Selon un correspondant de l'Agence VNA en Afrique, la plus grande campagne de fouilles archéologiques depuis l'indépendance du Maroc a été lancée sur le site de Sijilmassa, près de la ville de Rissani dans la région du Drâa-Tafilalet, au sud-ouest du Maroc.
Le projet, mené par l'Institut National des Sciences Archéologiques et du Patrimoine (INSAP), en collaboration avec des experts internationaux, notamment le professeur Asmae El Kacemi, vise à révéler pleinement le passé magnifique d'un important centre commercial médiéval.
De 2024 à 2025, les archéologues ont fouillé une zone d'environ 8 000 m2, en utilisant des technologies de pointe telles que la modélisation 3D et des drones haute résolution pour enregistrer et analyser l'architecture ancienne.
Grâce à cela, ils ont identifié la structure urbaine, y compris le réseau routier, les maisons, les tours défensives et les premières rues planifiées de Sijilmassa ; en particulier l'atelier monétaire en métal et de nombreux objets décoratifs en bois de la période alaouite - qui n'étaient jamais apparus dans les études précédentes.
Selon le Dr Lahcen Taouchikht (INSAP), les nouvelles découvertes décryptent l'organisation urbaine, le rôle économique et le symbole de pouvoir de Sijilmassa dans l'histoire de la région du Tafilalet et son lien avec le Sahara.
Il s'agit également de la plus grande campagne archéologique au Maroc après des fouilles qui se sont déroulées des années 1970 aux années 1990, menées à échelle limitée par des équipes américaines, françaises et italiennes.
En particulier, le projet de restauration et de préservation du site relique, d’un coût total estimé à environ 245,5 millions de dirhams (équivalent à 24,5 millions USD), est mis en œuvre par le ministère marocain de la Culture.
Le projet comprend la construction d’un parc archéologique, d’un musée, d’un centre de recherche moderne, d’un mur de protection et d’une station d’analyse scientifique.
Il s’agit d’un effort du gouvernement marocain pour restaurer le patrimoine de la célèbre ville antique qui était autrefois un carrefour commercial nord-africain, jouant un rôle clé dans la connexion avec les royaumes médiévaux du Ghana et du Sénégal.
Le gouvernement souhaite promouvoir Sijilmassa comme une destination culturelle et historique internationale, élevant la position du patrimoine marocain sur la carte mondiale du tourisme et de la recherche archéologique.
Source : https://www.vietnamplus.vn/he-lo-nhieu-phat-hien-lich-su-chua-tung-co-qua-cuoc-khai-quat-quy-mo-tai-maroc-post1051987.vnp
Comment (0)