La brillante performance de la recrue
La demi-finale contre Fluminense n'a pas seulement été un début parfait mais aussi un affrontement émotionnel avec l'ancienne équipe de João Pedro dans son pays d'origine, le Brésil.
À la 18e minute, depuis l'extérieur de la surface de réparation, il a ouvert le score d'une magnifique frappe. En seconde période, son tir décisif à la 56e minute a heurté la barre transversale et a terminé au fond des filets, scellant la victoire de Chelsea.
Ce coup d'éclat a permis à Chelsea d'empocher 32 millions de dollars supplémentaires en prix, portant les revenus totaux du tournoi à plus de 100 millions de dollars.
S'ils remportent le championnat, ces revenus pourraient encore augmenter, prouvant que participer à la Coupe du Monde des Clubs n'est pas seulement un jeu de gloire mais apporte également des avantages financiers évidents.
Un gameplay fluide, une signature tactique de Maresca
L'entraîneur Enzo Maresca a de quoi être satisfait. Malgré peu d'entraînements avec l'équipe, João Pedro s'est remarquablement bien adapté, avec des mouvements intelligents et une maniabilité du ballon impeccable, comme s'il s'entraînait avec l'équipe depuis longtemps.
L'ajout de cet attaquant rend l'attaque de Chelsea extrêmement flexible, avec des noms comme Cole Palmer, Nicolas Jackson, Liam Delap et des ailiers comme Pedro Neto, Noni Madueke et Estevao Willian.
Non seulement João Pedro, mais Cole Palmer a également laissé une grande empreinte lorsqu'il s'est souvent replié pour soutenir le milieu de terrain, créant ainsi des conditions pour qu'Enzo Fernández puisse attaquer.
Palmer est non seulement le meilleur passeur de Chelsea, mais aussi son créateur le plus efficace. Il est le « plan B » idéal lorsque l'équipe est bloquée par la défense dense de Fluminense.
Fluminense et le football brésilien s'imposent
Malgré son élimination en demi-finale, Fluminense a connu une Coupe du Monde des Clubs mémorable. L'équipe a été le représentant brésilien le plus durable, s'imposant face à de nombreux adversaires de taille pour atteindre le top 4.
Cet exploit est d'autant plus impressionnant qu'ils ont connu une saison nationale terrible et ont eu du mal à éviter la relégation.
La présence des quatre équipes brésiliennes en phase à élimination directe (Flamengo, Botafogo, Palmeiras et Fluminense) montre la force renaissante du football de clubs sud-américain.
Botafogo a battu le PSG, Flamengo a battu Chelsea en phase de groupes et Palmeiras n'a perdu que de justesse.
Ces résultats, combinés à l’enthousiasme de dizaines de milliers de supporters brésiliens lors du tournoi, ont aidé la FIFA à atteindre son objectif : transformer la Coupe du Monde des Clubs en une scène où les clubs hors d’Europe peuvent briller.
Thiago Silva : une classe intemporelle
À 40 ans, le capitaine Thiago Silva fait toujours preuve de classe. Même s'il n'arrive plus à suivre le rythme de João Pedro ou de Nicolas Jackson, l'ancien défenseur central de Chelsea conserve une excellente analyse des situations. Il a notamment dégagé le ballon juste sur la ligne de but pour sauver Fluminense en seconde période.
Silva joue un rôle de libéro classique, se repliant pour couvrir et organiser le jeu depuis l'arrière – un rôle qui a quasiment disparu du football moderne de haut niveau. Cependant, grâce à son sens tactique et à son expérience, il reste un soutien mental solide pour Fluminense.
Technologie « RefCam » : changer le regard des arbitres ?
L’un des points forts technologiques du match a été l’utilisation de la « RefCam », une caméra montée sur l’arbitre.
Un incident controversé en première mi-temps, lorsque le ballon a touché la main de Trevoh Chalobah dans la surface de réparation, a été annulé par l'arbitre François Letexier après consultation du VAR.
Grâce à « RefCam », le public peut clairement voir la véritable perspective de l’arbitre – à partir de laquelle il comprend qu’il a jugé que la main de Chalobah était proche de son corps, sans jouer intentionnellement le ballon.
Même si la décision est annulée, la technologie aide les téléspectateurs à comprendre la pression et la complexité de la prise de décision en temps réel.
En attendant la finale enflammée
Chelsea rencontrera le Real Madrid ou le Paris Saint-Germain en finale à 2h00 du matin le 14 juillet au MetLife Stadium (New Jersey).
Cela promet d'être un affrontement de haut niveau, où João Pedro continue d'être le nouvel espoir des Blues dans leur voyage pour conquérir le premier titre majeur sous Maresca.
Source : https://baovanhoa.vn/the-thao/chelsea-thang-tien-chung-ket-club-world-cup-khi-joao-pedro-chung-minh-gia-tri-70-trieu-usd-150502.html
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