« La clé d'or » pour réaliser l'aspiration à une grande puissance

Le secrétaire général To Lam, chef du Comité directeur central sur la science , la technologie, l'innovation et la transformation numérique, a prononcé un discours.

Chers dirigeants et anciens dirigeants du Parti, de l’État et du Front de la Patrie du Vietnam.

Chers intellectuels, scientifiques, hommes d'affaires et tous les délégués présents à la conférence au Hall Central et aux points de connexion.

Le 18 mai 1963, dans l'historique salle Ba Dinh, se tint le premier Congrès de l'Association vietnamienne pour la diffusion des sciences et des technologies, marquant un événement important dans l'histoire des sciences et des technologies de notre pays. Dans son discours, le bien-aimé Président Ho Chi Minh souligna l'importance de la diffusion des sciences et des technologies, les considérant comme un moteur de la construction et du développement du pays. Il préconisa : « La science doit être associée à la production, au service du peuple. » Cet événement posa les bases du développement d'applications scientifiques au service de l'industrialisation et de la modernisation du pays.

Plus de six décennies plus tard, aujourd’hui, se tient la deuxième conférence nationale, avec une nouvelle ampleur et une nouvelle stature, reflétant la détermination de l’ensemble du système politique et du pays à promouvoir le développement de la science, de la technologie, de l’innovation et de la transformation numérique.

Comme nous le savons, la science et la technologie sont les moteurs clés de la croissance économique fulgurante de nombreux pays. Les succès obtenus aux États-Unis, en Chine, en Allemagne, au Japon et, plus récemment, en Inde, en Irlande, en Corée du Sud et à Singapour ont démontré le rôle de la science et de la technologie. Ces pays ont utilisé la technologie pour transformer leurs modèles économiques, promouvoir une productivité accrue et renforcer leur compétitivité mondiale.

Avec l'objectif de devenir un pays industriel moderne d'ici 2030 et un pays développé à revenu élevé d'ici 2045, nous devons considérer la science, la technologie, l'innovation et la transformation numérique comme des moteurs clés. C'est la clé, le facteur essentiel pour surmonter le piège du revenu intermédiaire et le risque de retard, tout en réalisant l'aspiration de notre nation à être forte et prospère. Cependant, le développement de la science, de la technologie et de la transformation numérique ne constitue qu'un moyen essentiel pour atteindre cet objectif. Les avancées et les innovations sont les facteurs magiques qui créent des miracles, car elles créent des avancées révolutionnaires, surmontent les obstacles et les limites actuels pour obtenir des résultats exceptionnels. Les avancées sont toujours nouvelles, efficaces, au-delà des limites et ont un grand impact (par exemple : en technologie : l'avènement des smartphones a changé la façon dont les gens communiquent et travaillent ; en économie : les modèles économiques basés sur des plateformes numériques telles qu'Uber, Airbnb, le commerce électronique... sont des avancées pour les industries traditionnelles ; la technologie d'édition génétique (CRISPR) est une avancée majeure en biologie, en médecine et en agriculture ; dans la société, les réformes dans l'éducation, les soins de santé, la littérature, les arts et les politiques de gestion entraînent d'énormes changements dans la qualité de la vie humaine).

La résolution 57 du Bureau politique a défini des orientations stratégiques et a été largement approuvée par les cadres, les membres du Parti, les scientifiques et le monde des affaires, tant au niveau national qu'international, la considérant comme un « contrat 10 » dans le domaine des sciences et des technologies. Ce soutien témoigne de la forte volonté de développement et de la détermination de la nation à s'élever. La conférence d'aujourd'hui témoigne du sens des responsabilités et du consensus de l'ensemble du Parti et du système politique. Grâce à une préparation minutieuse, nous sommes convaincus que les avancées scientifiques, technologiques, innovantes et numériques seront essentielles pour faire progresser le pays sur la voie de la réalisation de ses aspirations de développement.

