Un communiqué du ministère taïwanais de la Défense indique que les huit ballons ont tous été découverts le 9 février, juste avant le Nouvel An lunaire, à des altitudes allant de 4 500 m à 11 600 m, selon l'AFP.
Il s'agit du plus grand nombre de ballons détectés depuis que Taipei a commencé à publier régulièrement des données à ce sujet en décembre 2023.
Le ministère chinois de la Défense n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Le mois dernier, le gouvernement chinois a rejeté les allégations répétées de Taïwan concernant des observations de ballons, affirmant qu'elles étaient destinées à des fins de recherche météorologique et que Taipei ne devait pas exagérer l'affaire pour des raisons politiques.
Les forces taïwanaises effectuent des exercices navals le 31 janvier.
La Chine revendique Taïwan comme son territoire et n’a pas exclu le recours à la force pour unifier l’île.
Ces dernières années, Pékin a intensifié sa pression militaire sur Taipei, déployant des avions de chasse et des navires de guerre autour de l’île presque quotidiennement.
En février de l'année dernière, les forces armées taïwanaises ont alerté les autorités de l'aviation après avoir repéré un ballon dans l'espace aérien de l'île, mais n'ont pas précisé d'où venait le ballon ni fourni de détails sur son emplacement.
Les dernières observations de ballons surviennent après l'élection présidentielle taïwanaise du mois dernier, remportée par Lai Ching-teh, du Parti démocrate progressiste au pouvoir. Pékin l'a critiqué pour son idéologie séparatiste « dangereuse ».
Avant les élections du 13 janvier, la Chine avait averti que la victoire de Lai entraînerait la « guerre » à Taïwan. Mais Pékin n'a pas déployé autant d'avions de chasse et de navires de guerre à proximité de l'île immédiatement après l'élection, comme prévu.
Le nombre record d'avions de guerre chinois déployés près de Taïwan sur une période de 24 heures a été établi en septembre 2023, lorsque Taipei a signalé 103 avions chinois survolant l'île.
Lai prendra ses fonctions en mai, succédant à la présidente Tsai Ing-wen. Selon Reuters, il a proposé des négociations avec la Chine sur les questions transfrontalières dans le détroit de Taïwan, mais Pékin les a rejetées. Il a déclaré que seul le peuple taïwanais pouvait décider de son avenir.
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