Améliorer et moderniser le portail d'information du gouvernement sur les accords de libre-échange
Actuellement, le Vietnam a mis en œuvre 16 accords de libre-échange avec plus de 60 pays participants, couvrant tous les continents et représentant près de 90 % du PIB mondial… mais, en réalité, les entreprises n'ont pas encore profité de nombreuses opportunités offertes par ces accords. Quels changements sont nécessaires pour que les entreprises puissent mieux saisir et exploiter les opportunités offertes par ces accords, Monsieur le Président ?
Le Vietnam est l'un des pays leaders de la région en matière de participation aux cadres de coopération économique internationale, créant ainsi les conditions nécessaires à la promotion des exportations et au maintien d'un excédent commercial depuis de nombreuses années. Après avoir mis en œuvre pendant de nombreuses années des solutions pour promouvoir les accords de libre-échange afin que les localités et les entreprises puissent s'informer et saisir les opportunités, le ministère de l'Industrie et du Commerce a désormais conscience de la nécessité de limiter les conférences et séminaires généraux sur les accords de libre-échange, et de privilégier l'élaboration de contenus thématiques axés sur les questions qui intéressent les entreprises. Ces contenus doivent être précis et proches de la réalité, notamment en matière de développement durable (travail, environnement…), de mise à profit des incitations et d'organisation de dialogues pour lever les obstacles liés aux mécanismes, politiques et procédures auxquels les entreprises sont confrontées lors de la participation aux accords de libre-échange signés par le Vietnam.
En outre, la coordination entre le ministère de l'Industrie et du Commerce et les ministères, branches et localités ainsi que les associations dans les activités de propagande sera renforcée. En 2024, sur la base de la synthèse des avis des ministères, branches et localités, le ministère de l'Industrie et du Commerce a informé les ministères, branches, comités populaires des provinces et des villes et les associations du plan de propagande sur les accords de libre-échange pour 2024. Ce plan s'inscrit dans le cadre des directives du gouvernement visant à unifier le plan national de propagande sur les accords de libre-échange afin de garantir une efficacité maximale dans l'utilisation des ressources des agences de gestion de l'État centrales et locales, ainsi que des associations et des entreprises.
En quoi ce plan est-il différent des années précédentes, monsieur ?
- En plus des contenus régulièrement mis en œuvre tels que les informations sur le marché et les conseils sur l'accès aux marchés des ALE ; Sur les programmes de soutien spécifiques pour tirer parti des ALE ; Sur l'amélioration de la valeur de la marque pour les entreprises sur les marchés des ALE ; Guider les engagements dans les ALE ; Participer aux chaînes d'approvisionnement, renforcer les liens avec les entreprises étrangères, les entreprises à capitaux étrangers ; Former les ressources humaines pour mettre en œuvre les ALE, le plan de propagande des ALE 2024 se concentre sur des sujets tels que la construction d'un écosystème pour tirer parti des ALE ; Diffuser des contenus liés au développement durable dans le cadre des ALE ; Tirer parti des sources d'importation pour augmenter le taux d'utilisation des ALE.
En particulier, accélérer l'amélioration et la mise à niveau du portail d'information sur les ZLE du gouvernement (portail ZLE), en chargeant les ministères, les branches et les localités de se coordonner plus activement avec le ministère de l'Industrie et du Commerce pour fournir et mettre à jour le contenu et les données afin que le portail ZLE soit véritablement un portail d'information utile pour les entreprises, aidant à connecter les entreprises aux agences de gestion centrales et locales dans le processus de tirer parti des ZLE.
Le ministère de l'Industrie et du Commerce coordonne également ses activités avec celles du Plan et de l'Investissement et du Ministère des Finances afin d'harmoniser la méthode de collecte des statistiques sur les investissements, les importations et les exportations, ainsi que sur les investissements liés à la mise en œuvre des accords de libre-échange, et de mettre en place un mécanisme de partage et de diffusion de ces données aux collectivités locales. Parallèlement, il coordonne ses activités avec celles des membres du Groupe de travail interministériel afin d'élaborer d'urgence un ensemble d'indicateurs permettant d'évaluer la mise en œuvre des accords de libre-échange dans les collectivités locales (l'Indice des accords de libre-échange), afin de garantir la cohérence et l'efficacité de leur mise en œuvre en 2024 et les années suivantes.
L'une des difficultés identifiées dans la mise en œuvre des accords de libre-échange réside dans la modification du cadre juridique afin de respecter les engagements. Comment y parvenir ?
Le ministère de l'Industrie et du Commerce accélère l'élaboration et la promulgation des documents de mise en œuvre des engagements pris dans le cadre des accords de libre-échange. Il doit également examiner périodiquement la mise en œuvre et remédier rapidement aux difficultés et aux lacunes dans la mise en œuvre de ces documents. Il doit également poursuivre la révision des documents juridiques afin de garantir le respect des engagements pris dans le cadre des accords de libre-échange dont le Vietnam est membre. Parallèlement, il doit poursuivre les recherches et proposer la ratification des conventions internationales et la mise en œuvre des normes internationales du travail pertinentes afin de garantir le respect des engagements pris dans le cadre des accords de libre-échange dont le Vietnam est membre.
