Une victime s'est confiée aux médias le 3 février.
PHOTO : Fondation Pavena pour les enfants et les femmes
Le Bangkok Post a rapporté le 3 février que trois femmes thaïlandaises venaient d'être secourues après avoir été piégées par un réseau de contrebande d'ovules humains dirigé par un groupe criminel chinois en Géorgie.
Les efforts pour sauver les victimes ont été déployés à partir des informations fournies par Mme Pavena Hongsakula, fondatrice de la Fondation Pavena pour les enfants et les femmes (Thaïlande).
Mme Pavena a appris l'incident par une autre victime, libérée et renvoyée en Thaïlande en septembre 2024, après avoir versé environ 70 000 bahts (plus de 52 millions de VND) au gang. Cette victime, dont l'identité n'a pas été révélée, a déclaré que d'autres Thaïlandaises étaient enfermées dans la « ferme d'œufs humains » faute de pouvoir payer le groupe criminel.
La police étrangère thaïlandaise s'est coordonnée avec l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) pour aider à ramener les trois femmes en Thaïlande le 30 janvier. La police n'a pas identifié publiquement les victimes.
S'adressant aux médias en ligne le 3 février, une victime a déclaré avoir vu une publicité sur Facebook promettant un revenu de 400 000 à 600 000 bahts. Après avoir contacté l'entreprise, elle a appris qu'il s'agissait d'une mère porteuse pour des couples stériles en Géorgie. Ses frais de passeport et de voyage étaient pris en charge.
Elle et dix autres personnes ont été emmenées en Géorgie en août 2023 par une Thaïlandaise soupçonnée d'appartenir au gang. À leur arrivée, elles ont été conduites dans un quartier abritant quatre grandes maisons et au moins une centaine de Thaïlandaises.
Le quartier est dirigé par un gang chinois et aucun couple infertile ne fait appel à des mères porteuses. Au lieu de cela, les femmes sont contraintes de prendre des hormones pour stimuler leurs ovaires. Chaque mois, elles sont anesthésiées pour le prélèvement de leurs ovules, et certaines ne sont même pas rémunérées.
Selon Mme Pavena, les ovules humains ont ensuite été introduits clandestinement dans d'autres pays pour être utilisés dans des fécondations in vitro (FIV). La police thaïlandaise a indiqué que l'enquête était toujours en cours et que d'autres victimes pourraient avoir été secourues.
Les chiffres de la Fondation Pavena pour les enfants et les femmes montrent que 257 citoyens thaïlandais ont été victimes de la traite des êtres humains l'année dernière, dont 53 dans le pays et 204 à l'étranger. La fondation a contribué au sauvetage de 152 d'entre eux.
La Géorgie ne dispose actuellement d'aucune réglementation spécifique sur la maternité de substitution. Les entreprises opérant dans le pays vantent la légalité de leurs services. Le gouvernement géorgien affirme être en train d'introduire une loi visant à interdire cette pratique. La réponse de la Chine reste floue.
Source : https://thanhnien.vn/giai-cuu-nhom-phu-nu-thai-lan-trong-trang-trai-trung-nguoi-o-georgia-185250203215041229.htm
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