Magasin vendant des fournitures agricoles et des médicaments vétérinaires dans la ville de Nong Cong.
M. Hoang Huu Hien, du village de Ngoc Son, commune de Luong Son (Thuong Xuan), a déclaré : « Ma famille élève actuellement 6 truies et 70 porcs, soit environ 3 portées par an. Pour que les porcs grandissent en bonne santé, je dois utiliser de nombreux vaccins et antibiotiques pour prévenir et traiter des maladies telles que l'anthrax, la pneumonie, la diarrhée, les infections respiratoires et intestinales… J'espère donc que les autorités compétentes géreront efficacement le commerce des médicaments vétérinaires afin que les éleveurs puissent éviter d'acheter des médicaments contrefaits et de mauvaise qualité. »
Avec un cheptel total de 123 000 buffles, 225 000 vaches, un cheptel estimé à 1,32 million de porcs et un cheptel estimé à 28,5 millions de volailles, les fermes, ranchs et élevages de la province doivent chaque année utiliser une grande quantité de médicaments vétérinaires, de produits chimiques, de vaccins, etc. Actuellement, la province compte 425 établissements agréés de vente de médicaments vétérinaires et 10 établissements de production d'aliments pour animaux répartis dans la plupart des localités. Grâce à une bonne gestion des activités et de la vente de médicaments vétérinaires, elle a contribué à accroître l'efficacité de la production des éleveurs. Conformément à la réglementation sur les conditions d'exercice de la médecine vétérinaire, les agents et les magasins doivent remplir un certain nombre de conditions, telles que : une adresse commerciale fixe, une enseigne claire, un code d'entreprise, des registres pour le suivi des importations et des exportations de marchandises, et garantir les conditions de stockage des médicaments. Les chefs d'entreprise et les vendeurs directs doivent posséder un certificat d'exercice vétérinaire conformément à la réglementation. Cependant, la gestion du commerce de médicaments vétérinaires dans la région rencontre encore de nombreuses difficultés en raison de la liste trop longue des médicaments vétérinaires autorisés. Les pharmacies sont dispersées dans les localités, de sorte que la surveillance, le suivi et l'analyse des échantillons sont également limités.
Afin de renforcer la gestion du secteur de la médecine vétérinaire, le Département provincial de l'élevage et de la médecine vétérinaire collabore régulièrement avec les agences compétentes et les autorités locales pour réviser, mettre à jour la liste et promouvoir la propagande, la diffusion et la vulgarisation des réglementations relatives à la gestion, au commerce et à l'utilisation des médicaments vétérinaires et des aliments pour animaux pour l'ensemble des établissements d'élevage et vétérinaires de la province. Parallèlement, il s'agit de renforcer l'inspection et le traitement des infractions administratives conformément à la réglementation pour les établissements ne remplissant pas les conditions de production et de commercialisation de médicaments vétérinaires et d'aliments pour animaux, et de prévenir et de traiter rapidement les actes de production, de commercialisation et de transport de médicaments vétérinaires, de médicaments vétérinaires aquatiques et d'aliments pour animaux contraires à la loi. L'inspection porte principalement sur l'application de la réglementation relative à la médecine vétérinaire, aux vaccins, aux produits chimiques, aux listes de médicaments, aux certificats d'autorisation de commercialisation de médicaments vétérinaires et aux conditions d'exploitation des magasins.
Depuis le début de l'année, le Département provincial de l'élevage et de la médecine vétérinaire coordonne les inspections et le prélèvement d'échantillons afin de contrôler la qualité des médicaments et des aliments pour animaux dans les établissements de vente de médicaments et d'aliments pour animaux de la province. Au cours des six premiers mois de 2025, le Département a prélevé 50 échantillons de crevettes à pattes blanches sur les marchés de huit districts et villes afin de surveiller les résidus d'antibiotiques ; 120 échantillons d'écouvillons rectaux de porcs dans des abattoirs de dix localités afin de surveiller la résistance aux antibiotiques. L'échantillonnage visant à surveiller l'utilisation et la résistance aux antibiotiques dans l'élevage et l'aquaculture vise à analyser les échantillons et à détecter les résidus d'antibiotiques dans l'organisme du bétail ; à vérifier si les antibiotiques sont utilisés à bon escient pour traiter les maladies et à la bonne dose, ainsi qu'à détecter l'utilisation d'antibiotiques interdits ou une utilisation inappropriée. Parallèlement, des échantillons sont testés pour détecter les bactéries résistantes aux antibiotiques courants ; et à surveiller l'apparition et la propagation de la résistance aux antibiotiques dans les élevages. C'est sur cette base que les autorités prennent des mesures pour gérer, contrôler et utiliser les antibiotiques de manière appropriée. Cela permet d'empêcher le commerce et la production de produits contrefaits, de mauvaise qualité et d'origine inconnue, et de garantir l'absence de substances interdites ou de résidus toxiques susceptibles de nuire au bétail et aux consommateurs. Ce faisant, nous contribuons à la prévention et au contrôle des épidémies dans les troupeaux.
Une gestion rigoureuse des activités de médecine vétérinaire est nécessaire dans l'élevage. Pour atteindre une efficacité optimale, elle requiert des efforts considérables de la part des éleveurs, des industriels, des entreprises et des secteurs connexes. C'est également l'un des facteurs clés du développement durable de la filière élevage.
Article et photos : Minh Ha
Source : https://baothanhhoa.vn/siet-chat-quan-ly-kinh-doanh-thuoc-thu-y-252908.htm
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