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Pratiquer l'épargne : des valeurs traditionnelles à la stratégie de développement national

Épargner n’est plus un choix de temps difficiles, mais le courage d’un pays qui s’efforce de se moderniser et de s’intégrer.

Báo Lào CaiBáo Lào Cai03/08/2025

Dans ce flux, la culture de l’épargne doit être repositionnée – des traditions ancestrales aux actions d’aujourd’hui, des qualités personnelles aux principes institutionnels, de chaque foyer au système d’autorité publique – pour devenir le ciment qui lie la confiance sociale et la force interne pour un développement durable.

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Photo d'illustration : baochinhphu.vn

Une valeur culturelle vivante dans la vie quotidienne

Dans un article important intitulé « Pratiquer l'économie et lutter contre le gaspillage : une responsabilité commune », le secrétaire général To Lam a affirmé un principe fondamental : « Pratiquer l'économie et lutter contre le gaspillage est une nécessité pour chaque individu et pour la société tout entière, et constitue la pierre angulaire de la construction d'une société civilisée et durablement développée. » Cette déclaration place l'économie au cœur de la responsabilité sociale et la positionne également comme une valeur culturelle fondamentale qui doit être incarnée dans chaque comportement quotidien et dans chaque institution de la vie moderne.

Pratiquer l'épargne n'est plus un choix moral personnel, mais doit devenir une norme culturelle et sociale universelle, régissant tout, de la vie familiale à la politique nationale, du comportement des citoyens aux actions des dirigeants. Lorsque l'épargne est définie comme « nourriture, eau et vêtements quotidiens », comme l'a souligné le Secrétaire général , il ne s'agit plus d'un slogan administratif, mais d'une transformation en un mode de pensée, un mode de vie et une action culturelle volontaire et permanente. Aujourd'hui, l'épargne n'est plus imposée de l'extérieur, mais nourrie de l'intérieur, s'intégrant à la personnalité du citoyen et à la culture organisationnelle.

L'épargne doit donc imprégner chaque petite habitude : éteindre la lumière en quittant une pièce, imprimer recto verso des documents, utiliser l'eau correctement, partager sa voiture plutôt que de laisser chacun un véhicule public, ne pas organiser de réunions formelles, ne pas afficher d'images, ne pas dépenser son budget en cérémonies fastueuses… Ces comportements apparemment anodins sont là où se manifeste la maturité culturelle de chaque individu et de la communauté. Car une société civilisée n'est pas une société qui dépense beaucoup, mais une société qui utilise correctement – suffisamment – et de manière responsable.

Mais pour faire de l'épargne une culture vivante, nous ne pouvons pas nous fier uniquement à l'éducation morale ou à la propagande officielle. Nous devons créer les conditions culturelles propices à l'essor et à la pérennité de l'épargne : définir des normes comportementales sur le lieu de travail ; encourager les initiatives créatives visant à économiser l'énergie, les matériaux et le temps ; bâtir des modèles de communautés de consommateurs responsables ; honorer les groupes et les individus à l'avant-garde de l'innovation en matière d'épargne, associée à l'efficacité sociale. Nous devons faire de l'épargne un facteur qui façonne la réputation, l'image de marque et les valeurs morales, et non plus seulement une question de dépenses.

Ici, la question n'est plus seulement « combien d'argent économiser », mais « quelles valeurs vivons-nous ? » Une société où les fonctionnaires ne gaspillent pas de temps en réunion, où les enseignants ne gaspillent pas de papier et d'encre, où les agriculteurs ne gaspillent pas l'eau d'irrigation, où les étudiants ne gaspillent pas de temps d'étude – voilà une société où règne la culture de l'épargne. Cette société n'a besoin ni de coercition ni de slogans, mais repose sur une conviction tacite : chaque action responsable aujourd'hui est un pilier durable pour l'avenir de la nation.

L’épargne est une tradition nationale qui doit être héritée et développée dans un esprit moderne.

Depuis l'histoire, le peuple vietnamien a instauré un système de valeurs basé sur l'économie. Ce n'est pas un hasard si le trésor des chansons et proverbes populaires vietnamiens regorge de dictons tels que : « Mangez bien pour être rassasié, habillez-vous bien pour avoir chaud », « Épargnez peu pour faire grand », « Mieux vaut économiser moins que gaspiller ». Ces dictons ne sont pas de simples conseils de modération, mais aussi une philosophie de vie, reflétant un comportement responsable des Vietnamiens envers leur famille, leur communauté et la nature. Dans un pays qui a connu la guerre, la pauvreté, les catastrophes naturelles et même une famine historique, épargner est non seulement une sage décision, mais aussi une question de survie, de moralité et de discipline.