Chers camarades et délégués,

Notre Parti et notre État ont toujours considéré la science et la technologie comme le facteur décisif et le fondement du développement durable du pays. Depuis le 4e Congrès, la science et la technologie ont été qualifiées de révolution et, jusqu'à présent, de politique nationale majeure. De nombreuses résolutions importantes, telles que les résolutions 20, 52 et 36, ont été adoptées, apportant des résultats positifs et contribuant au développement actuel du pays. Cependant, une analyse globale, sérieuse et objective révèle que la mise en œuvre des résolutions centrales n'a pas atteint les objectifs fixés, n'a pas été à la hauteur des attentes et n'a pas répondu aux exigences de développement. Il existe encore de nombreuses lacunes, limitations, barrières et goulots d'étranglement qui entravent le développement de la science et de la technologie, comme indiqué dans le rapport, depuis les institutions, les mécanismes, les politiques, les lois jusqu'aux ressources et aux moyens (les scientifiques consacrent trop de temps, environ 50 % de leur temps et de leurs efforts aux procédures ; les sujets de recherche n'ont pas de percées, les résultats ne peuvent pas être mesurés ; les ressources pour la science et la technologie sont limitées, notre budget pour la recherche et le développement est inférieur à 0,7 % du PIB, alors que la moyenne des pays développés est de 2 %, certains pays sont à 5 % ; nous ne sommes pas assez audacieux pour accepter les risques dans la recherche, nous ne pouvons pas commercialiser les produits, dans de nombreux cas, faire de la recherche est une forme d'« économie déguisée »...). La principale raison du manque de succès des Résolutions centrales réside dans l'organisation de la mise en œuvre. La résolution 57 ne remplace pas les résolutions précédentes mais peut être considérée comme une « Résolution pour libérer la pensée scientifique », une « Résolution pour mettre en œuvre les résolutions », une « Résolution d'action » avec des objectifs très spécifiques, une réflexion et des méthodes de travail innovantes, visant à réaliser des politiques, à supprimer les barrières, à libérer les capacités pour promouvoir des percées dans le développement scientifique et technologique, l'innovation et la transformation numérique, créant ainsi une base pour un développement fort du pays dans la nouvelle période.

Comment mettre en œuvre efficacement et rapidement la résolution ? Tous les niveaux, secteurs et localités doivent se retrousser les manches et se mettre au travail sans délai. Les politiques et solutions qu'elle contient doivent être rapidement institutionnalisées et la priorité doit être donnée à l'allocation de ressources suffisantes pour leur mise en œuvre.

Dans cet esprit, je propose que nous continuions à rechercher, perfectionner et approfondir les points de vue et orientations suivants :

Tout d'abord, concernant le point de vue : il faut toujours considérer attentivement l'investissement dans la science, la technologie, l'innovation et la transformation numérique comme une stratégie à long terme, en acceptant les retards et les risques de mise en œuvre. Considérez cela comme un investissement, et investir signifie accepter les gains et les pertes. Considérez les données comme une nouvelle ressource, l'air et la lumière d'une nouvelle ère et de nouveaux moyens de production ; la transformation numérique est un outil permettant d'innover dans les méthodes de production, les entreprises et les forces productives. L'innovation est la « baguette magique » pour parvenir à une prospérité durable, avec les scientifiques au cœur de ses préoccupations.

Des avancées majeures doivent être réalisées dans les sciences naturelles et sociales, qui constituent des espaces infinis, riches en espaces sauvages et en opportunités pour les intellectuels, les scientifiques et les travailleurs de transformer des pierres en riz. Nous devons désormais nous concentrer sur les domaines suivants : physique et énergie (la mécanique quantique a donné naissance à des produits appliqués tels que les microprocesseurs, les lasers, les nanotechnologies…) ; technologies de l’information et de la communication ; médecine et biologie (ADN, gènes, vaccins, 3D…) ; technologies spatiales ; matériaux, énergie et technologies environnementales (énergies renouvelables, batteries lithium-ion, captage et stockage du carbone…) ; inventions du vivant (3D, robots et automatisation, réalité virtuelle – RV et réalité augmentée – RA) ; technologie blockchain, Internet des objets (IoT) ; information géographique ; analyse culturelle numérique ; éducation et formation en ligne… Il est nécessaire de passer de l’application et de la maîtrise de la technologie au développement d’une capacité créative de rupture, en tirant parti des opportunités offertes par la révolution industrielle 4.0 pour « prendre des raccourcis, progresser » et maîtriser l’avenir. La mise en œuvre de la résolution doit se concentrer sur les questions pratiques que le pays exige, dont le marché et l'économie ont besoin. Les produits de la recherche doivent être commercialisés et protégés par le droit d'auteur.

Concernant l'action, il est nécessaire de clarifier ce que fait l'État ? Que font les entreprises ? Que font les intellectuels et les scientifiques ? Que font les citoyens ? Quels en sont les bénéfices ? L'État doit se concentrer sur quatre points : (1) Perfectionner les institutions et les lois pour réaliser des avancées et se développer ; (2) Construire un système d'infrastructures pour favoriser les avancées ; (3) Créer une ressource humaine riche et intelligente, dotée des capacités nécessaires pour réaliser des avancées ; (4) Assurer la sécurité, la sûreté des données, des secrets et du savoir-faire, garantir les droits de propriété intellectuelle, protéger la souveraineté nationale et se développer de manière indépendante.

