Boissons non alcoolisées exposées dans un centre commercial à Karachi, au Pakistan.
Reuters a cité le 7 novembre un rapport récemment publié indiquant que les plus grandes entreprises mondiales de produits alimentaires et de boissons vendent moins de produits sains dans les pays à faible revenu que dans les pays à revenu élevé.
Le rapport de l'Access to Nutrition Initiative (ATNI), une organisation à but non lucratif basée aux Pays-Bas, a évalué les produits de 30 grandes entreprises, dont Nestlé (Suisse), PepsiCo (États-Unis) et Unilever (Royaume-Uni).
Les résultats ont montré que les produits vendus dans les pays à faible revenu obtenaient un score inférieur sur un système de notation développé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, qui a un score maximum de 5.
Dans les pays à faible revenu, ces multinationales n'ont obtenu qu'un score de 1,8. Dans les pays à revenu élevé, où davantage de produits sont testés, le score était de 2,3.
« Il est clair que ce que ces entreprises vendent dans les pays les plus pauvres du monde, où elles sont de plus en plus présentes, n'est pas un produit plus sain. C'est un signal d'alarme pour les pays », a déclaré Mark Wijne, directeur de recherche à l'ATNI.
C'est la première fois que l'ATNI examine séparément les pays à faible revenu et les pays à revenu élevé. L'ATNI souligne l'importance de cette analyse, car les aliments emballés contribuent de plus en plus à la crise de l'obésité.
Selon l'Organisation mondiale de la santé , plus d'un milliard de personnes dans le monde sont actuellement obèses. La Banque mondiale estime qu'environ 70 % des personnes en surpoids ou obèses vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Un porte-parole de Nestlé a déclaré que l'entreprise améliorait ses produits afin de contribuer à combler les carences nutritionnelles dans les pays en développement. « Nous nous engageons à vendre des aliments plus nutritifs et à sensibiliser le public à une alimentation plus équilibrée », a-t-il ajouté.
Un porte-parole de PepsiCo a refusé de commenter. L'année dernière, l'entreprise s'est fixé comme objectif de réduire la teneur en sel de ses chips et d'y ajouter des ingrédients comme des céréales complètes.
« Nous reconnaissons qu’il y a toujours plus à faire, tant au niveau des entreprises que de l’industrie », a déclaré Isabella Esser, chercheuse en chef chez Danone (France), qui a obtenu le meilleur score dans le rapport.
Source : https://thanhnien.vn/cac-cong-ty-lon-ban-thuc-pham-kem-lanh-manh-o-nhung-nuoc-ngheo-185241107203353771.htm
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