Une entreprise américaine a apporté 3 tonnes de pièces pour payer ses dettes à ses partenaires (Photo : CBS News).
L'entreprise de soudage JMF Enterprises a tenté de rembourser au sous-traitant Fired Up Fabrication 23 500 $ avec plus de 3 tonnes de pièces, a rapporté CBS News .
L'avocate représentant Fired Up Fabrication, Danielle Beem, a critiqué cette décision, affirmant que si son client acceptait l'argent, ce serait une perte de temps de le compter.
Selon les documents judiciaires, JMF Enterprises a engagé Fired Up Fabrication comme sous-traitant pour effectuer des travaux de soudure dans un immeuble d'habitation. Fired Up Fabrication a alors intenté une action civile contre JMF, affirmant qu'elle n'avait pas été intégralement payée au titre du contrat.
En juillet, les deux parties ont eu recours à la médiation et JMF a accepté de verser 23 500 dollars à son partenaire pour résoudre le litige. L'accord de médiation ne précisait pas les modalités de versement de cette somme.
Cependant, il y a six semaines, Fired Up Fabrication a reçu l'appel d'un chauffeur qui indiquait qu'il était garé près des bureaux de l'entreprise et qu'il allait livrer un carton de trois tonnes rempli de pièces. L'avocat de JMF a indiqué à Beem que le carton contenait 23 500 dollars et qu'il faudrait un chariot élévateur pour le déplacer.
Beem a déclaré que son client ne pouvait pas accepter les boîtes de pièces, car l'ascenseur du bâtiment de l'entreprise avait une capacité de charge maximale de 1,3 tonne.
Dans leur dossier judiciaire, l'avocat de JMF a déclaré que l'accord de règlement ne spécifiait pas la forme de paiement et qu'ils s'étaient conformés aux conditions.
JMF a souligné qu'elle n'avait aucune intention de harceler, de faire perdre du temps ou d'entraver la résolution du conflit avec le plaignant. JMF a demandé au juge d'exiger du plaignant qu'il accepte les pièces.
Le juge Joseph Findley du tribunal du comté de Larimer a statué plus tard que les pièces avaient cours légal, mais que les trois tonnes de pièces ne constituaient pas une forme de paiement appropriée.
M. Findley a déclaré que le paiement de la dette en pièces de monnaie par JMF était un acte de « malveillance et de mauvaise foi ».
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