Quitter New Delhi avec une série de documents signés, mais l'accord de relancer les négociations sur un accord de libre-échange (ALE) avec l'Inde est le résultat dont le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon est le plus satisfait.
Le Premier ministre indien Narendra Modi et le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon, le 17 mars. (Source : X) |
Les gouvernements néo-zélandais, tous partis confondus, prônent depuis longtemps un rapprochement avec l'Inde. En 2011, Wellington a même lancé une stratégie « Nouvelle-Zélande avec l'Inde » visant à faire de l'Inde un partenaire commercial, économique et politique essentiel pour la Nouvelle-Zélande.
Cependant, à l'heure actuelle, le chiffre d'affaires des échanges bilatéraux ne représente que 870 millions de dollars par an. Bien qu'elle sache que l'ALE peut lui apporter de nombreux avantages, l'Inde refuse, en raison de problèmes internes, de réduire les droits de douane sur l'industrie laitière, un secteur qui constitue la force de la Nouvelle-Zélande. Ainsi, vingt ans après le début des négociations entre les deux pays sur l'ALE, cet objectif reste lettre morte.
Mais l'économie néo-zélandaise est aujourd'hui confrontée à de nombreuses difficultés : l'inflation est en hausse et l'Inde subit les conséquences négatives de la nouvelle politique tarifaire du président américain Donald Trump.
Le Premier ministre néo-zélandais, Christopher Luxon, s'exprime lors du Forum économique Inde-Nouvelle-Zélande, le 18 mars à New Delhi. (Source : X) |
Dans le contexte complexe et instable actuel, la conclusion d'un accord de libre-échange semble être une solution mutuellement avantageuse. Si l'Inde peut diversifier ses marchés d'exportation et minimiser l'impact des nouvelles politiques tarifaires américaines, la Nouvelle-Zélande a la possibilité d'accéder à un marché de près de 1,5 milliard de personnes.
Si cet accord est signé, il constituera une avancée majeure dans les relations économiques entre l'Inde et la Nouvelle-Zélande. Grâce aux échanges commerciaux, les deux pays pourront dynamiser leurs économies, créer des emplois et accroître les revenus de leurs populations.
New Delhi et Wellington cherchent à « construire un nouveau pont » pour se rapprocher et la visite de Christopher Luxon a constitué la première étape vers cet objectif ambitieux.
Source : https://baoquocte.vn/thu-tuong-new-zealand-tham-an-do-chuyen-cong-du-bac-cau-308231.html
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