M. Michael Waltz à la Convention nationale républicaine (États-Unis) à Milwaukee, Wisconsin, le 17 juillet 2024. Photo : REUTERS/TTXVN
Selon Politico, bien qu'aucune décision officielle n'ait été prise, les responsables de la Maison Blanche ont déclaré que le président Donald Trump prendrait une décision dans les un à deux prochains jours après avoir suivi les réactions liées à cet incident.
Plus tôt, dans l'après-midi du 24 mars, un haut responsable de l'administration a déclaré à Politico qu'ils discutaient par SMS avec d'autres collègues de la gestion de la situation de M. Waltz. L'incident a éclaté après que M. Waltz a accidentellement impliqué le rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg, dans une conversation sur l'application de messagerie Signal, où des responsables américains évoquaient une frappe militaire contre le groupe houthi.
« La moitié d'entre eux pensaient que Waltz ne pouvait pas faire ce travail ou ne devait pas le faire », a déclaré un responsable anonyme. Deux hauts responsables de la Maison Blanche ont même suggéré à Waltz de démissionner pour éviter de mettre le président dans une « situation délicate ».
« C'était imprudent de ne pas vérifier qui participait à la conversation », a déclaré l'un des responsables. « C'était imprudent d'aborder un sujet aussi important à propos de Signal. Il ne pouvait pas prendre ce risque en tant que conseiller à la sécurité nationale. »
L'incident a commencé lorsque M. Goldberg a reçu une demande de rejoindre un groupe de discussion Signal de la part de M. Mike Waltz le 11 mars. M. Goldberg a ensuite été placé dans le « Houthi PC Small Group » avec d'autres hauts responsables de l'administration, dont le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, le vice-président JD Vance, la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard et plusieurs autres.
Une source a indiqué que le président Trump avait parlé de l'incident à M. Waltz et que la Maison-Blanche le soutenait. « Comme l'a déclaré le président Trump, les frappes contre les Houthis ont été très efficaces et fructueuses », a déclaré Karoline Leavitt, attachée de presse de la Maison-Blanche. « Le président Trump a pleinement confiance en son équipe de sécurité nationale, y compris M. Waltz. »
Le service de presse de la Maison Blanche a refusé de commenter davantage cette affaire.
Le président américain Donald Trump s'exprime lors d'un événement à la Maison Blanche, le 24 mars 2025. Photo : THX/TTXVN
Un autre responsable de la Maison-Blanche a déclaré être conscient des pressions exercées sur M. Waltz pour qu'il reconnaisse ses torts, ce qui pourrait entraîner sa démission. Il a toutefois également souligné que l'avenir de M. Waltz dépendrait de l'opinion personnelle du président Trump sur l'incident et de l'implication d'autres responsables dans la conversation.
Deux responsables ont déclaré que le président Trump était peut-être mécontent que M. Waltz ait compromis la sécurité nationale, ou qu'il était peut-être frustré par le fait que M. Vance ait franchi la ligne de la politique étrangère de l'administration dans la conversation, ou qu'il ait critiqué M. Hegseth pour avoir prétendument partagé des informations sensibles.
Pendant ce temps, les critiques de M. Waltz, en particulier les conservateurs isolationnistes, ont émis des doutes sur ses liens avec les néoconservateurs, soulignant le fait que M. Waltz a conservé le numéro de téléphone de M. Goldberg comme preuve qu’il soutient toujours les tendances néoconservatrices.
L'incident a également suscité des inquiétudes au Congrès . Le représentant Don Bacon, membre de la commission des forces armées de la Chambre des représentants, a déclaré qu'il était « inadmissible » de partager des informations sensibles sur un réseau non sécurisé. Le sénateur Roger Wicker, président de la commission des forces armées, a également exprimé son inquiétude et a déclaré que sa commission examinerait l'incident.
Les critiques des membres des faucons de la défense sont particulièrement notables, car ils considèrent M. Waltz comme un partisan de la politique « America First » du président Trump.
Mais des sources proches de la Maison Blanche ne s'attendent pas à ce que l'incident ait des conséquences politiques majeures. « Je ne pense pas que ce soit un problème majeur pour le président ou l'administration, hormis la possibilité que Waltz perde son poste », a déclaré un responsable.
Pourtant, certains républicains au Capitole espèrent que Waltz conservera son poste. « Il ne devrait absolument pas démissionner », a déclaré le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson. « Il est compétent et a confiance en lui. »
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