Le nouveau Congrès américain marque des « premières » pour les législateurs LGBTQ+

La 119e Chambre des représentants des États-Unis a marqué des étapes importantes pour les membres LGBTQ+ après l'investiture du 3 janvier.

ABC News a rapporté qu'après son investiture le 3 janvier, Sarah McBride est devenue la première députée ouvertement transgenre du Congrès américain, représentante de l'État du Delaware. Auparavant, elle était législatrice au Sénat de cet État et a également été la première personne transgenre à y siéger.

Le président de la Chambre des représentants des États-Unis, Mike Johnson (à gauche), a rencontré Sarah McBride, la première membre transgenre du Congrès américain, le 3 janvier.

Julie Johnson, qui deviendra la première députée LGBTQ+ issue d'un État du Sud, représentera le Texas à la Chambre des représentants. Elle siège à l'assemblée législative du Texas depuis 2018. Durant sa campagne, elle a mis en avant son soutien à la législation anti-LGBTQ+. Emily Randall, représentante de l'État de Washington depuis 2018, deviendra quant à elle la première Latino-Américaine LGBTQ+ à siéger à la plus haute instance législative des États-Unis. Les politiques de Mme Randall portent notamment sur les soins de santé, l'égalité en matière d'éducation et la protection des minorités.

Selon l' Advocate , le 119e Congrès américain (2025 - 2027) compte 13 membres du Congrès LGBTQ+, soit le nombre record du 118e Congrès.

Ces dernières années, les responsables fédéraux et locaux des États-Unis ont mis en garde contre la montée des violences envers la communauté LGBTQ+. Au Congrès, Mme McBride a dû faire face à une certaine opposition de la part de ses collègues, notamment de la représentante de Caroline du Sud Nancy Mace, qui a proposé un projet de loi visant à interdire aux femmes transgenres d'utiliser les toilettes réservées aux femmes au Capitole, affirmant qu'il avait été « entièrement » proposé en réponse à l'entrée de Mme McBride au Congrès. Le projet de loi a depuis été abandonné.

Selon le règlement intérieur de la Chambre, le président de la Chambre est habilité à établir des « règlements généraux » pour les installations de la Chambre. Le président de la Chambre, Mike Johnson, a déclaré un jour que les femmes transgenres ne pouvaient pas utiliser les toilettes ni les vestiaires réservés aux femmes dans les bâtiments de la Chambre, bien qu'il n'existe aucun document spécifique.

« Je ne suis pas ici pour me battre pour des toilettes », a déclaré McBride. « Je suis ici pour défendre les habitants du Delaware et pour réduire le fardeau financier des familles. Comme mes collègues, je respecterai les règles établies par le président Mike Johnson, même si je ne suis pas d'accord. »

Source : https://thanhnien.vn/quoc-hoi-my-khoa-moi-ghi-nhan-nhung-lan-dau-cho-cac-nghi-si-lgbtq-185250104153438408.htm