Hier soir (22 décembre), heure du Vietnam, avec 13 voix pour et deux abstentions des États-Unis et de la Russie, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté une résolution clé liée au conflit dans la bande de Gaza.
La résolution 2720, parrainée par les Émirats arabes unis (EAU), appelle toutes les parties à se conformer à leurs obligations juridiques internationales, y compris le droit international humanitaire ; à accroître la fourniture d’une aide humanitaire urgente, sûre et sans entrave directement aux civils palestiniens dans la bande de Gaza ; à libérer les otages immédiatement et sans condition ; à établir « rapidement » un mécanisme des Nations Unies pour accélérer les envois d’aide humanitaire à Gaza par l’intermédiaire de pays non impliqués dans le conflit ; et à veiller à ce que l’aide parvienne à la population de la région.
Le Conseil de sécurité a demandé au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de nommer un coordonnateur principal de l’aide humanitaire et de la reconstruction, chargé de « faciliter, coordonner, surveiller et vérifier » les opérations de secours humanitaire dans la bande de Gaza.
Dans une déclaration publiée ultérieurement, le Secrétaire général Guterres a exprimé l'espoir que la résolution 2720 contribuerait à améliorer l'acheminement des secours et des biens essentiels à Gaza. Il a également souligné qu'un cessez-le-feu humanitaire était le seul moyen de mettre fin au cauchemar que vivent les habitants de ce territoire.
Selon les statistiques, après 11 semaines de conflit, plus de 20 000 Palestiniens sont morts et le nombre de morts à Gaza a atteint près de 1% de la population du territoire avant le début du conflit.
Il est à noter que les États-Unis n'ont pas utilisé leur droit de veto pour permettre aux 15 membres du Conseil d'adopter la résolution, a rapporté Reuters. Les États-Unis et Israël se sont opposés à un cessez-le-feu, estimant qu'il ne profiterait qu'au Hamas. Washington a préféré privilégier une pause dans les combats afin de protéger les civils et de libérer les otages détenus par le Hamas. La Russie s'est également abstenue, soutenant le projet initial qui appelait à une « cessation urgente et durable des hostilités » pour permettre l'acheminement de l'aide.
HAPPY CHI
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