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Tissage du lin – Patrimoine culturel H'Mong

Việt NamViệt Nam17/07/2024


L'une des règles strictes du peuple Hmong est le code vestimentaire : la jeune fille Hmong doit coudre sa propre robe lorsqu'elle entre dans la maison de son mari et porter le costume traditionnel à sa mort afin que ses ancêtres puissent reconnaître ses descendants. Pour cette simple raison, le métier de tisserand du lin existe encore dans chaque maison et village de cette ethnie.

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Ha Giang – le plateau rocheux – attire non seulement les touristes nationaux et internationaux par ses vastes champs de fleurs de sarrasin, ses cols de montagne sinueux et ses charmants champs en terrasses pendant la saison du riz mûr, scintillants pendant la saison des eaux torrentielles, et ses immenses chaînes de montagnes, mais aussi par ses riches caractéristiques culturelles traditionnelles des minorités ethniques.

Pour les Hông de la commune de Lung Tam, district de Quan Ba, province de Ha Giang, le lin est un symbole culturel. Les habitants perpétuent le métier traditionnel de tissage du lin, utilisant des matériaux naturels et des procédés manuels.

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Le métier de tisserand du lin du peuple Mong a une très grande importance pour la culture traditionnelle de la nation, une preuve vivante de la diligence et du travail acharné du peuple qui a surmonté toutes les difficultés et les rigueurs de la nature pour construire une vie de plus en plus belle.

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Selon les anciens locaux, lorsque les filles Mong atteignent l'âge adulte, leurs familles leur offrent leur propre terre pour cultiver du lin. Avant de se marier, elles doivent apprendre à tisser le lin. Lorsqu'elles emménagent chez leur mari, leur belle-mère offre à leur belle-fille un ensemble de lin. La jeune mariée offre à sa belle-mère l'ensemble de lin qu'elle a tissé et cousu.

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Tisser du lin témoigne également de dextérité et de diligence, et est devenu l'un des critères d'évaluation du talent et de la vertu d'une femme. Les Mong croient que le lin permet de relier les descendants à leurs ancêtres.

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La principale matière première pour le tissage du lin est le lin. Les plants de lin sont récoltés environ deux mois après la plantation. Récoltés tôt, les fibres seront dures. Récoltés tard, l'écorce sera difficile à peler. Lors du pelage, il est conseillé de le placer à l'abri du soleil et du vent afin d'éviter qu'elle ne colle au tronc.

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Après séparation, la balle de lin est pilée au mortier jusqu'à ce qu'elle s'enroule. Les fibres sont ensuite assemblées en les roulant directement sur une main ou un bâton de bois, en les reliant bout à bout et racine à racine, en veillant à ce que les joints soient de largeur égale. Après assemblage, les fibres de lin sont trempées dans de l'eau froide pendant 15 à 20 minutes, puis placées sur un métier à filer.

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Pour obtenir une belle pièce de tissu, l'artisan doit aimer son métier, être patient et habile. Les fibres de lin doivent être régulières dès la séparation, afin que le tissu soit durable et beau. Après séparation, les fibres de lin sont pilées pour les assouplir, puis assemblées pour créer de longues fibres. Les Hômông ont également inventé un outil de filage qui combine les mains et les pieds pour filer quatre fibres de lin simultanément.

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Le fil est ensuite placé dans un métier à filer pour être déroulé et mis en faisceaux, puis bouilli dans de la cendre de bois, trempé et lavé. Ce processus est répété jusqu'à ce que le lin soit blanc, puis séché et placé sur un métier à tisser. Une fois le fil placé sur le métier, l'ouvrier compte le nombre exact de fils en fonction de la largeur du tissu.

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Les Hômôngs tissent encore leurs tissus à la main sur des métiers à tisser. Le processus est généralement confié à des artisans expérimentés et âgés, capables de traiter les fils cassés ou abîmés.

Le tissu fini est placé entre une dalle de pierre et un pilier en bois. L'ouvrier, debout sur la dalle, le déroule d'avant en arrière jusqu'à ce que toute la surface du tissu soit aplatie, douce et lisse. Il le trempe ensuite dans de la cendre de bois pendant une semaine pour le blanchir, puis le sèche. Un beau lin doit avoir des fils réguliers, blancs et lisses. Le lin est résistant et absorbe l'humidité, ce qui le rend frais au porter.

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