Un groupe de soldats cambodgiens est entré dans un temple à la frontière thaïlandaise pour chanter l'hymne national, déclenchant une réaction des forces du pays voisin.
Le Bangkok Post a rapporté le 18 février que la force opérationnelle Suranaree de l'armée thaïlandaise avait envoyé une lettre de protestation au gouvernement cambodgien après que ses soldats ont chanté l'hymne national cambodgien au temple Prasat Ta Muen Thom dans la province de Surin (Thaïlande).
L'incident s'est produit le 13 février lorsqu'un groupe de soldats cambodgiens est entré dans un temple à la frontière et a entonné l'hymne national. Cet acte a provoqué une protestation des soldats thaïlandais stationnés dans la région. Selon l'AFP, parmi les personnes entonnant l'hymne national se trouvaient également des femmes cambodgiennes en costumes traditionnels.
Des soldats thaïlandais et cambodgiens s'affrontent au sujet de l'hymne national dans un temple frontalier
Une vidéo enregistrée par la partie thaïlandaise montre les forces des deux pays en train d'avoir des disputes tendues.
Un commandant cambodgien a déclaré : « Les soldats thaïlandais ne sont pas autorisés à poser le pied sur ce territoire » et a lancé une provocation : « Si vous voulez tirer, allez-y. » Un soldat thaïlandais a répondu qu'il avait reçu l'ordre de ses supérieurs. Après cette confrontation tendue, les soldats cambodgiens sont retournés à la frontière, selon le Bangkok Post.

Un groupe de personnes chante l'hymne national cambodgien au temple Prasat Ta Muen Thom, dans l'est de la Thaïlande.
Le général Boonsin Padklang, commandant de la 2e région militaire thaïlandaise, a déclaré que la zone du temple Prasat Ta Muen Thom appartient à la Thaïlande, mais chevauche une autre zone dont la frontière n'a pas été entièrement délimitée. M. Boonsin a ajouté que la Thaïlande autorise les Cambodgiens à visiter le temple, mais interdit l'expression d'opinions politiques .
Chanter l'hymne national cambodgien au temple a été considéré comme inapproprié car cela pourrait causer des problèmes s'il était enregistré et utilisé comme preuve dans de futurs conflits, a déclaré le général thaïlandais.
Le vice-Premier ministre thaïlandais, Phumtham Wechayachai, a exprimé son inquiétude face à cet incident le 17 février et craint que « l'histoire ne se répète ». Selon l'AFP, M. Phumtham faisait référence à l'affrontement militaire qui a opposé les deux pays il y a une quinzaine d'années au sujet du temple de Preah Vihear, situé à la frontière.
Le Cambodge n'a pas commenté l'incident.
Source : https://thanhnien.vn/binh-si-thai-lan-camchua-dung-do-cang-thang-tai-bien-gioi-185250218163746952.htm
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