L'objectif de croissance de 8% est une grande détermination du Gouvernement et nécessite des solutions synchrones et drastiques, allant du perfectionnement des politiques à la suppression des « goulots d'étranglement » pour les entreprises.
La 9ème session extraordinaire de la 15ème Assemblée nationale a récemment discuté du projet visant à compléter l’objectif de développement socio -économique pour 2025 avec un chiffre de croissance ambitieux de 8% ou plus.
Cet objectif démontre la grande détermination du gouvernement à créer une dynamique pour la prochaine phase de développement révolutionnaire, mais pose également de nombreux défis, nécessitant des solutions synchrones et drastiques.
Déterminé à percer
Selon le programme de la 9e session extraordinaire de la 15e Assemblée nationale, le ministre du Plan et de l'Investissement, Nguyen Chi Dung, a présenté le projet visant à atteindre une croissance du PIB national de 8 % ou plus en 2025. L'objectif est de contribuer à créer des bases solides pour atteindre un taux de croissance à deux chiffres sur une période suffisamment longue, à partir de 2026.
Le point fort souligné par le Commandant du Secteur de la Planification et de l'Investissement est la croissance rapide mais durable, le maintien de la stabilité macroéconomique, le contrôle de l'inflation, la garantie des grands équilibres tout en développant simultanément de manière harmonieuse l'économie et la société, la protection de l'environnement et la garantie de la défense et de la sécurité nationales.
Avec ce scénario de croissance ambitieux, le ministre Nguyen Chi Dung a déclaré que les objectifs de croissance correspondants pour le secteur industriel et de la construction sont d'environ 9,5 % ou plus (dont l'industrie de transformation et de fabrication augmentera de 9,7 % ou plus), les services d'au moins 8,1 % et l'agriculture, la sylviculture et la pêche d'au moins 3,9 %. Parallèlement, les secteurs économiques connaîtront une croissance supérieure d'environ 0,7 à 1,3 % à celle de 2024.
En marge de la séance de l'Assemblée nationale du 12 février, le délégué Phan Duc Hieu (délégation Thai Binh, membre permanent de la Commission économique de l'Assemblée nationale) Nous saluons le gouvernement qui s’est fixé des objectifs de croissance faisant preuve de détermination dès le début de l’année.
Par ailleurs, M. Hieu a déclaré que dans les présentations du Premier ministre à l'Assemblée nationale, le mot « s'efforcer » n'a pas été utilisé mais plutôt « percer résolument ».
M. Hieu estime donc que la fixation d’un objectif de croissance de 8 % démontre plus clairement la détermination du gouvernement et du gouvernement central.
« L'objectif de croissance est exprimé plus clairement par le chiffre de 8% par an et est très bienvenu », a partagé M. Hieu.
Cependant, atteindre cet objectif n'est pas chose aisée. M. Hieu a de nouveau souligné que, lors de sa définition, il sera également nécessaire de réviser et d'ajuster un certain nombre d'autres indicateurs. En particulier, les indicateurs relatifs au plafond de la dette publique et aux politiques budgétaire et monétaire n'ont pas encore été adaptés, ce qui rend cet objectif difficile à atteindre.
Un grand défi et un double bénéfice
Affirmant que l'objectif de croissance de 8 % constitue un défi de taille, M. Phan Duc Hieu a toutefois affirmé que s'il était atteint, le pays en bénéficierait grandement.
« Si l'objectif ci-dessus est atteint, ce sera une excellente chose. Car, premièrement, cela contribuera au succès de toute la période à venir. Deuxièmement, cela créera une base matérielle et immatérielle pour l'économie », a déclaré M. Hieu.
M. Phan Duc Hieu a approfondi son analyse en précisant que le fondement matériel est le taux de croissance et les chiffres financiers précis. Le fondement immatériel réside dans les réformes nécessaires à la réalisation de cet objectif.
Bien qu'il n'ait pas proposé de solutions concrètes, M. Hieu a exprimé l'espoir que le gouvernement présente plus clairement de nouvelles solutions pour atteindre l'objectif de croissance de 1 %. Il a souligné que les solutions actuelles de l'Assemblée nationale et du gouvernement restent valables et que des solutions nouvelles et créatives sont donc nécessaires pour relancer la croissance.
« Ces nouvelles solutions doivent démontrer des différences par rapport aux résolutions précédentes ou des changements dans les politiques actuelles. De plus, le contenu de la proposition du gouvernement sur ces nouveaux points reste flou et doit être clarifié afin de créer un consensus et une forte détermination au sein du système », a suggéré M. Hieu.
Par ailleurs, M. Hieu estime que le gouvernement devrait élaborer une solution globale pour stimuler l'économie. En effet, pour augmenter le PIB de 1 %, les pays ont souvent recours à des plans de relance. Ces plans ne doivent pas nécessairement être officiellement nommés, mais peuvent constituer un ensemble de mesures visant à soutenir la consommation, la production, l'activité et les exportations.
« Il n'y a pas de meilleure solution politique que la fiscalité. Cela implique de se concentrer sur le soutien aux entreprises. La première consiste à réformer l'impôt sur le revenu des personnes physiques afin d'augmenter le revenu disponible des citoyens et ainsi de stimuler la consommation. La deuxième consiste à revoir l'ensemble des politiques fiscales des entreprises. Si ce n'est pas vraiment nécessaire, nous ne devrions pas augmenter les impôts », a suggéré M. Hieu.
Par ailleurs, M. Hieu a déclaré qu'il était nécessaire de revoir et de modifier rapidement les réglementations qui augmentent les coûts pour les entreprises et rendent les investissements inefficaces. Il a cité l'exemple des dépôts dans certaines activités d'import-export, comme les chutes de papier. Selon lui, le niveau actuel des dépôts est trop élevé et n'est plus adapté à la situation actuelle, où les chutes de papier sont devenues une matière rare.
« À l'heure actuelle, ce sont les entreprises qui ont le plus besoin de soutien pour régler leurs démarches administratives, notamment en termes de délais. C'est un soutien précieux », a déclaré M. Hieu.
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