Face aux exigences urgentes de réforme institutionnelle, chaque responsable ne devrait pas peser le pour et le contre. La seule façon d'avancer est d'avancer, et un avenir radieux nous attend.
Je me souviens encore du ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement, créé le 5 août 2002, qui regroupait plusieurs directions générales et départements du gouvernement ou d'autres ministères spécialisés. Ce fut le dernier ministère créé pour supprimer les directions générales du gouvernement et mettre à jour la feuille de route pour le développement durable approuvée lors du Sommet mondial de Rio de Janeiro (Brésil) en 1992.
L'histoire humaine a montré que depuis la fin de la période de chasse et de cueillette, les humains ont su utiliser leur travail pour impacter la terre sous forme de culture et d'élevage pour ouvrir l'ère agricole qui a duré cinq à sept mille ans.
Ensuite, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le processus d'industrialisation a débuté et, après seulement 150 réponses, les populations ont compris que ce processus était lié à l'exploitation des ressources naturelles très limitées à des fins lucratives. Depuis, en 1992, la communauté internationale a convenu de modifier les modes d'exploitation des ressources naturelles afin de préserver l'environnement. Le Sommet mondial de 1992 constitue ainsi un signal d'alarme pour inciter les populations à changer leurs modes de développement et à s'enrichir durablement.
Depuis lors, d'innombrables conférences internationales sur le développement durable ont été organisées dans le monde entier, et les pays se sont donnés pour mission de gérer rigoureusement l'exploitation des ressources naturelles afin de protéger l'environnement. De nombreux pays, dont le Vietnam, ont créé le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement pour déterminer la bonne voie à suivre pour se développer. L'exploitation des ressources naturelles est la cause et la qualité de l'environnement le résultat.
Lorsque l'Assemblée nationale a décidé de créer le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement, j'ai été nommé vice-ministre. J'avais encore cinq ans de carrière à exercer pour assister le ministre sur les questions foncières, topographiques et cartographiques. Le ministre m'a également confié la responsabilité de ces deux domaines d'activité. Titre d'une licence de mathématiques, j'ai ensuite opté pour une spécialisation en mathématiques appliquées à la recherche en information géographique.
Durant mon mandat au Département général de l'administration territoriale, le directeur général m'a confié la responsabilité des sciences, des technologies et de la coopération internationale. J'ai trouvé le travail satisfaisant, pas trop exigeant pour mes capacités. J'ai dirigé et mis en œuvre directement l'application de la technologie de positionnement global par satellite GPS (pour déterminer les coordonnées de points à la surface du globe), de la télédétection (pour capturer des images de la surface terrestre à partir d'appareils mobiles afin de construire un modèle de la surface terrestre), et des SIG (pour créer et exploiter des bases). de données géographiques). J'ai également dirigé la construction du Système national de référence et du Système de coordonnées VN-2000 pour répondre aux normes techniques internationales, ainsi que le processus numérique de production d'informations géographiques. L'accomplissement d'autant de tâches en huit ans m'a également conforté dans l'intérêt de mon travail.
En entrant au ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement, j'ai dû assumer des tâches supplémentaires dans le domaine de la gestion des terres, qui m'étaient jusque-là très inconnues. À l'époque, la gestion des terres dans notre pays n'était pas vraiment axée sur la technologie, mais concernait principalement des questions sociales et politiques. À l'époque, je ne voyais qu'une difficulté fondamentale : la terre est un domaine qui illustre l'opposition théorique farouche entre socialisme et capitalisme. Que faire dans cette « situation difficile » ?
De plus, que l'immédiate est d'élaborer soit la loi foncière de 2003 pour remplacer celle de 1993, dont de nombreux éléments sont encore inadaptés aux mécanismes du marché. Le temps presse, la tache est complexe et la théorie manque de transparence. Pour y parvenir, il ne me reste qu'une seule solution : étudier la structure juridique ; étudier l'impact de la loi sur les responsables, sur la population et sur l'appareil économique ; apprendre à rédiger des lois simples et faciles à comprendre ; et comprendre comment surmonter les divergences théoriques afin de trouver un terrain d'entente acceptable par tous. J'ai trouvé un moyen de combiner logique mathématique et logique dialectique pour résoudre les problèmes sociaux liés à la terre.
En fait, jusqu'à présent, aucun ouvrage n'a été écrit sur les questions foncières dans les paiements en transition d'une économie subventionnée vers une économie de marché. En apprenant auprès d'amis, de collègues, d'experts, d'entreprises et de particuliers, j'ai découvert deux experts au ministère de l'Agriculture et du Développement rural qui possèdent une connaissance approfondie des questions foncières : les Dr Dang Kim Son et Nguyen Do Anh Tuan. J'ai beaucoup appris d'eux lors de l'élaboration de la loi foncière de 2003. Ce sont de merveilleux souvenirs de gestion dans un pays en transition économique.
Actuellement, notre Parti et notre État mettent résolument en œuvre une politique d'innovation institutionnelle, notamment par la réorganisation de l'appareil de gestion. Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement ont fusionné pour ancien le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement. Chaque secteur dispose d'un département responsable de la gestion, lequel et chaque secteur exerce ses activités conformément au contenu prescrit, sous la direction politique du ministre.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique d'innovation institutionnelle actuelle, de nombreux avis divergents quant à la rationalité de la création de nouveaux ministères. Ces opinions sont également fondées sur la théorie de l'économie subventionnée, mais nous empruntons les mécanismes du marché pour nous développer ; il est donc nécessaire d'adopter une approche axée sur l'économie de marché. Dans ce contexte, nous devons tenir compte des quatre lois de l'offre : la demande, la concurrence (saine), la valeur et les Bénéfices. L'organisation des ministères du secteur économique doit permettre une gestion aisée et adaptée.
Face aux exigences urgentes de réforme institutionnelle, chaque responsable ne devrait pas peser le pour et le contre. La seule façon d'avancer est d'avancer, et un avenir radieux nous attend.
Source : https://baotainguyenmoitruong.vn/Giao-su-dang-hung-vo-nho-ve-nhiem-ky-dau-tien-cua-bo-tai-nguyen-va-moi-truong-387234.html
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