Le plus grand défi est de savoir comment se développer et se dépasser.
S'exprimant lors de la Conférence 2025 des directeurs des départements de l'Éducation et de la Formation, le ministre a félicité les départements de l'Éducation et de la Formation pour la réussite de leurs importantes missions politiques au cours de l'année scolaire écoulée. Il a également félicité les enseignants occupant le poste de directeur du département de l'Éducation et de la Formation ou nommés à ce poste. Le ministre a exprimé l'espoir que l'équipe dirigeante du département, fort de sa confiance, continuerait de mettre à profit son expérience et de mener à bien ses missions avec brio, compte tenu des exigences de la nouvelle période. Les nouveaux directeurs du département de l'Éducation et de la Formation s'intégreront et se réintégreront rapidement, contribuant ainsi au développement du secteur éducatif local. Les directeurs du département de l'Éducation et de la Formation, désormais nommés directeurs adjoints, continueront de promouvoir et de contribuer au développement du secteur.
Le ministre a souligné : Jamais auparavant l’éducation et la formation n’ont reçu autant d’attention qu’aujourd’hui, avec autant de grandes tâches, d’attentes et de missions qu’à l’heure actuelle.
Le pays est confronté à la nécessité d'un développement révolutionnaire pour rejoindre les pays développés. Plus la réflexion et les calculs sont poussés, plus toutes les voies de pensée mènent au développement inévitable de l'éducation.
Notre plus grand défi pour la prochaine année scolaire et les années suivantes n’est donc pas de faire face aux difficultés et à la pauvreté, mais au défi du développement, à la manière de nous dépasser et de répondre aux attentes, et de soulager la pression.
« Nous saisissons les opportunités et limitons les échecs, mais des risques surgiront. Cette conférence doit permettre d'échanger des expériences et des points de vue pour saisir les opportunités et accomplir notre mission et notre responsabilité envers le pays en toute sécurité et avec brio », a déclaré le ministre.
En revenant sur l'année scolaire écoulée, le ministre a affirmé que nous avions accompli un travail considérable, notamment des tâches importantes et complexes. Il s'agit notamment de la mise en œuvre des tâches restantes pour achever le cycle de mise en œuvre du Programme d'enseignement général 2018 ; de l'examen de fin d'études secondaires, avec de nombreux nouveaux points, qui tombe juste au moment de la mise en œuvre du gouvernement local à deux niveaux, mais que nous avons bien mené à bien ; du secteur de l'éducation locale, qui a procédé à la réorganisation conformément au gouvernement à deux niveaux…
Parmi les résultats obtenus, le ministre a également souligné la « déclaration de guerre » contre la négativité dans l'enseignement et l'apprentissage supplémentaires, avec la publication de la circulaire 29. Cette circulaire a suscité un vif intérêt de la part de la société, car elle abordait des sujets anciens, touchant aux intérêts, à la pensée, aux habitudes et à la psychologie de nombreux citoyens. Nous avons toutefois fait preuve de détermination et sommes allés jusqu'au bout, sans hésitation. Elle a ainsi contribué de manière significative à adapter les modes de pensée et les méthodes d'enseignement dans l'enseignement général. « Les enseignants ont réagi, mais il faut agir régulièrement, sans hésitation », a déclaré le ministre.
En plus des nombreuses choses qui ont été faites, le ministre a également exprimé ses inquiétudes quant au manque de partage et d'attention appropriés pour les fonctionnaires de l'éducation au niveau du district après que ce niveau a mis fin à son rôle.
Il faut faire une bonne gestion du changement
À l'approche de la rentrée scolaire, selon le ministre, le plus important est de bien gérer le changement. Si nous ne réagissons pas et n'agissons pas efficacement, la fusion des provinces et des départements, les changements de sièges sociaux, les réorganisations d'unités, les nouvelles personnes, les nouveaux appareils, les nouvelles méthodes de travail, etc., pourraient avoir de lourdes conséquences sur le travail déjà considérable qui nous attend.
Le ministre a d'abord insisté sur la nécessité de bien gérer l'appareil ministériel. Dans l'esprit d'un éducateur, modèle pour toute la société, il a souhaité que les ministères de l'Éducation et de la Formation favorisent la solidarité, le partage et la sincérité pour mener à bien la mission commune. Une solution essentielle réside dans le principe du travail bien fait ; c'est une base rationnelle essentielle.
