La presse, avec sa fonction de surveillance et de critique de la société, est devenue une force importante en première ligne contre les « envahisseurs internes » (Sur la photo : les journalistes du journal et de la station de radio et de télévision Thanh Hoa travaillant au niveau local).
Pour que le rôle et la voix du peuple dans la lutte contre la corruption, le gaspillage et la négativité soient pleinement et efficacement promus, une étroite coordination entre les agences de presse et le peuple est nécessaire. Le Président Ho Chi Minh l'a clairement souligné : « Depuis que le Parti et le Gouvernement ont lancé le mouvement contre la bureaucratie, le détournement de fonds et le gaspillage par l'éducation , l'autocritique et la critique, les masses ont su critiquer, et la presse a publié des critiques des masses. » Il a également exigé que la presse « incite les masses à critiquer avec enthousiasme, tout en menant la critique des masses. Ainsi, le lien entre la presse et les masses sera plus étroit ; et le travail des masses et de la presse dans la formation des cadres sera également plus efficace. »
On constate que le Président Ho Chi Minh accordait une grande attention à la presse en général et à son rôle dans la lutte contre les « envahisseurs intérieurs ». La corruption, le gaspillage et la négativité sont contraires aux intérêts collectifs, à ceux du peuple et de la patrie ; ils corrompent la moralité humaine, en particulier celle des cadres, qui doivent plus que quiconque défendre, cultiver et pratiquer les vertus de diligence, d'économie, d'intégrité et de droiture. Cependant, la lutte contre « l'ennemi intérieur » n'étant pas facile, le Président Ho Chi Minh a souligné la nécessité d'un lien étroit entre la presse et le peuple. Ainsi, la presse n'est pas seulement la voix qui reflète les pensées et les aspirations du peuple dans la lutte contre la corruption, le gaspillage et la négativité ; elle est aussi une force d'avant-garde sur le front idéologique du Parti, et doit devenir une voix résolue pour l'État de droit, une voix d'opposition et de lutte contre la corruption et le gaspillage, qui corrompent les valeurs morales et gaspillent les ressources nationales.
La réalité de ces dernières années montre que, tandis que la lutte contre la corruption, le gaspillage et la négativité, ou campagne du « grand fourneau » comme on l'appelle, est de plus en plus promue par le Parti et l'État, le rôle de la presse est également de plus en plus valorisé. Notre Parti l'a clairement souligné : la force et le moteur de la lutte contre la corruption, le gaspillage et la négativité résident dans le consensus, le soutien, la réaction et la participation active du peuple, de l'ensemble du système politique et de la presse. Les agences de presse et la presse se sont activement impliquées, accompagnant le Parti, l'État et les organismes compétents dans la lutte contre la corruption, le gaspillage et la négativité ; elles ont à la fois propagé, combattu activement, détecté la corruption, le gaspillage et la négativité, et lutté activement pour réfuter les arguments déformés des forces hostiles concernant la prévention et la lutte contre la corruption, le gaspillage et la négativité.
La preuve la plus évidente du rôle important de la presse dans l'orientation de l'information et de l'opinion publique réside dans la diffusion d'informations opportunes, précises, objectives et honnêtes sur les affaires de corruption et les résultats de leur gestion par le secteur fonctionnel. Par exemple, l'affaire de corruption et les faits négatifs survenus à la société Viet A ont été rapidement et intégralement rapportés par la presse afin d'aider le public à comprendre l'affaire, et notamment les responsables centraux et locaux impliqués ont été rendus publics. Suite à cette affaire, des centaines de fonctionnaires et de membres du Parti ont été sanctionnés et poursuivis pénalement, y compris de hauts fonctionnaires (trois membres du Comité central du Parti, ministres, anciens ministres et secrétaires provinciaux du Parti ; trois vice-ministres ; trois officiers généraux des forces armées…). L'affaire s'est également déroulée au Département consulaire, au ministère des Affaires étrangères et dans plusieurs services connexes (40 accusés ont été poursuivis, dont deux vice-ministres, anciens vice-ministres, un assistant du vice-Premier ministre, deux vice-présidents des comités populaires de province et de ville, deux chefs de service, etc.). Par ailleurs, de nombreux cas négatifs survenus dans le secteur non étatique, notamment dans les domaines des valeurs mobilières, des obligations d'entreprises et des appels d'offres (Groupe FLC, Tan Hoang Minh, Van Thinh Phat, Société AIC, etc.), ont été largement relayés par la presse. Cela a non seulement permis de mieux comprendre la corruption et de la dénoncer plus fermement, mais a également permis de créer une base solide de confiance pour que le Parti et l'État puissent poursuivre la campagne de « mise en feu » visant à éliminer les germes de corruption de l'appareil public.
La « dégénérescence du pouvoir », ou plus précisément celle des fonctionnaires investis du pouvoir par le peuple, est source de corruption et de négativité. Par conséquent, seul un pouvoir enchaîné et étroitement surveillé peut s'opposer à la corruption et à la négativité. Notre Parti assure la supervision de l'exercice du pouvoir par l'inspection et la supervision du Parti, l'inspection et l'audit de l'État, la supervision des organes et des représentants élus, des instances judiciaires, du Front de la Patrie et de ses organisations membres, de la presse, du peuple et de la société. La presse est notamment considérée comme une forme de « soft power » qui a démontré une grande capacité de supervision du pouvoir, en veillant à la formation, à l'éthique et au style de vie des cadres et des membres du Parti, en particulier des dirigeants, et en leur donnant l'exemple. Parallèlement, elle détecte et dénonce les actes et comportements corrompus et négatifs afin de permettre aux agences compétentes de mener des inspections, des contrôles et de les traiter conformément aux dispositions de la loi. Parallèlement à cela, la presse joue également un rôle important dans la promotion des bonnes personnes et des bonnes actions, en combattant et en critiquant les opinions erronées et les comportements corrompus et négatifs ; en protégeant, en récompensant et en encourageant ceux qui luttent courageusement contre la corruption et la négativité...
La presse, par sa fonction de surveillance et de critique sociale, est devenue une force importante en première ligne contre les « envahisseurs intérieurs ». Elle contribue ainsi à l'édification et à la rectification du Parti, à la protection des acquis du développement socio-économique et à la préservation des valeurs morales et culturelles de notre nation.
Article et photos : Luu Kiet
Source : https://baothanhhoa.vn/luc-luong-quan-trong-nbsp-tren-tran-tuyen-chong-giac-noi-xam-252425.htm
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