Identifier les « goulots d'étranglement » dans la législation est difficile, et la modifier dans un contexte de contraintes de temps et d'exigences pratiques urgentes l'est encore plus. Cependant, face aux impératifs de la vie quotidienne, le gouvernement s'efforce actuellement de finaliser plusieurs projets de loi à temps pour les soumettre à l'Assemblée nationale pour examen lors de sa 8e session en octobre 2024. À cette occasion, Thoi Dai s'est entretenu avec le vice-Premier ministre et ministre des Finances, Ho Duc Phoc, au sujet de ce sujet.
-Monsieur, quelle est la raison pour laquelle la modification de certaines lois économiques est devenue si urgente ?
Comme nous le savons tous, les activités économiques sont régies par un certain nombre de lois, dont certains domaines spécifiques sont directement réglementés par la loi à chaque étape, chaque processus et chaque contenu de travail, et ce, pour toutes les parties prenantes. Disposer d'une loi réglementaire est généralement une bonne chose, mais cette bonne idée ne se concrétise que si la loi est véritablement adaptée au cours de la vie. À l'inverse, un décalage entre la loi et la pratique, inadapté aux exigences des différents contextes, ne fera que créer des obstacles et avoir des conséquences indésirables sur certains secteurs de l'économie.
Le vice- Premier ministre Ho Duc Phoc a déclaré que lorsque les goulots d'étranglement dans la loi seront supprimés, les conditions seront réunies pour libérer des ressources afin de promouvoir un développement économique durable. |
Face aux problèmes spécifiques de la situation actuelle et aux retours d'expérience des pratiques de gestion, plusieurs domaines doivent être adaptés aux lois en vigueur, sous peine de créer des obstacles aux activités d'investissement, affectant ainsi l'économie et la société en général. Par conséquent, pour promouvoir le développement et réaliser des avancées significatives durant cette période, il est essentiel de lever ces obstacles.
-Sur quelles lois le gouvernement va-t-il se concentrer, monsieur ?
Tout d'abord, la Loi sur l'investissement public. Cette modification comportera les modifications suivantes : premièrement, les projets du groupe A seront confiés au ministre et au président du Comité populaire provincial. Deuxièmement, les indemnités pour le déblaiement des sites, quel que soit le type de projet, seront séparées en projets indépendants. Troisièmement, il sera possible d'utiliser les sources de dépenses ordinaires pour établir et ajuster la planification des projets. Quatrièmement, le plan d'investissement public à moyen terme garantira l'équilibre budgétaire tout au long de la période. La gestion financière du budget en cours d'année sera assurée conformément aux procédures en vigueur si d'autres sources de dépenses ordinaires existent. En revanche, les dépenses d'investissement devront être établies à partir d'un projet, d'un devis, d'un appel d'offres, etc. Il est également nécessaire de renforcer la décentralisation et, s'agissant des capitaux de l'aide publique au développement (APD), si les fonds et le volume sont disponibles, ils seront décaissés hors des limites du plan.
-C'est le cas de la loi sur l'investissement public, mais qu'en est-il des autres domaines, monsieur ?
La loi sur le budget de l'État prévoit un premier ajustement important : le budget d'un niveau peut être utilisé pour financer les dépenses d'un autre niveau. Deuxièmement, si les projets du gouvernement central concernent une localité, celle-ci peut utiliser son budget pour les réaliser. Troisièmement, les sources de dépenses, telles que les dépenses courantes, peuvent être utilisées pour réparer, moderniser et construire de nouveaux projets nécessaires. Quatrièmement, la gestion de l'aide et des capitaux de parrainage est décentralisée pour des investissements ciblés et des investissements de développement. Cinquièmement, les localités peuvent utiliser leurs budgets locaux ou l'aide étrangère pour soutenir les unités frontalières. Un autre élément important est que les budgets sont soutenus pour les entreprises, les organisations et les particuliers par des fonds extrabudgétaires, par exemple pour soutenir les entreprises concernées par l'impôt minimum mondial ou pour fournir des capitaux supplémentaires aux entreprises publiques.
-Monsieur, récemment, il y a eu de nombreuses critiques mitigées sur l'efficacité des appels d'offres. La loi sur les appels d'offres sera-t-elle donc modifiée cette fois-ci ?
- Oui, il en va de même pour la loi sur les appels d'offres. Cet amendement visera à accroître le nombre d'appels d'offres désignés, à renforcer la décentralisation, à simplifier les procédures administratives et à accroître les appels d'offres en ligne pour améliorer la transparence.
-Monsieur, une grande préoccupation aujourd’hui est de savoir si, dans un délai aussi court, la qualité des projets de loi pourra être garantie lorsqu’ils seront présentés à l’Assemblée nationale lors de la prochaine session d’octobre ?
Certes, le temps est limité, mais c'est pourquoi la qualité des projets de loi doit être optimale. Nous devons être attentifs aux commentaires et aux contributions afin de promouvoir la sagesse de la communauté et des organismes concernés. Parallèlement, nous devons garantir une application rigoureuse du processus législatif, définir clairement l'état d'avancement du dépôt des projets de loi et garantir le respect des exigences de l'Assemblée nationale et du Gouvernement.
L’objectif principal ici est de modifier la loi pour éliminer rapidement et précisément les obstacles, libérant ainsi des ressources pour atteindre des objectifs de croissance élevés, résoudre les problèmes d’emploi, augmenter les recettes budgétaires… et ainsi jeter les bases d’un développement économique durable.
-Merci beaucoup!
Source : https://thoidai.com.vn/pho-thu-tuong-ho-duc-phoc-phai-sua-luat-de-thao-go-nhung-vuong-mac-204435.html
Comment (0)