Le processus de sortie du Royaume-Uni de l'UE (Brexit) a été officiellement achevé il y a cinq ans (le 31 janvier 2020). Lors du référendum décisif pour cette nation insulaire, organisé le 23 juin 2016, le pourcentage d'électeurs britanniques favorables au Brexit a atteint près de 52 %.
Les sondages de fin 2024 et début 2025 n'ont révélé que 44 % des sondés favorables au Brexit, dont 56 % souhaitant le retour de l'île dans l'UE. Mais il est trop tard pour avoir des regrets.
Le Brexit a libéré la Grande-Bretagne de tout lien juridique avec l'UE et libéré l'île de tout engagement envers le bloc à bien des égards. Mais il a également mis fin à
La Grande-Bretagne a besoin de plus de temps pour surmonter les conséquences négatives du Brexit
Depuis 47 ans et 30 jours, le Royaume-Uni a largement bénéficié de l'UE à bien des égards. Au cours des cinq dernières années, il n'a pas trouvé de nouvelles sources d'avantages susceptibles de compenser et de remplacer les bénéfices tirés de son appartenance à l'UE.
Depuis le Brexit, le Royaume-Uni a exploré de nouveaux marchés, mais pas suffisamment pour remplacer l'UE, et certainement pas suffisamment pour développer l'économie et la société et développer les échanges commerciaux avec plus de succès qu'avant le Brexit. Si le secteur des services reste stable, le secteur manufacturier de l'île a fortement décliné. Les exportations vers l'UE ont diminué de près de 30 %. Il existe une pénurie évidente de main-d'œuvre qualifiée. Les investissements étrangers au Royaume-Uni ont diminué, car l'environnement d'investissement sur l'île ne peut pas concurrencer celui des membres de l'UE.
Le Royaume-Uni a besoin de plus de temps pour surmonter les conséquences négatives du Brexit. Après cinq ans, le Royaume-Uni n'est pas encore contraint de réintégrer l'UE, mais ne peut s'empêcher de s'en rapprocher.
Source : https://thanhnien.vn/hoi-han-muon-mang-cua-nuoc-anh-18525020323252879.htm
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