Le secrétaire général To Lam, chef du Comité directeur central sur la science, la technologie, l'innovation et la transformation numérique, prononce un discours

Dans cet esprit, je propose et mets l’accent sur 8 tâches et solutions, en particulier des tâches révolutionnaires :

Le premier objectif est d'unifier la perception et l'action : faire du développement scientifique et technologique, de l'innovation et de la transformation numérique des tâches stratégiques de l'ensemble du Parti, du peuple et de l'armée. Le Comité central a montré l'exemple en action, le Programme d'action qui l'accompagne étant aujourd'hui pleinement mis en œuvre. Les comités du Parti et les autorités à tous les niveaux doivent concrétiser la Résolution par des plans concrets, en prenant les résultats de sa mise en œuvre comme critères d'émulation et de récompense. Toutes les tâches seront suivies et évaluées régulièrement ; les bonnes performances seront récompensées, tandis que les retards ou les violations seront critiqués et sanctionnés. Les dirigeants faibles et irresponsables seront remplacés immédiatement, afin de ne pas laisser le pays passer à côté d'opportunités de développement. Les comités du Parti, les autorités et les unités doivent élaborer des plans précis, fidèles aux objectifs de la Résolution 57, avec des tâches claires, des missions précises, des délais d'exécution et des résultats mesurables. Dès 2025, il est nécessaire de sélectionner et de résoudre les problèmes fondamentaux, de poser les bases de la période 2026-2030, de stimuler la productivité du travail et d'instaurer la confiance dans la société.

Deuxièmement, il est nécessaire d'améliorer d'urgence les institutions et les politiques : en 2025, dès que possible, nous devons achever la modification, compléter ou promulguer de nouvelles réglementations juridiques, mécanismes politiques, supprimer tous les goulots d'étranglement et barrières au développement de la science, de la technologie, de l'innovation et de la transformation numérique, libérer la créativité au maximum, encourager l'audace de penser, l'audace d'agir, l'audace de prendre des responsabilités (quelles réglementations doivent être supprimées, puis les supprimer, quelles lois doivent être modifiées, puis les modifier, de manière synchrone, uniforme, avec un esprit ouvert, un contenu n'est réglementé que dans une seule loi. Il faut une nouvelle réflexion, de nouvelles approches pour modifier la loi sur les technologies de l'information, la loi sur la science et la technologie, la loi sur le budget de l'État, la loi sur la gestion et l'utilisation des biens publics et la loi sur les fonctionnaires afin de synchroniser les réglementations juridiques pertinentes). Nous encourageons les personnes dynamiques et créatives qui osent penser et oser agir avant tout par les dispositions de la loi, en créant un espace pour que les gestionnaires décident et prennent leurs responsabilités.

Le Bureau politique a dirigé la réforme du processus législatif, garantissant flexibilité et efficacité. Cet esprit sera institutionnalisé dans la loi modifiant la loi sur la promulgation des actes juridiques, qui devrait être prochainement adoptée par l'Assemblée nationale. Le Comité du Parti du gouvernement doit se coordonner avec la délégation du Parti à l'Assemblée nationale pour piloter la mise en œuvre rapide de l'élaboration de 27 lois et 19 décrets en 2025, en veillant à l'institutionnalisation de la résolution 57 du Bureau politique et à la publication rapide de documents d'orientation afin que les nouvelles réglementations puissent être rapidement mises en pratique. L'amélioration institutionnelle doit aller de pair avec une mise en œuvre efficace, avec un mécanisme de suivi et d'évaluation strict, en particulier pour l'équipe des responsables de la mise en œuvre. Il faut mettre fin immédiatement à la situation de « dérouler des tapis au-dessus, étendre des clous en dessous » et éliminer les mentalités de titularisation, de jalousie ou d'égalitarisme.

