégique visant à « protéger la paix et la souveraineté nationale ». Cela témoigne d'une mentalité de défense mature : la puissance ne sert pas à l'agression, mais à la préservation proactive de la paix.

À la lecture des articles sur Truong Sa, une vision panoramique de la souveraineté se dessine. L'auteur a implicitement créé une conception multidimensionnelle de la souveraineté. Cette souveraineté est établie par des preuves juridiques (stèles de souveraineté), protégée par la force physique et militaire (soldats, sous-marins) et nourrie par une profondeur spirituelle et culturelle (toits des temples, patrimoniaux, récits d'arbres sacrifices). Ces trois dimensions résonnent et sont étroitement liées. La souveraineté ne sera pas durable si elle s'appuie uniquement sur des preuves juridiques sans la force nécessaire pour les protéger. Elle sera également ternie si elle manque de l'âme culturelle et du sacrifice sacré nécessaire pour créer « l'âme de la terre ». Tel est le message le plus profond et le plus complet de cette série d'articles sur Truong Sa. Je voudrais ici citer le ton sincère et émotions avec lequel l'auteur a décrit avec profondeur le sentiment sacré des deux mots « souveraineté » lorsqu'il a écrit sur Truong Sa, la terre d'avant-garde de la Patrie : « Je suis allé à Truong Sa à de nombreuses reprises. Pour commencer, parlons maintenant de Truong Sa. Chaque personne qui y vient, à chaque fois, porte en elle une marque et une émotion très différente. Pourtant, peut-être viennent-elles toutes de la mien source : venir en première ligne de la mer du Vietnam, la terre sacrée de la Patrie. Sacrée, car chaque centimètre de terre, chaque brasse de mer cristallise ici tant de valeurs culturelles et historiques ; imprégné de tant de sueur et de sang de notre nation. Et, pour cette raison, de nombreuses personnes qui viennent à Truong Sa disent que ce n'est qu'en se tenant au milieu du ciel et de la mer de Truong Sa que l'on peut véritablement ressentir les deux mots « souveraineté » » (p. 268).

Xem de la terre, amour du peuple : portrait de la culture et du peuple du pays du bois d'agar

Si Truong Sa est une « terre sacrée » définie par des nobles motivés et des sacrifices tragiques, alors le continent de Khanh Hoa est l'endroit où ce caractère sacré imprègne chaque aspect de la vie quotidienne, de la culture et des qualités des travailleurs ordinaires.

Nha Trang - Du simple « boire » aux préoccupations liées à l'actualité

Phong Nguyen est une particularité culturelle de Nha Trang dans son article « Nha Trang... revient ». La culture du « lai rai » ne se limite pas à la gastronomie, mais constitue également un espace de convivialité et de détente après des heures de travail stressantes. L'auteur décrit non seulement des plats rustiques, comme les huîtres grillées, qui conservent « l'odeur salée de l'océan » ou la perche grillée, qui dégage « une forte odeur de paille et de champs », mais présente également une série de plats typiques des restaurants de Nha Trang-Khanh Hoa et, plus important encore, il capture l'âme de cet espace culturel : détente, nostalgie, harmonie avec la nature dans de petits restaurants au bord de la rivière, baignés de vent (pp. 60-62).

Cependant, cette simplicité et cette tranquillité ont été brisées par les événements. L'auteur a utilisé la pandémie de Covid-19 comme une rude « épreuve », révélant la fragilité d'une structure économique trop sandalesendante du tourisme. Il a capturé des images obsédantes : le tourisme « en hibernation », les rues désertes, les Hôtels de luxe « changeant discrètement de mains et de propriétaires » (p. 12). Ce choc a contrainte Khanh Hoa à « s'inquiéter davantage de la structure économique des services, tourisme, industrie et agriculture » (p. 13). Ici, le panache du meilleur de Phong Nguyen clairement transformé, passant d'un lyrique et prosateur à un analyste socio-économique perspicace, témoignant de la sensibilité d'un journaliste aux grands enjeux de son pays natal.

