La victoire de l'ancien président américain Donald Trump à l'élection présidentielle américaine de 2024 l'a non seulement ramené à la Maison Blanche mais lui a également permis d'échapper à des batailles juridiques, selon l'AFP.
Les médias américains ont déclaré M. Trump vainqueur dans plus de la moitié des 50 États américains, y compris les États clés de la Géorgie, de la Pennsylvanie, du Michigan et du Wisconsin, qui ont tous voté démocrate lors de l'élection de 2020.
Cela donne à M. Trump au moins 294 grands électeurs, dépassant les 270 nécessaires pour l'emporter, selon l'AFP. Jusqu'à présent, la candidate démocrate à la présidentielle, la vice-présidente américaine Kamala Harris, a remporté 223 grands électeurs.
La victoire électorale de M. Trump lui a non seulement permis de revenir à la Maison Blanche, mais l'a également sauvé de batailles juridiques imminentes et de factures juridiques exorbitantes, selon l'AFP.
L'ancien président américain Donald Trump (à gauche, en octobre 2024) et le procureur spécial Jack Smith (en août 2023)
NBC News et CNN ont rapporté le 6 novembre que le procureur spécial Jack Smith s'était entretenu avec des responsables du ministère de la Justice au sujet de la clôture progressive de deux poursuites fédérales contre l'ancien président Trump, quelques heures seulement après l'annonce de sa victoire par la presse américaine. Ils ont déclaré que cette décision était conforme à la politique de longue date du ministère de la Justice selon laquelle un président américain en exercice ne peut être poursuivi pénalement.
Durant la campagne, M. Trump a promis à son adversaire, la vice-présidente Harris, qu’il licencierait M. Smith « dans les deux secondes » suivant sa prise de fonction.
Bien que le président américain ne soit pas habilité à révoquer le procureur spécial, M. Trump peut nommer un procureur général pour le faire. M. Trump peut également simplement ordonner au ministère américain de la Justice d'abandonner les poursuites contre lui, selon l'AFP.
Qu’a promis Donald Trump pour son second mandat ?
M. Smith, nommé par le procureur général américain Merrick Garland, a déposé deux plaintes contre M. Trump, alléguant un complot visant à renverser les résultats des élections de 2020 et une mauvaise gestion de documents classifiés après avoir quitté la Maison Blanche.
L'affaire d'ingérence électorale est en cours à Washington DC mais n'a pas encore de date de procès et l'affaire a été compliquée par la décision de la Cour suprême des États-Unis en juillet selon laquelle un ancien président est à l'abri de poursuites pénales.
M. Trump est accusé de complot visant à frauder les États-Unis et d'obstruction à une session officielle. Il s'agit de la session du Congrès américain convoquée pour certifier la victoire de M. Biden, qui a été violemment attaquée par une foule de partisans de M. Trump le 6 janvier 2021.
L'affaire des documents classifiés de M. Trump a été rejetée par un juge fédéral de Floride, nommé par Trump, au motif que M. Smith avait été nommé illégalement.
Trump fait également face à deux procès dans les États de New York et de Géorgie. En mai, il a été reconnu coupable à New York de 34 chefs d'accusation de falsification de documents commerciaux afin de dissimuler des versements de pots-de-vin à la star du porno Stormy Daniels avant l'élection de 2016.
M. Trump devrait être condamné en juillet, mais ses avocats ont demandé l'annulation de sa peine en vertu de la décision d'immunité de la Cour suprême. Le juge Juan Merchan statuera sur cette demande le 12 novembre et a fixé la date de la condamnation, si nécessaire, au 26 novembre.
En Géorgie, M. Trump est accusé d'avoir tenté de saper les résultats des élections de 2020 dans l'État, mais l'affaire sera probablement gelée pendant son mandat en vertu d'une politique consistant à ne pas poursuivre un président en exercice, selon l'AFP.
Source : https://thanhnien.vn/cong-to-vien-dac-biet-co-dong-thai-moi-ve-hai-vu-kien-chong-ong-trump-185241107072305171.htm
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