Troisièmement, réorganiser d'urgence l'appareil scientifique et technologique : au premier trimestre 2025, achever la réorganisation des organisations scientifiques et technologiques ; se concentrer sur les investissements clés pour développer des organismes de recherche performants. Élaborer un plan spécifique pour former des ressources humaines de haute qualité, en particulier des talents scientifiques et technologiques. Mettre en œuvre des solutions innovantes pour attirer les entreprises technologiques de pointe et les talents technologiques vietnamiens et étrangers. Les procédures liées à cette question doivent être plus ouvertes, voire très compétitives par rapport à celles d'autres pays. Envisager de supprimer les conditions commerciales qui ne sont plus adaptées aux nouvelles exigences de la Résolution 57. L'État peut piloter plusieurs instituts ou écoles pour inviter des experts extérieurs à occuper des postes de direction, notamment parmi les Vietnamiens d'outre-mer, ceux qui comprennent la culture vietnamienne, ont grandi dans des pays développés, possèdent une expertise et une gestion solides et disposent de vastes réseaux internationaux. Auparavant, les gens n'osaient pas revenir par manque de volonté, les nombreuses barrières administratives et réglementations rendant le fonctionnement très difficile. Désormais, tout sera beaucoup plus fluide.

Calculer la formation d'un mécanisme d'architecte en chef ou d'ingénieur général pour la mise en œuvre de grands projets sur la science, la technologie et la transformation numérique de nature interdisciplinaire ; Créer un Institut national de normalisation et d'inspection pour la recherche, les tests, l'évaluation et l'inspection des produits et services.

L'État facilite la création d'instituts de recherche privés, soutient les procédures, les encourage par des impôts et des crédits, invite des experts étrangers à travailler et crée toutes les conditions pour un fonctionnement harmonieux. (Récemment, plusieurs grands projets de groupes technologiques ont voulu investir au Vietnam, mais les procédures étaient trop lourdes, enchevêtrées dans de nombreux domaines et ont pris des années à mettre en œuvre.) Cette question doit être réexaminée pour une réforme en profondeur dès 2025.

Quatrièmement, donner la priorité à l'allocation budgétaire pour la science et la technologie, digne d'une politique nationale révolutionnaire : allouer un budget à la science et à la technologie, à la recherche et au développement, créer des fonds pour la science et la technologie, encourager la création de fonds de capital-risque, de fonds providentiels, de fonds de démarrage, de fonds d'innovation, etc. Étudier le mécanisme du modèle « investissement public - gestion privée », garantissant aux scientifiques le droit d'être proactifs dans la recherche et l'application technologique. En 2025, première année de mise en œuvre de la résolution 57, le gouvernement devra innover dans le plan d'allocation budgétaire pour la science, le développement technologique, l'innovation et la transformation numérique nationale, en lui demandant d'allouer au moins 3 % du budget à cette tâche et de continuer à augmenter le ratio de dépenses pour la science et la technologie à 2 % du PIB au cours des cinq prochaines années. Annoncer rapidement cette politique et orienter les procédures pour une mise en œuvre harmonieuse. Examiner et ajuster les projets afin de garantir leur conformité avec la résolution 57, éviter le gaspillage et privilégier des investissements efficaces et ciblés. Parallèlement, réformer en profondeur le processus d’allocation, de gestion et de règlement des fonds, en éliminant le mécanisme « demander-donner » et les procédures lourdes pour optimiser les ressources et encourager la créativité.

Cinquièmement, développer rapidement des ressources humaines de haute qualité : mettre en place un mécanisme pour attirer les talents en général, en particulier les talents scientifiques et technologiques, les talents vietnamiens d'outre-mer et les experts internationaux, avec des politiques attractives en matière de nationalité, de revenus, de logement et d'environnement de travail. Les procédures correspondantes doivent être ouvertes, attractives et compétitives à l'échelle internationale. Construire un réseau d'experts nationaux et internationaux et rendre compte régulièrement des résultats au Comité directeur central. Promouvoir le mouvement visant à honorer les talents et la créativité, et susciter l'esprit patriotique et le dévouement des scientifiques. Poursuivre le mouvement d'apprentissage tout au long de la vie, réformer le système d'éducation et de formation en mettant l'accent sur les formations postuniversitaires, universitaires et professionnelles.

Sixièmement, accroître les investissements dans les infrastructures technologiques, y compris les technologies numériques : donner la priorité à la construction et à l’achèvement des infrastructures, comme indiqué dans la résolution 57. En particulier, il est nécessaire de préparer les infrastructures énergétiques pour les 5 à 10 prochaines années, en mettant l’accent sur les énergies propres et en garantissant une énergie suffisante pour le développement par des actions spécifiques. Optimiser et moderniser les infrastructures numériques, construire des stations de base 5G, étendre la couverture Internet haut débit et la fibre optique. Développer un système de satellites à basse altitude à haut débit. Construire un centre national de données, mettre en œuvre la loi sur les données et un échange de données en 2025. En 2025, le Comité du Parti gouvernemental doit diriger la révision et le complément du VIIIe Plan énergétique, exploiter efficacement les potentiels tels que l’énergie éolienne et l’énergie solaire, déployer la construction de centrales nucléaires et garantir des sources d’énergie durables. Dans le même temps, il est nécessaire de gérer, d’exploiter et de protéger efficacement les minéraux, en particulier les terres rares, au service du développement scientifique et technologique national.

