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Une guerre, plusieurs fronts

(Baothanhhoa.vn) - Près de deux ans après le 7 octobre 2023, la guerre, qui avait débuté comme une campagne de représailles, s'est transformée en un conflit d'usure prolongé. L'élargissement des fronts, l'impasse des négociations et la détérioration de la situation humanitaire ont créé une impasse militaire et politique à Gaza.

Báo Thanh HóaBáo Thanh Hóa25/08/2025

Une guerre, plusieurs fronts

Les infrastructures ont été détruites ou gravement endommagées. Photo : Izvestia

Bande de Gaza et Cisjordanie : un double objectif dans l’initiative du « Grand Israël »

Début août, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annoncé dans une interview à Fox News qu'Israël prévoyait d'« éliminer le Hamas », de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, puis de transférer la zone à une entité « non-Hamas ». Le lendemain, le cabinet de sécurité israélien approuvait le plan d'invasion de Gaza.

Depuis la mi-août, la stratégie militaire israélienne prend des allures de siège. Des frappes aériennes ont été lancées à Zeitoun, Shejaiya et Sabra ; des opérations de ratissage ont été menées à Jabalia ; et des dizaines de milliers de réservistes ont été mobilisés. L'armée israélienne (FDI) a confirmé avoir commencé à déployer des troupes terrestres aux abords de la ville de Gaza, dans le cadre de la prochaine phase de sa campagne. Mais face aux destructions massives d'infrastructures civiles et aux pénuries alimentaires, tout signe de stabilité est éclipsé par la menace d'une catastrophe humanitaire. Les organisations internationales ont mis en garde contre le risque d'une famine généralisée et ont signalé une augmentation du nombre de victimes civiles.

La situation à Gaza est indissociable des changements structurels en Cisjordanie. Le 23 juillet, le Parlement israélien a adopté une déclaration étendant la souveraineté à la Judée-Samarie et à la vallée du Jourdain. Puis, le 20 août, le gouvernement israélien a approuvé le projet E1, un plan visant à construire plus de 3 400 logements en Cisjordanie, suscitant des inquiétudes internationales quant à la perspective de la disparition d'un État palestinien.

Selon les observateurs, considérées globalement, les actions du gouvernement israélien à Gaza et en Cisjordanie ne constituent pas deux processus distincts, mais des éléments complémentaires d'une stratégie unifiée. À Gaza, l'objectif est un contrôle militaire étendu, sans voie claire vers la « remise des clés » à un gouvernement civil ; en Cisjordanie, il s'agit d'une série de changements sur le terrain visant à consolider la souveraineté à long terme.

Sans mécanisme légitime et viable de gouvernance civile, la bande de Gaza « post-Hamas » risque de devenir un « vide de pouvoir », où le succès militaire est facilement éclipsé par l'effondrement politique. Pendant ce temps, en Cisjordanie, des initiatives stratégiques comme le projet E1 et la déclaration de souveraineté élargie de la Knesset érodent la neutralité des négociations sur le statut, les déplaçant de la table diplomatique vers la scène locale. Plus l'écart entre ces deux fronts se réduit, plus les chances de parvenir à un accord mettant fin à la guerre par le biais des institutions plutôt que par une victoire militaire s'amenuisent.

L'opération militaire de Tsahal n'a pas encore été officiellement qualifiée d'« occupation », mais l'évolution de la situation sur le terrain suggère une implication profonde. Des forces blindées sont entrées dans la zone de Sabra, près du centre de la ville de Gaza, tandis que l'artillerie et des frappes aériennes ont été déployées pour dégager la voie. Les responsables militaires israéliens considèrent qu'il s'agit d'une phase préparatoire à une opération de plus grande envergure. Quelque 60 000 réservistes ont été mobilisés depuis début septembre, signe d'une campagne de longue haleine.

La vague de protestations s'amplifie

Cette escalade militaire a coïncidé avec d'importantes avancées diplomatiques. Le 18 août, le Hamas a informé les médiateurs égyptiens et qataris qu'il était prêt à accepter un cessez-le-feu temporaire : une pause de 60 jours dans les hostilités, la libération de dix otages survivants et la restitution des corps de dix-huit morts, en échange d'un assouplissement de la politique israélienne en matière de détention et d'une aide humanitaire. Israël a rejeté cette proposition, exigeant la restitution de tous les otages. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a ordonné de « raccourcir le délai nécessaire pour contrôler les derniers bastions » et de « vaincre le Hamas ».

Une guerre, plusieurs fronts

L'armée israélienne lance une opération militaire dans la bande de Gaza. Photo : Global Look Press

Cette stratégie véhicule clairement un message politique : soit le Hamas doit faire des concessions lors des négociations, soit Israël peut justifier son occupation de la ville de Gaza par la force. Cependant, il existe ici une contradiction fondamentale entre logique militaire et logique politique. Sans une structure politique claire pour l’après-guerre, définissant qui gouvernera Gaza et quels rôles et responsabilités, la campagne militaire israélienne risque de reproduire les problèmes non résolus des campagnes précédentes.

La déclaration publique du Premier ministre Netanyahou en août dernier, affirmant son attachement au concept du « Grand Israël », a suscité une vague de réactions dans les capitales arabes, non seulement sur le plan diplomatique, mais aussi stratégique. De leur point de vue, la combinaison d'une action militaire à Gaza et de l'expansion des colonies en Cisjordanie n'est plus une simple circonstance, mais une stratégie délibérée. En réalité, près de deux ans de conflit n'ont pas éliminé la menace du Hamas, et l'armée n'est pas entièrement d'accord. Selon Kan TV, l'état-major israélien a averti qu'une occupation à grande échelle entraînerait de lourdes pertes et pourrait affecter le sort des otages. Ils proposent une alternative : encercler Gaza et « briser » progressivement la structure du Hamas, plutôt que de l'attaquer de front.

L'opposition a lancé des avertissements à plusieurs reprises. Son chef, Yaïr Lapid, a déclaré un jour : « Une nouvelle occupation de Gaza est une mauvaise idée. » La pression politique sur le gouvernement israélien s'intensifie, tant au niveau national qu'international. Les partenaires occidentaux envisagent sérieusement la possibilité de reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre. Cette réponse est perçue comme une réponse stratégiquement équilibrée, condamnant à la fois l'extrémisme du Hamas et s'opposant aux actions militaires musclées d'Israël. Ainsi, plus nous nous rapprochons d'une victoire militaire à Gaza, plus la perspective d'une solution à deux États se concrétise sur la scène internationale.

Dans le contexte d'un conflit prolongé et d'un nombre croissant de victimes, l'urgence est non seulement de déterminer qui contrôle le terrain, mais aussi de trouver une issue politique viable et durable. Force est de constater que les opérations militaires israéliennes se déroulent dans un contexte humanitaire d'urgence : les infrastructures sont détruites, l'approvisionnement médical et alimentaire est perturbé, et des centaines de milliers de civils à Gaza vivent dans une insécurité extrême.

Une solution pacifique ne peut se limiter à la fin des combats ; elle doit inclure la reconstruction civile, la protection des droits humains et le rétablissement de la confiance entre les parties. Cela exige un engagement clair, non seulement des forces sur le terrain, mais aussi de la communauté internationale, en particulier des pays influents, pour mettre en place un mécanisme post-conflit légitime, viable et global.

Hung Anh (Contributeur)

Source : https://baothanhhoa.vn/mot-cuoc-chien-nhieu-mat-tran-259375.htm


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