L'approbation officielle par l'Assemblée nationale de la loi sur l'investissement public (modifiée) peut être considérée comme un important coup de pouce pour favoriser le décaissement des capitaux d'investissement public. Cela est plus important et nécessaire que jamais, notamment dans un contexte de lenteur du décaissement des capitaux d'investissement public, alors qu'il s'agit d'un des principaux moteurs de la croissance économique .
L'approbation officielle par l'Assemblée nationale de la loi sur l'investissement public (modifiée) peut être considérée comme un important coup de pouce pour promouvoir le décaissement des capitaux d'investissement public. Cela est plus important et nécessaire que jamais, en particulier dans un contexte de lenteur du décaissement des capitaux d'investissement public, alors qu'il s'agit d'un des principaux moteurs de la croissance économique.
Ce n'est pas un hasard si, ces dernières années, le gouvernement a toujours accordé la priorité absolue à l'élimination des difficultés et des obstacles à l'octroi de capitaux d'investissement public. Ce n'est pas non plus un hasard s'il a demandé la modification immédiate de la loi sur l'investissement public et l'a soumise à l'Assemblée nationale pour approbation lors de la 8e session de la 15e Assemblée nationale. L'objectif est de lever immédiatement les obstacles, de réaliser des avancées dans l'octroi de capitaux d'investissement public et, parallèlement, de favoriser le développement socio-économique.
La Commission permanente de l'Assemblée nationale, en réponse à certains avis selon lesquels la loi sur l'investissement public (amendée) ne devrait pas être adoptée lors de cette session, a également souligné que l'adoption de la loi lors de la 8e session créera une base juridique synchrone pour que les ministères, les branches et les localités puissent la déployer et l'appliquer rapidement en 2025, servant à la préparation de l'élaboration et de la mise en œuvre du Plan d'investissement public à moyen terme pour la période 2026-2030.
De même, la modification de la loi revêt une importance capitale pour favoriser le décaissement des capitaux d'investissement public, notamment en 2025 et au cours des années suivantes. En effet, parmi les nombreuses raisons expliquant la lenteur du décaissement des capitaux d'investissement public, figurent, outre la capacité des entrepreneurs, le prix des matériaux, etc., des problèmes liés à la décentralisation et à la délégation de pouvoirs ; des problèmes liés aux procédures de décaissement des projets d'APD, qui ne sont pas vraiment adaptées ; des problèmes liés aux procédures de préparation des projets, aux indemnisations, à la réinstallation, etc.
Ces problèmes seront résolus par la loi sur l'investissement public (amendée) que l'Assemblée nationale vient d'adopter officiellement. Une fois les problèmes et les difficultés résolus à la racine, il n'y aura plus lieu de s'inquiéter d'un début d'année difficile et d'une fin d'année difficile, et la situation de « capital en attente de projets » sera évitée. Les ressources seront ainsi libérées et utilisées plus efficacement, ce qui aura un impact positif sur la croissance économique.
Les données récemment publiées par le ministère des Finances montrent que d'ici fin novembre 2024, le décaissement des capitaux d'investissement publics devrait atteindre près de 411 000 milliards de VND, soit 60,43 % du plan établi par le Premier ministre. Il ne reste que deux mois (fin janvier 2025) avant la fin de l'exercice budgétaire 2024, mais il reste encore plus de 230 000 milliards de VND à débourser. La fin de l'année sera donc une course acharnée au décaissement.
Pour favoriser le décaissement des capitaux d'investissement public, les efforts de réforme et de modification des institutions et des politiques ne constituent qu'une partie de la stratégie ; le travail de direction et d'administration joue un rôle crucial. Ainsi, au sein d'un même cadre institutionnel et politique, certains ministères, secteurs et localités déboursent rapidement, mais d'autres le font lentement, et doivent même demander le remboursement des capitaux, conscients de ne pas pouvoir mener à bien le plan.
Un exemple flagrant. Au cours des 11 derniers mois, alors que 18 ministères, agences centrales et 40 localités estimaient que leurs taux de décaissement étaient supérieurs à la moyenne nationale, 28 ministères, agences centrales et 23 localités estimaient encore que leurs taux de décaissement étaient inférieurs à la moyenne nationale. En particulier, certaines unités n'ont pas encore décaissé de capital. De nombreuses localités disposent d'importants capitaux alloués, comme Hô-Chi-Minh-Ville et Bac Ninh, mais leurs taux de décaissement sont faibles, ce qui affecte les résultats globaux du pays. Par conséquent, malgré l'adoption de la Loi sur l'investissement public (modifiée), afin de créer une avancée majeure dans les institutions et les politiques, la première chose importante est de la mettre rapidement en pratique et de promouvoir son efficacité. Bien entendu, l'orientation et la gestion des décaissements d'investissement public doivent également être plus rigoureuses.
La Loi sur l'investissement public (modifiée) met pleinement en œuvre la décentralisation et la délégation de pouvoirs, selon le principe « la localité décide, la localité agit, la localité assume ses responsabilités ». Cela confirme que la direction et l'administration joueront un rôle déterminant dans le décaissement des investissements publics. Par conséquent, à l'avenir, les ministères, les services et les localités devront améliorer encore l'efficacité et l'efficience de la gestion, de la direction et de l'administration des investissements publics.
Source : https://baodautu.vn/cu-hich-quan-trong-thuc-giai-ngan-dau-tu-cong-d231381.html
Comment (0)