Parallèlement à cela, le fonctionnement du système éducatif communal est source de confusion pour les responsables communaux. Si les problèmes ne sont pas pleinement identifiés et pleinement pris en charge, la mise en œuvre sera difficile. C'est également un défi à relever pour les années à venir.
Concernant les travaux spécifiques précédant la rentrée scolaire, le ministre a déclaré : « Août et septembre, période de préparation et de rentrée scolaire, marquent également le 80e anniversaire du secteur. Les localités doivent organiser des activités commémoratives à la fois sobres et simples, mais significatives et concrètes. À cette occasion, le ministère de l’Éducation et de la Formation organise une exposition sur le thème « 80 ans d’éducation et de formation au service du développement national » ; les slogans des ministères de l’Éducation et de la Formation pour le 80e anniversaire doivent également s’inscrire dans cet esprit. »
La politique du Bureau politique et du Secrétaire général est d'organiser la cérémonie d'ouverture de l'année scolaire 2025-2026 de manière significative et approfondie, en lien avec le 80e anniversaire et l'avènement d'un nouveau régime, ouvrant ainsi un système éducatif entrant dans une nouvelle ère. Le plan initial d'organisation de la cérémonie d'ouverture a également été présenté par le ministre.
Année scolaire 2025-2026 : Poursuivre l'innovation en profondeur, remplir la mission d'or
Concernant l'esprit de la nouvelle année scolaire, le ministre a déclaré qu'elle serait mise en œuvre dans un esprit d'innovation continue et de réalisation de cette glorieuse mission. Les mots clés de la mise en œuvre sont « mise en œuvre » et « application ». Il convient notamment de s'efforcer de limiter les confusions et les insuffisances, de lever les obstacles et d'anticiper les risques susceptibles de survenir lors de la mise en œuvre du système de gouvernement local à deux niveaux et des nouveaux modèles.
« Mais je crois que la nouvelle année scolaire se déroulera toujours sans encombre ; bien que chargée et pleine de travail, elle ira dans une direction positive », a partagé le ministre.
Concernant plus spécifiquement les travaux à mener, le ministre a d'abord évoqué les nouvelles lois. Outre la loi sur les enseignants, déjà adoptée, figurent la loi modifiant et complétant plusieurs articles de la loi sur l'éducation, la loi révisée sur l'enseignement supérieur et la loi révisée sur l'enseignement professionnel. Sauf anomalie, ces trois lois seront adoptées lors de la session de l'Assemblée nationale d'octobre prochain et entreront toutes en vigueur en janvier 2026. La nouvelle loi s'accompagne d'une série de décrets et de circulaires, ce qui signifie que l'ensemble des institutions qui gèrent le système éducatif est entièrement nouveau ; une forte pression sera exercée sur les directeurs du ministère de l'Éducation et de la Formation. Attendre la promulgation de la loi et des nouveaux textes revient à rester passif ; il est donc essentiel de les appréhender activement en participant activement à la rédaction des textes juridiques. C'est ainsi que l'on appréhende en amont, de manière proactive et approfondie, les nouvelles institutions.
L'année scolaire 2025-2026 sera également marquée par la mise en œuvre d'un document essentiel : la Résolution du Bureau politique sur la modernisation et le développement novateur de l'éducation et de la formation. Le ministère de l'Éducation et de la Formation publiera son plan d'action. De nombreux éléments devront être mis en œuvre, dont un élément important : le Programme national cible pour la modernisation et l'amélioration de la qualité de l'éducation et de la formation.
D’autres éléments importants de la mise en œuvre sont la politique d’exonération des frais de scolarité, l’organisation du déjeuner pour certaines matières, la construction de certaines écoles dans les zones frontalières et la mise en œuvre de la consolidation des écoles.
Nous réalisons également une évaluation du premier cycle de mise en œuvre du Programme d'enseignement général 2018 ; à partir de là, nous revenons à la résolution approfondie des problèmes, des questions de qualité, en accordant une attention particulière aux méthodes d'enseignement, aux tests, à l'évaluation, au personnel enseignant... Il faut faire attention à la mise en œuvre de 2 séances d'enseignement par jour ; essayer d'avoir suffisamment d'enseignants pour mettre en œuvre de nouvelles matières, arts, langues étrangères, technologies de l'information... Si ces choses ne peuvent pas être faites, les objectifs de qualité du nouveau programme perdront leur sens.
