M. Johnson fait l'objet d'une enquête menée par une commission spéciale du Parlement britannique pour savoir s'il a induit en erreur la Chambre des communes au sujet des fêtes organisées à Downing Street pour rompre le confinement pendant la pandémie de COVID-19.
L'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson. Photo : AP
Après avoir reçu une lettre confidentielle de la commission, M. Johnson l'a accusée de « vengeance politique » de la part des législateurs qui l'enquêtaient. « Je suis contraint de démissionner par un petit nombre de personnes sans aucune preuve à l'appui de leurs affirmations », a-t-il déclaré.
La commission spéciale du Parlement britannique a le pouvoir de demander à Johnson de démissionner de son poste. Si la suspension dure plus de dix jours, les électeurs de sa circonscription peuvent lui demander de se représenter. M. Johnson a annoncé qu'il quitterait le Parlement britannique « immédiatement ».
Mais sa décision de démissionner pourrait signifier la fin de sa carrière politique de 22 ans, qui l'a vu passer du statut de député à celui de maire de Londres, puis de Premier ministre britannique.
M. Johnson a été évincé de son poste de Premier ministre britannique en partie à cause d'un tollé au sein de son propre parti et dans tout le Royaume-Uni au sujet des fêtes non conformes aux règles COVID organisées dans son bureau et sa résidence de Downing Street.
La commission spéciale du Parlement britannique a annoncé qu'elle se réunirait lundi prochain pour conclure son enquête et publier prochainement son rapport. Un porte-parole de la commission a déclaré que M. Johnson avait « nié l'intégrité » du Parlement en annonçant sa démission.
Hoang Anh (selon Reuters, CNA)
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