Dans un contexte d'intégration internationale profonde, de forte transformation numérique et de développement durable devenant des exigences urgentes, la tradition d'épargne héritée de nos ancêtres doit être renouvelée. Aujourd'hui, épargner n'est plus une question d'avarice, mais la manifestation d'une culture de consommation sélective, d'une culture organisationnelle sachant gérer les risques et d'une culture étatique sachant privilégier les intérêts de la communauté aux intérêts à court terme. Plus profondément, c'est la façon dont chaque individu et chaque institution préserve des ressources limitées pour l'avenir – pour leurs enfants et petits-enfants, pour les générations futures.

Si autrefois, les Vietnamiens épargnaient par pauvreté, aujourd'hui, nous épargnons par respect pour nous-mêmes, car nous comprenons que vivre de manière responsable, avec nos ressources, nos efforts et notre temps, est la plus haute expression du patriotisme en temps de paix. C'est aussi ainsi que nous préservons l'esprit de nos ancêtres de manière créative et vivante, en phase avec le rythme du monde moderne.

L’épargne est un comportement culturel systématique : elle nécessite une organisation, un mécanisme et un modèle.

Si la culture de l'épargne est un arbre, alors le système organisationnel, les politiques et les modèles constituent le terreau et le climat qui lui permettent de prendre racine et de porter ses fruits. Un comportement culturel, aussi bon soit-il, sans un environnement institutionnel favorable et l'encadrement d'un dirigeant, tombera facilement dans la formalité et s'estompera avec le temps. Il en va de même pour l'épargne : elle ne peut être prônée uniquement par des discours ou des slogans, mais doit être intégrée dans les mécanismes de gestion, dans des politiques spécifiques et dans le comportement quotidien des responsables.

Un comportement exemplaire – comme l'a souligné le Secrétaire général – est le facteur décisif. Un fonctionnaire qui fait gagner du temps à ses administrés est un dirigeant responsable. Un dirigeant qui n'accepte pas de fleurs de félicitations ni n'organise de somptueuses réceptions lors de sa nomination fait preuve d'une attitude morale par ses actes. Un dirigeant qui choisit d'utiliser une voiture officielle économique, organise une conférence sans cadeaux et organise une réception simple envoie un message fort : une culture de l'économie commence par le conducteur.

Cependant, un comportement exemplaire doit s'accompagner d'un mécanisme de contrôle. Sans sanctions transparentes ni évaluations quantitatives, les appels à l'économie peuvent facilement devenir une formalité. Un bureau peut afficher le slogan « Pratiquez l'économie » sur sa porte, mais à l'intérieur, il organise des réunions fastueuses et achète des biens publics au-delà des limites autorisées, ce qui est contre-culturel. Par conséquent, une conception institutionnelle solide est nécessaire : un mécanisme de suivi du budget public, un processus d'audit indépendant, une évaluation de l'efficacité des dépenses basée sur les résultats et l'application des technologies numériques à la gestion publique pour limiter les pertes et garantir la transparence budgétaire.

L'épargne, à son plus profond niveau, est un comportement culturel, mais ce comportement ne peut devenir une habitude que s'il est systématisé par les institutions. L'État doit être le leader en matière d'épargne afin de montrer l'exemple à l'ensemble de la société. Les gouvernements à tous les niveaux, les ministères et les entreprises publiques doivent publier régulièrement des indicateurs sur les dépenses administratives, les actifs publics et l'efficacité des ressources. Chaque élément du système – des salles de réunion aux véhicules, en passant par les fournitures de bureau, l'électricité, l'eau et le personnel – doit être doté de normes d'utilisation claires et d'évaluations d'efficacité.

Il ne s'agit pas seulement d'« économiser », mais de bâtir une administration culturelle où chaque goutte de sueur est valorisée et où chaque centime du budget est utilisé à bon escient. Ce n'est qu'alors que l'épargne deviendra véritablement un comportement culturel systématique – à la fois une qualité personnelle, une éthique communautaire et une structure de gouvernance nationale.

L’épargne est un test de moralité publique et de confiance sociale.

