(CLO) La police néerlandaise a déclaré avoir arrêté plus de 300 manifestants pro-palestiniens qui ont ignoré l'interdiction de manifester à Amsterdam dimanche et en avoir arrêté 50 autres après des affrontements impliquant des supporters de football israéliens la semaine dernière.
Des centaines de manifestants se sont rassemblés et ont scandé « Libérez la Palestine » et « Amsterdam dit non au génocide » pour protester contre la guerre de Gaza.
La police disperse les manifestants de la place du Dam lors d'une manifestation pro-palestinienne. Photo : Shutterstock
Après qu'un tribunal local a approuvé l'interdiction de la manifestation par le gouvernement de la ville, la police d'Amsterdam est arrivée, a demandé aux manifestants de partir et a arrêté plus de 100 personnes sur place.
Selon la police, 340 personnes ont été évacuées de la zone de manifestation en bus et relâchées à la périphérie de la ville. De plus, 50 autres ont été arrêtées et une personne a dû être transportée aux urgences en raison d'une hémorragie.
L'interdiction a été prolongée de quatre jours jusqu'à jeudi, suite aux attaques contre des supporters israéliens lors du match de Ligue Europa de l'Ajax Amsterdam contre le Maccabi Tel Aviv. Au moins cinq personnes ont été blessées lors de ces attaques, que les autorités néerlandaises et les dirigeants étrangers, dont le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ont condamnées comme étant antisémites.
Israël a également conseillé à ses citoyens d'éviter d'assister à des événements culturels et sportifs internationaux la semaine prochaine, alors que des informations indiquent que certains groupes pro-palestiniens dans des pays comme les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la France et la Belgique pourraient menacer les Israéliens.
Pendant ce temps, le président français Emmanuel Macron a annoncé qu'il assisterait au match entre la France et Israël au Stade de France jeudi pour affirmer sa « solidarité » suite aux événements d'Amsterdam.
Les organisateurs néerlandais de la manifestation se sont exprimés sur Instagram, exprimant leur indignation face à la présentation des troubles autour du match comme antisémites et qualifiant l'interdiction de manifester de sévère. « Nous n'acceptons pas l'utilisation de l'antisémitisme pour réprimer la lutte palestinienne », ont-ils écrit.
Quatre personnes, dont deux mineurs, sont toujours en détention pour actes de violence. Par ailleurs, 40 personnes ont été verbalisées pour trouble à l'ordre public et 10 ont été inculpées de délits tels que vandalisme.
La police a indiqué qu'une série d'incidents violents impliquant des supporters israéliens s'était produite jeudi soir. Des images vidéo montraient des supporters israéliens brûlant des drapeaux palestiniens et utilisant des bâtons, des tuyaux et des pierres pour combattre leurs adversaires. La police néerlandaise a également indiqué qu'elle enquêterait sur d'autres images de supporters du Maccabi agissant de manière violente, mais on ignore quelles images seraient examinées.
Le chef de la police locale, Olivier Dutilh, a insisté sur le fait que l'interdiction était toujours nécessaire dans un contexte d'incidents antisémites persistants, notamment des personnes expulsées de taxis et invitées à montrer leur passeport samedi soir.
Depuis que le conflit de Gaza a éclaté en octobre dernier, les Pays-Bas ont connu une augmentation des incidents antisémites.
Hong Hanh (selon Reuters, dailymail)
Source : https://www.congluan.vn/canh-sat-ha-lan-bat-hang-tram-nguoi-bieu-tinh-cac-nhom-ung-ho-palestine-khong-hai-long-post320830.html
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