Septièmement, se concentrer sur les fers de lance des industries à fort potentiel et éviter la dispersion : Il est nécessaire d'allouer des ressources en priorité à un certain nombre de secteurs économiques à fort potentiel de développement, d'éviter la dispersion, l'inefficacité et le gaspillage, y compris les solutions technologiques aux problèmes concrets du pays tels que l'utilisation rationnelle et économique des ressources, la protection de l'environnement, l'adaptation au changement climatique, l'agriculture de haute technologie, la sécurité alimentaire, les sciences de la santé humaine et l'Industrie 4.0. Se concentrer sur la promotion des « fers de lance » de la transformation numérique, en particulier la mise en œuvre du Projet 06 et la construction d'un Centre national de données. D'ici 2025, veiller à ce que 100 % des procédures administratives liées aux entreprises soient effectuées en ligne, de manière fluide et efficace ; 100 % des procédures administratives ne soient pas limitées par les frontières administratives provinciales. Accélérer la connexion et le partage de données importantes dans des domaines tels que la population, la justice, l’éducation, la banque, la fiscalité, les assurances, les entreprises, le foncier, les véhicules, etc. Le centre national de données doit être complété par des données « correctes, suffisantes, propres et vivantes », menant une transformation numérique complète, créant une base pour le développement de l’économie numérique et des forces de production modernes dans la période 2026-2030, répondant aux objectifs de la résolution 57.

Huitièmement, promouvoir la coopération et exploiter les connaissances internationales : promouvoir la coopération en matière de recherche et le transfert de technologie avec les pays avancés, notamment dans des domaines tels que l'intelligence artificielle, la biotechnologie, les semi-conducteurs et les énergies renouvelables. Participer activement à l'élaboration de normes internationales, en premier lieu dans la région de l'ASEAN, par le biais d'initiatives telles que la Convention de Hanoï. Nous devons savoir nous appuyer sur les géants. Attirer les investissements des grandes entreprises technologiques, créer des opportunités pour les entreprises vietnamiennes de participer à la chaîne de valeur mondiale, encourager le transfert de technologie, améliorer la capacité d'apprentissage, d'assimilation, de maîtrise et d'amélioration des connaissances et des technologies mondiales.

Chers camarades et délégués,

Le pays a une formidable opportunité de s'élever, mais les défis sont tout aussi immenses. Nous devons être déterminés à mener à bien la révolution scientifique, technologique, innovante et numérique, et à ne pas la laisser passer à nouveau. J'appelle le Parti, le peuple et l'armée tout entiers à s'unir, à faire preuve de créativité, à mener à bien leurs missions, à mettre rapidement en œuvre la Résolution 57 et à bâtir un Vietnam pacifique, unifié, indépendant, démocratique et prospère, comme le souhaite le Président Hô Chi Minh.

Développer la science, la technologie, l'innovation et la transformation numérique n'est pas seulement un choix, mais un moyen de survie. Les dirigeants à tous les niveaux doivent considérer cela comme une mission politique essentielle ; les scientifiques et les entreprises doivent contribuer et faire preuve de créativité ; les individus doivent accompagner, apprendre et améliorer leurs compétences numériques.

La Résolution 57 a levé les obstacles, surmonté les goulets d'étranglement et créé un mécanisme révolutionnaire pour libérer la créativité et les ressources, promouvoir le développement scientifique et technologique et la transformation numérique du pays. Forte d'un fondement politique et juridique solide et d'un large consensus au sein du Parti, de la population et des intellectuels, je suis convaincu que cette Résolution constituera une avancée majeure, contribuant au développement socio-économique et garantissant la défense et la sécurité nationales, permettant ainsi au pays de poursuivre son développement durable.

À l'occasion du Nouvel An 2025 et du Printemps d'At Ty, je souhaite à tous les dirigeants, anciens dirigeants, intellectuels, scientifiques, travailleurs, camarades et compatriotes, santé, bonheur et réussite. Je souhaite à notre pays une nouvelle année pleine de confiance, de courage et de nouvelles victoires.

Merci beaucoup!

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- Titre du journal Hai Duong

Source : https://baohaiduong.vn/chia-khoa-vang-hien-thuc-hoa-khat-vong-hung-cuong-402899.html