Ces dernières années, le nombre de candidats postulant aux sciences sociales et humaines dans de nombreuses universités a diminué.
Cette année, l'annonce soudaine de certaines universités de cesser d'inscrire les étudiants du groupe C00 (comprenant la littérature, l'histoire et la géographie) juste avant l'examen de fin d'études secondaires a accru l'inquiétude du public. Le ministère de l’Éducation et de la Formation a apporté des corrections et de nombreuses écoles ont annulé la décision ci-dessus, mais l’incident montre en partie que les sciences sociales sont sous-estimées.
De nombreux parents et étudiants ont tendance à s'orienter vers des filières faciles à trouver et offrant des revenus élevés, comme la technologie, l'ingénierie, la finance, le marketing, la médecine, la pharmacie, etc. Cependant, de moins en moins de personnes choisissent des filières comme la philosophie, l'histoire, la littérature et les langues, car il est très difficile de trouver un emploi après l'obtention du diplôme, et même si elles le trouvent, leurs revenus sont inférieurs à la moyenne. Cela crée non seulement un paradoxe entre la formation et la demande du marché, entraînant un déséquilibre dans le développement des ressources humaines, mais affecte également, à long terme, les fondements culturels et sociaux du pays.
Il est essentiel d'affirmer que le secteur des sciences sociales et humaines joue un rôle essentiel dans le développement durable du pays, car il contribue à la formation de valeurs fondamentales en matière d'éthique, d'idéologie, de politique , d'histoire et de culture. Par conséquent, un changement profond de perception de la société dans son ensemble est nécessaire. Pour ce faire, l'État doit prendre des décisions stratégiques, mettre en place des mécanismes et des politiques visant à attirer des étudiants qualifiés vers ce secteur, à soutenir la recherche d'emploi et l'orientation professionnelle afin que les diplômés puissent travailler sereinement et contribuer à leur réussite. Les établissements scolaires doivent également innover activement dans leurs programmes de formation, développer les compétences pratiques et s'intégrer plus étroitement au marché du travail. Ce n'est qu'à cette condition que le secteur des sciences sociales et humaines pourra conserver sa place et contribuer de manière significative au développement durable, équilibré et civilisé de la société.
Source : https://baolangson.vn/dung-xem-nhe-khoa-hoc-xa-hoi-va-nhan-van-5051041.html
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