Le 10 novembre, le spécialiste 2 Chu Tan Si, chef du département de neurochirurgie de l'hôpital général Tam Anh, à Ho Chi Minh-Ville, a déclaré que l'hôpital venait de recevoir une patiente de 28 ans chez qui on avait diagnostiqué une fracture cérébrale congénitale rare, avec un taux de 1/100 000 cas.
Selon le médecin, le patient a été traité pendant plus de huit ans pour des crises d'épilepsie et des convulsions avec des médicaments oraux à forte dose, mais sans résultat. Les résultats de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ont montré que le cerveau du patient présentait une large fissure s'étendant jusqu'à l'hémisphère droit. Le médecin a constaté que le patient souffrait d'une fissure cérébrale congénitale depuis l'enfance, mais ne le savait pas. Par conséquent, la fissure s'est maintenant élargie, provoquant une épilepsie sévère et des convulsions.
« Le plexus brachial est une anomalie congénitale très rare, qui survient chez environ 1 personne sur 100 000 », a informé le Dr Chu Tan Si.
Le médecin soulage la pression intracrânienne du patient.
Les médecins ont consulté le patient et lui ont prescrit une intervention chirurgicale pour soulager la pression intracrânienne. Le médecin a alors inséré un tube en plastique spécial dans la fissure cérébrale, permettant ainsi d'acheminer le liquide céphalorachidien du crâne vers l'abdomen et de l'y absorber.
Sur cette canalisation spéciale, une valve automatique s'ouvre automatiquement lorsque le liquide céphalorachidien (LCR) augmente dans la fissure cérébrale, augmentant ainsi la pression intracrânienne. Elle permet au LCR de s'écouler dans la cavité péritonéale. Lorsque le LCR diminue, la valve se ferme automatiquement, empêchant ainsi une trop forte diminution. Elle contribue ainsi à maintenir une quantité modérée de LCR et à stabiliser la pression intracrânienne.
Après trois jours d'intervention, l'état de santé du patient est stable et la récupération est bonne. Sa sortie est prévue dans cinq jours. Il devra continuer à prendre des antiépileptiques à dose adaptée et faire l'objet d'une surveillance régulière pendant deux à six mois.
Selon le Dr Chu Tan Si, la fissure cérébrale est due à des troubles de la migration neuronale et se caractérise par une fissure cérébrale. Cette fissure entraîne des modifications de la circulation du liquide céphalorachidien.
La plupart des petites fractures cérébrales n'augmentent pas la pression intracrânienne au point de nécessiter une intervention. Les patients peuvent néanmoins s'adapter et vivre normalement. Le cas de la patiente ci-dessus est particulier : la fracture cérébrale s'est élargie, le liquide céphalorachidien a infiltré le cerveau, augmentant la pression intracrânienne, comprimant la surface du cortex cérébral et provoquant des ondes épileptiques. La solution optimale est la décompression chirurgicale, suivie d'une surveillance et d'un traitement continus de l'épilepsie.
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