États-Unis : les créances douteuses dépassent les réserves des grandes banques

Dans les grandes banques américaines, les prêts immobiliers commerciaux douteux ont dépassé les provisions pour pertes après la forte augmentation des retards de paiement liés aux bureaux, aux centres commerciaux et à d'autres propriétés.

Les réserves moyennes de JPMorgan Chase, Bank of America, Wells Fargo, Citigroup, Goldman Sachs et Morgan Stanley sont passées de 1,60 $ à 90 cents pour chaque dollar de dette immobilière commerciale en souffrance depuis au moins 30 jours, selon les données de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC).

Les grandes banques américaines ont plus de créances douteuses que de réserves. Photo : FT MONTAGE/BLOOMBERG

Les superviseurs bancaires de la Réserve fédérale et les régulateurs se concentrent désormais sur la surveillance étroite des prêts immobiliers commerciaux des banques, y compris les rapports sur les risques et les dispositions appropriées en matière de capital pour limiter les pertes potentielles futures sur les prêts immobiliers commerciaux.

Dans l’ensemble du système bancaire américain, la valeur des prêts en souffrance liés aux bureaux, aux centres commerciaux, aux appartements et autres propriétés commerciales a atteint 24,3 milliards de dollars, soit plus du double de l’année dernière.

Selon les données de la FDIC, les banques américaines détiennent désormais 1,40 $ de réserves pour chaque dollar de prêts immobiliers commerciaux en souffrance, contre 2,20 $ il y a un an. Les banques les moins assurées sont exposées à des pertes potentielles sur prêts immobiliers commerciaux depuis plus de sept ans.

PERLE

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