Les produits agricoles sont l’une des industries qui profitent le plus des opportunités offertes par les accords de libre-échange. |
Ajouter des ressources humaines spécialisées pour mettre en œuvre les accords de libre-échange au niveau local
Comment les activités de soutien aux entreprises seront-elles menées efficacement, Monsieur ?
Le ministère de l'Industrie et du Commerce a également mis en place son propre ensemble de mesures pour aider les entreprises à tirer pleinement parti des opportunités offertes par les accords de libre-échange. Par exemple, il prend l'initiative et coordonne ses efforts avec les ministères, les branches, les localités et les associations professionnelles concernés afin de créer proactivement des écosystèmes pour aider les entreprises à tirer parti des accords de libre-échange, en se concentrant sur un certain nombre de produits clés dans chaque localité. Cependant, en raison de ressources limitées, chaque province et chaque ville devraient dans un premier temps se concentrer sur l'identification d'un ou deux secteurs ou industries clés pour créer un écosystème. En cas de succès, celui-ci s'étendra à d'autres secteurs.
Pour soutenir cet écosystème, les agences de gestion centrales et locales doivent collaborer étroitement afin d'élaborer des politiques et des mesures de soutien spécifiques adaptées à certains secteurs ou industries clés. En 2024, le ministère de l'Industrie et du Commerce prévoit d'organiser 14 séminaires de consultation avec les localités, les associations et les entreprises sur le modèle d'écosystème utilisant cet accord de libre-échange, afin de le soumettre prochainement au gouvernement pour examen et approbation.
En outre, une politique globale sera également mise en place pour soutenir et faciliter l’accès et l’utilisation des matières premières « intra-bloc » par les entreprises afin de répondre aux critères d’origine conformément aux réglementations de chaque ALE.
Selon de nombreuses entreprises, pour s'adapter et tirer parti des engagements des accords de libre-échange, notamment des accords de libre-échange de nouvelle génération, la plupart d'entre elles ont besoin de davantage de capitaux d'investissement. Le ministère de l'Industrie et du Commerce dispose-t-il d'un moyen de soutenir les entreprises sur ce sujet ?
L'une des mesures de soutien les plus efficaces et concrètes envisagées par le ministère de l'Industrie et du Commerce pour les entreprises consiste à envisager l'allocation d'une source de capital distincte pour les aider à tirer parti des accords de libre-échange. Le ministère de l'Industrie et du Commerce se coordonnera avec la Banque d'État et les ministères et branches concernés pour collaborer plus spécifiquement avec les banques commerciales afin de créer des sources de crédit adaptées pour soutenir les entreprises souhaitant améliorer leurs capacités de production et tirer parti des opportunités offertes par les accords de libre-échange. Ce soutien pourrait prendre la forme de taux d'intérêt préférentiels conformes aux engagements internationaux, de conditions d'accès au crédit plus favorables, etc.
En outre, le ministère recherchera, connectera et coopérera de manière proactive avec des institutions de crédit internationales relevant de la Banque mondiale, de la Banque asiatique de développement ou d'autres sources financières légales pour créer des capitaux afin d'aider les entreprises vietnamiennes à réaliser leur transformation numérique et leur transformation verte afin de répondre rapidement aux normes de plus en plus élevées des marchés d'exportation ainsi qu'aux goûts des consommateurs du monde entier.
Monsieur, des analyses montrent que les ressources humaines actuellement affectées à la mise en œuvre des accords de libre-échange sont très limitées. Un ministère local de l'Industrie et du Commerce peut n'avoir qu'une seule personne dédiée à cette tâche, tout en prenant en charge d'autres tâches, alors que le nombre d'accords de libre-échange est important et les engagements diversifiés. Quelles mesures le ministère de l'Industrie et du Commerce a-t-il donc prises pour renforcer ses ressources humaines afin de tirer parti des opportunités offertes par les accords de libre-échange et ainsi aider les entreprises à être plus précises et exactes ?
Conformément aux directives du gouvernement, le ministère de l'Industrie et du Commerce coordonne activement avec les organismes compétents afin de renforcer la formation et l'accompagnement des agences de gestion, des collectivités locales et des entreprises sur les accords de libre-échange, et ainsi d'améliorer l'efficacité de leur mise en œuvre. En 2024, le ministère a mis en place des formations pour former des experts en accords de libre-échange de base et avancés à l'intention des provinces, des villes et des associations professionnelles.
Parallèlement, le ministère proposera également de renforcer les ressources humaines spécialisées pour la mise en œuvre des accords de libre-échange dans les localités. Cette mesure est indispensable pour améliorer l'efficacité de la mise en œuvre des accords de libre-échange dans les provinces et les villes. Cette question a été signalée par le ministère de l'Industrie et du Commerce et a été soumise aux directives du Premier ministre.
En outre, l'intégration de contenus sur les ALE dans les cursus de formation universitaire et collégiale permettra de constituer une source durable de ressources humaines capables de comprendre et de maîtriser les ALE. Il est toutefois nécessaire de veiller à élaborer des contenus de formation spécifiques et hautement pratiques.
Merci beaucoup!
Source : https://baophapluat.vn/thu-truong-bo-cong-thuong-nguyen-sinh-nhat-tan-can-von-ho-tro-doanh-nghiep-de-tan-dung-co-hoi-tu-fta-post523701.html
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