Le ministre a approfondi le contenu du Programme d'enseignement général 2018 et a déclaré : « Nous parlons beaucoup de l'éducation, qui passe de l'acquisition de connaissances au développement des capacités. Mais il est important de faire en sorte que cela ne soit pas un slogan, mais une réalité. Parallèlement, nous devons éviter les extrêmes, car les élèves doivent encore acquérir les connaissances de base, puis étudier en autonomie, rechercher eux-mêmes leurs connaissances et s'adapter aux changements. »
La prochaine année scolaire sera également marquée par un déploiement massif des applications d'IA, inscrivant la transformation de l'IA dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'enseignement général 2018 dans une nouvelle phase, celle de la qualité. Parallèlement, il s'agira de renforcer l'enseignement des STEM en intégrant clairement la nécessité pour les élèves d'appliquer les connaissances acquises dans les disciplines pour résoudre les problèmes rencontrés concrètement. « Nous commettons souvent l'erreur de dépenser des sommes importantes pour des jouets technologiques modernes destinés aux enfants, mais sans éducation à la pensée appliquée, cela sera coûteux et inutile. Il est donc essentiel de bien comprendre l'importance d'utiliser les bons outils pédagogiques », a ajouté le ministre à propos de l'enseignement des STEM.
La nouvelle année scolaire commence également à mettre en œuvre la résolution sur l'universalisation de l'éducation préscolaire pour les enfants de 3 à 5 ans et le nouveau programme d'éducation préscolaire (si le programme est signé et promulgué à temps) avec de grandes exigences en matière d'enseignants, d'installations, de matériel pédagogique, etc.
Parallèlement à cela, revoir le modèle des centres de formation continue - enseignement professionnel, émettre des instructions pour unifier le modèle de fonctionnement de ces centres.
La construction de 248 écoles pour les communes frontalières est une tâche politique importante et urgente. Le ministre a demandé aux directeurs des départements de l'Éducation et de la Formation de conseiller les responsables provinciaux et municipaux sur la mise en œuvre de ce projet, afin de disposer des meilleurs internats.
Tenter d'atteindre l'équité dans l'éducation
Lors de la conférence, le ministre a également abordé un certain nombre de questions qui préoccupent les autorités locales. En particulier, concernant les questions relatives au personnel, il a été convenu jusqu'à présent que la nomination des directeurs et directeurs adjoints des établissements d'enseignement des communes/arrondissements relève de la compétence de ces dernières ; le recrutement, la mutation et l'affectation des enseignants relèvent de la responsabilité du secteur de l'éducation, conformément à la loi sur les enseignants.
Concernant l'enseignement général, le ministre a insisté sur les efforts visant à instaurer l'équité dans l'éducation. Selon lui, investir trop dans certaines écoles, en recherchant la qualité et la singularité, peut permettre d'obtenir de nombreuses récompenses, d'attirer de nombreux bons élèves et de répondre aux besoins d'apprentissage de qualité de certains parents. Cependant, cela crée également une forte pression lors de l'examen d'entrée en seconde et ne garantit pas une réflexion sur l'équité dans l'éducation. Le ministre a partagé l'avis selon lequel il ne faut pas affecter de bons enseignants ni accorder de traitement préférentiel à certaines écoles pour garantir un enseignement général à la fois « public », « égalitaire » et « universel » ; le système public doit être « égalitaire », non nivelant, mais appliqué de manière équitable. Les lycées spécialisés doivent encore se développer, mais ils doivent être le lieu idéal pour former et développer les talents, et ces talents nécessitent un investissement particulier.
A l'équipe, notamment aux Directeurs du Département de l'Education et de la Formation, le Ministre souhaite une participation rapide et synchrone ainsi qu'une innovation dans le même esprit pour être le moteur du développement.
On dit souvent que l'éducation, c'est planter un arbre pour cent ans. C'est pourquoi une vision est essentielle. Une vision pour construire une école, une vision pour résoudre un problème, une vision pour améliorer les politiques… Si la vision est à court terme, il est impossible de planter un grand arbre pour cent ans. De nombreuses tâches difficiles nous attendent. Aller peut ou non atteindre notre destination, mais ne pas aller n'atteindra jamais notre destination. J'espère que nous nous mettrons bientôt au travail et que nous préparerons le meilleur état d'esprit possible pour une nouvelle année scolaire cruciale pour le secteur de l'éducation », a déclaré le ministre.
Source : https://giaoducthoidai.vn/tiep-tuc-doi-moi-sau-rong-hoan-thanh-su-menh-ve-vang-trong-nam-hoc-moi-post741940.html
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