Le secrétaire général To Lam a affirmé dans l'article qu'il s'agissait de « l'une des solutions les plus fondamentales pour que le pays puisse surmonter toutes les difficultés ». Derrière cette proposition économique apparemment aride se cache une profonde signification culturelle et éthique : chaque expression d'économie, ou inversement, chaque expression de gaspillage, témoigne véritablement de l'éthique publique et de la confiance que la société accorde à l'appareil public.

Partout où se tiennent des conférences inutiles et tapageuses, les citoyens se sentiront exclus du processus de réforme. Partout où se multiplient les dépenses déraisonnables pour des fêtes, des cadeaux et des achats officiels, la confiance dans le gouvernement s'érodera peu à peu. Les cas d'achats de biens publics hors normes, de construction de sièges sociaux prestigieux au cœur d'un quartier pauvre, d'exhibition de produits de marque par des fonctionnaires, d'utilisation abusive des transports publics – ce ne sont pas seulement des violations financières, mais aussi des outrages moraux, manifestations d'un pouvoir séparé du peuple.

L’épargne, si elle est pratiquée correctement et profondément, est le plus haut engagement moral des fonctionnaires envers le peuple.

Lorsque les dirigeants refusent volontairement d'accepter des cadeaux le jour de leur nomination, lorsque les fonctionnaires choisissent d'organiser des réunions en ligne pour réduire leurs coûts de fonctionnement, lorsque les agences gouvernementales refusent les formalités et le gaspillage, c'est là que la confiance est restaurée par des actions concrètes. Les citoyens n'exigent pas un gouvernement parfait, mais souhaitent toujours un gouvernement économe, à leur image, qui économise chaque centime, chaque minute, chaque centimètre carré de terrain.

L'article du Secrétaire général n'élude donc pas les paradoxes existants, mais les aborde directement. Certains organisent une synthèse préliminaire du mouvement d'épargne… avec une conférence fastueuse. Certains appellent publiquement à l'épargne, mais dépensent sans compter dans leur vie privée. D'autres organisent l'anniversaire de la création de l'industrie avec une mise en scène de plusieurs dizaines de milliards de dongs, alors que les habitants des zones sinistrées souffrent toujours de la faim, du froid et du manque d'eau potable. Ces paradoxes non seulement invalident les politiques appropriées, mais sapent également la confiance populaire, si difficile à établir.

Par conséquent, l'épargne – au niveau de l'État – ne peut être un mouvement à court terme. Elle doit devenir un mécanisme éthique stable et vérifiable. Un système de suivi indépendant et transparent des dépenses publiques est nécessaire. Une évaluation annuelle du niveau réel d'épargne dans chaque agence, localité et unité doit être réalisée. Il est nécessaire de saluer les modèles et initiatives d'épargne efficaces et de lutter avec rigueur contre le gaspillage, notamment de la part des dirigeants. Car nul n'a le droit de vivre dans le luxe avec l'argent des impôts.

Parallèlement, l'économie doit devenir un indicateur de la culture organisationnelle. Une organisation simple, efficace et économique est souvent une organisation bien gérée et disciplinée, qui entretient la confiance interne. À l'inverse, une organisation gaspilleuse – tant sur le plan financier que sur celui du temps et des ressources humaines – révèle souvent des faiblesses stratégiques, un manque de cohésion et un déclin moral. C'est également le point essentiel souligné par le Secrétaire général : pour un développement durable, nous devons partir de l'économie comme valeur fondamentale, et non suivre la voie d'une forme « grandiose » en vidant le contenu.

Enfin, si l'on considère l'épargne comme un test d'éthique publique et de confiance sociale, une question se pose : comment chaque individu a-t-il contribué à cette culture de l'épargne ? Il ne s'agit pas seulement de l'histoire des dirigeants ou de l'appareil administratif, mais aussi du travail de chaque citoyen : économisons-nous l'électricité, l'eau, le temps ? Économisons-nous les paroles creuses, l'ostentation inutile sur les réseaux sociaux, les comportements inutiles qui gaspillent l'énergie mentale sociale ?

Lorsque chaque personne vit avec discipline dans ses dépenses et est responsable envers la communauté, cette société formera un standard moral durable - où l'épargne n'est plus un slogan, mais une expression vivante de la culture et de la conscience.

L’épargne est une stratégie de développement et d’éveil de la force nationale dans la nouvelle ère.

Chaque période historique d'une nation requiert une stratégie de développement adaptée au contexte, aux conditions et à la vision de l'époque. Si, durant les années de guerre, l'épargne était une question de survie et de victoire ; durant les années d'innovation, elle permettait de surmonter les difficultés ; aujourd'hui, à l'ère de l'intégration profonde, de la révolution industrielle 4.0 et du changement climatique mondial, l'épargne doit être repositionnée : non seulement comme une vertu, mais comme une stratégie de développement à long terme, durable et profondément ancrée dans la culture.