Échos silencieux : l'identité culturelle Raglai et le chagrin de Chapi

L'un des articles les plus marquants de « Terre sacrée » est « Oh, Chapi… ». L'auteur dresse un portrait complet du peuple Raglai : déterminé, féroce au combat, transformant la vallée en une « vallée de la mort » pour l'ennemi, mais aussi empreint d'un complexe d'infériorité couché à un passé pauvre. L'âme de la culture Raglai repose sur l'instrument Chapi. Ce n'est pas seulement un instrument de musique fabriqué à partir de tubes de bambou, mais « le son du bambou ; Le son des ancêtres sacrés, de la mystérieuse forêt sacrée », la voix du cœur de toute une nation (p. 38). Au cœur de ce sentiment se trouve l'image de l'artisan Mau Xuan Diep, « le dernier gardien du feu », le seul à pouvoir encore créer et jouer toutes les mélodies Chapi. Sa tristesse face à l'indifférence de la jeune génération Raglai à l'héritage de ses ancêtres, uniquement intéressée par la « musique pop », témoigne de la tragédie de l'effondrement culturel lié au processus de modernisation. L'auteur ne critique ni ne blâme, mais souligne une règle cruelle : lorsque la vie économique change et que les valeurs spirituelles ne sont pas correctement entretenues et entretenues, elles s'estompent et disparaissent progressivement. La tristesse des Chapi n'est donc pas seulement l'histoire du peuple Raglai de Khanh Son, mais une métaphore universelle du risque de perte du patrimoine de nombreuses autres minorités ethniques au Vietnam.

Le soleil brille

Au-delà des émotions, « Terre sacrée » est aussi une épopée louant la forte vitalité des travailleurs. Il s'agit de l'ethnie Dang Ha de Xuan Dung, qui, après une vie d'isolement et de pauvreté, a réussi à changer son destin grâce à l'aide de la communauté et du gouvernement (p. 28). Ce sont les agriculteurs de Ninh Van et Khanh Son, avec leur industrie et leur assiduité, qui ont transformé des rochers en jardins d'ail parfumé, ou qui ont poursuivi avec persévérance la culture du durian pour s'enrichir sur leur terre natale (p. 28-37).

Qu'ils soient pêcheurs accrochés à la mer, mystérieux Dang Ha ou agriculteurs Raglai, ils partagent tous les mêmes nobles qualités : assiduité, résilience, volonté de s'élever, et amour et attachement à la terre qui les a nourris. Ils ne prononcent pas de paroles pompeuses, mais c'est leur sueur, leur force et leur persévérance qui ont rendu la « terre » véritablement « sacrée », nourrissant la richesse et la vitalité de leur patrie.

« Princesse endormie » : aspiration au développement et problématique de la durabilité

Le désir de développement est un courant fort tout au long de l'ouvrage, exprimé à travers l'image de la baie de Van Phong et les préoccupations liées à l'arbre à bois d'agar. Dans « Prémonition de Van Phong », l'auteur d'eint la vision prometteuse d'une « princesse endormie » sur le point de s'éveiller (p. 49). Avec le potentiel de devenir un port international de transit de conteneurs et un centre économique maritime de grande envergure, Van Phong symbolise le rêve de Khanh Hoa de s'ouvrir sur la mer. L'auteur présente des chiffres impressionnants de chiffre d'affaires et de planification pour prouver ce potentiel. Cependant, les deux mots « Prémonition » du titre montrent que l'avenir reste incertain, une grande aspiration toujours accompagnée de défis de taille.

