Depuis le début de l'année, le pays a enregistré plus de 49 000 cas de maladie pieds-mains-bouche, dont 16 décès.
Par rapport à la même période en 2022, le nombre de cas de maladie pieds-mains-bouche a augmenté. Selon le ministère de la Santé , la plupart des cas sont bénins. Cependant, dans certains cas, la maladie peut s'aggraver et entraîner des complications graves, telles qu'une encéphalite-méningite, une myocardite ou un œdème pulmonaire aigu, pouvant entraîner la mort. Il est donc nécessaire de la détecter et de la traiter rapidement.
Récemment, les médecins de l'unité de soins intensifs pédiatriques de l'hôpital général de Duc Giang ( Hanoï ) ont traité avec succès un patient souffrant d'insuffisance respiratoire sévère due à des complications du syndrome mains-pieds-bouche. Il s'agit de PMN (né en 2022, résidant à Dang Xa, Gia Lam, Hanoï), hospitalisé pour une pneumonie et une insuffisance respiratoire, accompagnées de symptômes atypiques du syndrome mains-pieds-bouche.
Un médecin examine un enfant atteint de la maladie pieds-mains-bouche à l'hôpital général de Duc Giang (Hanoï). Photo : TRAN ANH |
Après une journée de traitement, le patient a présenté des signes d'aggravation du syndrome mains-pieds-bouche : pouls rapide à 200 battements/minute, fièvre élevée et persistante, résistante aux antipyrétiques, insuffisance respiratoire progressive et hypertension artérielle. Le patient a été placé sous respirateur artificiel et traité selon le protocole pour un syndrome mains-pieds-bouche de grade 3, avec des médicaments de soutien cardiovasculaire et des antihypertenseurs. Après six jours de traitement actif, la sonde endotrachéale a été retirée. Quatre jours plus tard, il était rétabli.
Le Dr Hoang Van Ket, chef de l'unité de soins intensifs pédiatriques (hôpital général Duc Giang), a déclaré : « Il s'agit d'un cas de syndrome mains-pieds-bouche présentant des symptômes atypiques et une progression rapide et sévère. Outre le traitement conventionnel, il est nécessaire d'utiliser des médicaments spécifiques tels que les IgIV, la Milrinone, etc., associés à l'utilisation d'appareils d'assistance respiratoire, à un contrôle artériel continu et à un contrôle de la fréquence cardiaque. Dans le cas de ces infections virales aiguës, la transition peut progresser très rapidement, entraînant des complications potentiellement mortelles. »
Les parents doivent donc être très attentifs aux signes de la maladie. Le docteur Hoang Van Ket a également souligné que la gravité de la maladie peut évoluer à tout moment chez les enfants atteints de la maladie pieds-mains-bouche. Il recommande donc aux parents de ne pas se laisser influencer par la perception de symptômes tels que des cloques, des vésicules sur la muqueuse buccale, les pieds, les mains, les fesses, les genoux… chez leur enfant ; il est donc essentiel de l'emmener chez le médecin pour diagnostiquer la maladie et mettre en place un traitement adapté.
Même si l'enfant a été examiné et qu'un diagnostic de syndrome mains-pieds-bouche léger a été posé et qu'un traitement ambulatoire lui a été prescrit, les parents doivent continuer à le surveiller étroitement. En cas de signes de progression, tels qu'une forte fièvre persistante résistante aux antipyrétiques, des pleurs inexpliqués, des vomissements importants, des sursauts fréquents, des tremblements/une faiblesse des membres, etc., ou d'autres signes inhabituels, les parents doivent emmener l'enfant dans un établissement médical pour un nouvel examen et un traitement rapide, afin d'éviter des complications fâcheuses pouvant entraîner des séquelles neurologiques et cardiovasculaires permanentes, voire le décès.
Il n'existe actuellement aucun vaccin spécifique contre la maladie pieds-mains-bouche. La prévention des infections est donc primordiale : minimiser les contacts entre les enfants infectés et les autres enfants ; se laver les mains régulièrement lorsqu'on s'occupe d'enfants ; nettoyer les jouets et les ustensiles partagés. Veiller à la garde des enfants, assurer une hygiène et une alimentation adéquates, améliorer la condition physique afin que les enfants aient une bonne immunité, contribuant ainsi à limiter le risque de contracter et d'être infecté par des maladies infectieuses.
HA VU
*Veuillez visiter la section Santé pour voir les nouvelles et articles connexes.
Source
Comment (0)