Compte tenu de la situation difficile actuelle en matière d’infrastructures, les bus ne pourront pas fonctionner à pleine capacité.
Que pensez-vous de l’état actuel des infrastructures de bus en particulier et des transports publics à Hanoi en général ?
Le problème de la désynchronisation des infrastructures de bus existe depuis longtemps et constitue un goulot d'étranglement pour le système de transport public de la ville. Au-delà des bus, c'est l'ensemble du système de transport qui est confronté à de nombreuses difficultés, nécessitant des solutions urgentes et synchrones.
L'un des problèmes actuels du réseau de bus est l'instabilité des infrastructures et des arrêts. Par exemple, les changements fréquents d'arrêts, notamment dans les centres-villes, dus aux améliorations des infrastructures de transport, ont entraîné de nombreuses difficultés pour la population.
De plus, les arrêts de bus sont souvent occupés par d'autres véhicules, tels que des camions-poubelles, des voitures, des magasins, etc., ce qui réduit l'efficacité du système. Le manque d'abribus en banlieue aggrave encore cette situation, causant de nombreux désagréments aux usagers.
Comment les lacunes que vous venez de mentionner affectent-elles la qualité du service de bus ?
- Les infrastructures de transport interurbain sont indispensables aux transports publics. Pour faciliter le passage des véhicules personnels aux transports en commun, des arrêts et des parkings pour vélos, motos et voitures doivent être prévus.
Pour que les transports publics maximisent leur capacité et leur efficacité, une connectivité fluide des infrastructures de transport est nécessaire. Il est essentiel de faciliter la transition des véhicules personnels vers les transports en commun, notamment en aménageant des places de stationnement pour vélos, motos et voitures à proximité des arrêts de bus et des gares, et en créant des couloirs piétonniers dégagés pour accéder aux transports en commun.
Par l'intermédiaire du Département des Transports de Hanoï, l'Association des Transports Publics a formulé de nombreuses recommandations et proposé aux autorités de remédier à ces lacunes. Cependant, la connectivité multimodale dans les centres-villes reste encore très limitée. Les zones de correspondance restent limitées, ce qui entraîne un manque d'arrêts de bus et de places de stationnement pour les véhicules particuliers. L'occupation des trottoirs, limitant ainsi l'espace piétonnier, est également fréquente dans de nombreux endroits.
Comment ces problèmes devraient-ils être résolus, monsieur ?
Actuellement, les arrêts de bus fluctuent encore beaucoup. Cependant, en centre-ville, la distance entre les arrêts est généralement très bonne, inférieure à 500 m. En effet, la disposition des arrêts de bus en centre-ville avec cette distance a créé des conditions favorables pour la majorité des habitants, et il est nécessaire de maintenir et de poursuivre l'aménagement des arrêts dans ce sens.
Cependant, dans les ruelles, l'accès aux arrêts reste difficile. La longue distance à parcourir pour les rejoindre constitue un obstacle. Il est nécessaire d'accorder une plus grande attention à la circulation piétonne et d'étudier de nouvelles solutions de correspondance pour mieux répondre aux besoins de déplacement et assurer l'accès aux transports en commun. Il est possible d'étudier et d'organiser des lignes de bus reliant directement les lignes de train pour assurer le transfert des passagers.
Quelle est l’expérience du développement des infrastructures de transport public dans les grandes villes du monde , Monsieur ?
Les bus fonctionneront plus efficacement s'ils disposent de voies réservées à ce type de véhicule. De nombreux pays, comme la Corée, ont résolu ce problème avec succès en leur dédiant des voies. Les résultats montrent que la division des voies permet non seulement aux bus de circuler rapidement et de manière stable, mais contribue également à réduire les embouteillages et à améliorer la qualité de l'air.
Fort de cette expérience, Hanoï doit rapidement trouver des solutions radicales pour réserver des voies aux bus. De plus, pour construire un système de transport public moderne et efficace, il est nécessaire d'investir dans la modernisation des infrastructures, tant pour les bus que pour les trains et les autres modes de transport qui y sont connectés. Les solutions à ces problèmes doivent être étudiées et synthétisées de manière cohérente et globale.
Alors, quelles sont les solutions synchrones et globales que Hanoï doit viser, Monsieur ?
- Nous avons besoin d'un ensemble complet de solutions, comprenant de nombreuses solutions telles que : la rationalisation des lignes de bus ; l'amélioration des infrastructures ; l'innovation des véhicules ; l'application de la science et de la technologie ; le renforcement de la gestion et de l'exploitation... En particulier, en ce qui concerne la modernisation des infrastructures, il est nécessaire d'aménager un réseau plus raisonnable d'arrêts et d'abribus, en garantissant les critères suivants : accès facile, sécurité et commodité.
Actuellement, la plupart des arrêts de bus doivent être transformés en abribus pour desservir la population. Chaque arrêt doit être doté de couloirs d'accès plus pratiques et être facilement accessible à pied, en vélo public ou en véhicule privé. Les pôles de circulation reliant les bus et les trains doivent faire l'objet d'investissements judicieux pour offrir aux passagers un confort optimal.
Par ailleurs, l'une des solutions les plus importantes pour attirer les clients et répondre aux besoins des passagers est d'organiser un système de transport dédié. Sans voies réservées, les bus auront de plus en plus de mal à assurer les temps de trajet, compte tenu de l'augmentation quotidienne du nombre de véhicules particuliers.
Merci beaucoup!
Source : https://kinhtedothi.vn/uu-tien-dong-bo-ha-tang-xe-bust-va-ket-noi-giao-thong-cong-cong.html
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