Ces défis sont mis en lumière par l'étude de cas du bois d'agar, présenté dans l'article « Parfum du bois d'agar lointain » (p. 83). Cet article basé sur des informations personnelles comme une puissance métrique de l'orientation du développement non seulement à Khanh Hoa, mais aussi au Vietnam. La contradiction fondamentale réside dans le fait que le bois d'agar est un produit d'une valeur économique considérable, un « or noir » des montagnes et des forêts, mais que son obtention exige patience et vision sur des dizaines, voire des centaines d'années. L'Aquilaria doit subir des dommages et accumuler son essence sur une longue période pour se cristalliser en bois d'agar. La duel réalité soulignée pour Phong Nguyen est la contradiction entre cette exigence et la mentalité du « paiement rapide » et du court terme. De nombreuses personnes, sous la pression économique immédiate, ont abattu précipitamment des Aquilaria alors que le bois d'agar était encore jeune et sans valeur, ce qui a entraîné l'échec et une diminution des surfaces plantées (p. 88). En comparant l'histoire de l'Aquilaria au grand rêve de la zone économique de Van Phong, un projet qui exige une vision stratégique sur plusieurs décennies, l'auteur pose implicitement une question troublante : si l'impatience nous fait échouer avec un arbre, comment pouvons-nous réussir avec une zone économique entière qui exige persévérance et une vision bien plus ambitieuse ? L'implication profonde est un avertissement. Le « bois d'agar » n'est pas seulement une odeur matérielle, c'est aussi l'odeur du temps, de l'accumulation, des valeurs durables. Le fait que les gens « abandonnent » l'Aquilaria est le symptôme d'une « maladie » plus vaste de la pensée du développement. L'auteur craint que la « princesse » de Van Phong ne s'éveille jamais pleinement si le problème de la patience et de la vision stratégique à long terme n'est pas résolu en profondeur.

En conclusion, c'est « Terre Sacrée » n'est pas seulement une terre

« Terre sacrée » de Phong Nguyen n'est pas seulement un recueil d'essais d'actualité sur Khanh Hoa, c'est aussi une œuvre riche de sens, qui alliée avec brio journalisme politique et lyrique. Avec un style à la fois percutant et émouvant, l'ouvrage dresse le portrait saisissant d'une localité en plein essor au cœur des grands bouleversements du pays, où chaque centimètre carré de terre et de mer est imprégné de l'histoire, de la culture et des aspirations au développement. La force de « Terre sacrée » réside dans sa capacité à éveiller les émotions et la conscience du lecteur. Loin de se contenter d'éloges incessants ni de vains mots, l'ouvrage touche le cœur par sa vérité, par des détails quotidiens plus profonds, des chiffres révélateurs et par les sentiments profonds de l'auteur. Phong Nguyen a besoin de contenu pour suivre des histoires : il suggère, questionne et émeut, suscitant chez le lecteur non seulement la compréhension, mais aussi l'inquiétude, la compassion et l'acceptation de sa responsabilité envers sa patrie et son pays.

Lire « Terre Sacrée » c'est accompagner l'auteur dans un voyage à la découverte de la Patrie à travers les choses les plus simples : le goût sale de l'océan dans une huître grillée, le son ondulant du chapi dans les montagnes et les forêts du peuple Raglai à Khanh Son, If you are a posture fière in a banian au milieu des tempêtes… Partir de ces images, le patriotisme n'est plus un slogan, mais émotion vive, authentique et durable, tempérée par de nombreux sacrifices, la préservation et le sang vers. « Terre Sacrée » n'est donc pas seulement le nom d'une terre, mais aussi un rappel des valeurs immuables qu'il faut chérir : souveraineté, patrimoine, identité et avenir. L'ouvrage se termine non pas par un point final, mais par un profond silence, permettant à chaque lecteur de s'interroger, de reconnaître et d'agir par lui-même…

NGUYEN CANH CHUONG

Source : https://baokhanhhoa.vn/van-hoa/202507/dat-thieng-cua-phong-nguyen-hanh-trinh-giai-ma-hon-datva-tieng-vong-chu-quyen-3477da6/


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