L'article du secrétaire général To Lam souligne clairement que l'épargne ne peut être une réaction à l'adversité, mais doit être organisée proactivement comme un mode de gouvernance nationale moderne. Dans un contexte de raréfaction des ressources, de défis climatiques de plus en plus graves, de dette publique croissante et de risques financiers mondiaux imminents, chaque acte d'épargne aujourd'hui vise à préserver les moyens de subsistance des générations futures. C'est là le courage d'une nation mature, sachant filtrer l'essentiel, abandonner courageusement le frivole et privilégier le durable plutôt que le grandiose momentané.

L'épargne, au sens large, permet de transformer la rareté en efficacité, le défi en opportunité et les ressources limitées en motivation inépuisable. Une ville qui sait recycler ses déchets, économiser l'électricité et organiser une circulation intelligente est une ville qui se développe durablement. Une éducation qui réduit l'impression et accroît l'utilisation des ressources numériques est une éducation qui s'adapte à son époque. Une industrie qui investit dans les technologies vertes et économise l'énergie est l'industrie du futur. Et un État qui dépense avec parcimonie et se concentre sur la sécurité sociale est un État populaire et reconnu dans le monde entier.

L'épargne ne se limite pas à la gestion de l'État : elle est aussi une stratégie pour réveiller la force intérieure du peuple. Depuis des générations, les Vietnamiens ont pour tradition de « donner davantage aux autres », de « bien manger et bien s'habiller », et d'« épargner petit à petit ». Lorsque cette tradition sera réactivée dans de nouvelles conditions – grâce à la technologie, à l'éducation et aux institutions incitatives –, la force du peuple deviendra le plus puissant « capital sans intérêt ». Chaque citoyen et chaque entreprise qui savent vivre avec parcimonie investissent activement dans leur avenir, contribuant ainsi à la formation d'une économie circulaire, d'une économie du partage et d'une économie de la connaissance, où les coûts sont optimisés, l'efficacité améliorée et les bénéfices combinés plutôt que fragmentés.

Par conséquent, l'épargne ne se résume plus à une simple « réduction des dépenses », mais vise à optimiser l'ensemble des ressources nationales – financières, humaines, matérielles, temporelles, spatiales et même émotionnelles. Lorsque les citoyens perçoivent un cadre de vie moins gaspilleur, que l'appareil gouvernemental fonctionne de manière plus efficace et que les politiques sont conçues de manière rationnelle, ils sont eux-mêmes incités à modifier leurs comportements – vivre plus vert, dépenser plus raisonnablement et participer plus activement à la vie de la communauté. Cet écho est la preuve la plus évidente du rôle de l'épargne dans la stratégie nationale de développement.

Dans le contexte où le Vietnam s'efforce de devenir un pays développé d'ici 2045, l'épargne constitue le « lancement invisible » de tous les plans d'action. Aucune stratégie ne peut être durable si elle gaspille des ressources. Aucune économie ne peut être compétitive si les coûts de production sont trop élevés en raison d'une mauvaise gestion. Aucun pays ne peut améliorer la qualité de vie s'il continue de laisser sa population perdre ses efforts dans le gaspillage invisible d'un appareil administratif trop lourd. Par conséquent, l'épargne ne se limite pas à « préserver », mais constitue un moyen d'ouvrir la voie au développement, lorsque chaque centime, chaque minute, chaque grain de ressource est distribué au bon endroit, au bon moment et pour le bon usage.

Le Secrétaire général a proposé de lancer la « Journée nationale de l'épargne » non seulement comme un événement social, mais aussi comme une déclaration culturelle, affirmant que le développement ne doit pas nécessairement être synonyme de gaspillage. Au contraire, plus nous saurons économiser, plus nous pourrons susciter l'intelligence, la compassion et l'esprit d'innovation – les racines profondes d'un développement réel et durable.

L’épargne n’est donc pas un pas en arrière, mais un pas stratégique en avant dans la réflexion sur le développement d’une nation expérimentée, mature et confiante dans son avenir.

Journal de l'Armée populaire

Source : https://baolaocai.vn/thuc-hanh-tiet-kiem-tu-gia-tri-truyen-thong-den-chien-luoc-phat-trien-quoc-gia-post878560.html


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