(CLO) Tous les regards sont désormais tournés vers la Cour constitutionnelle, qui prendra la décision finale sur la destitution du président Yoon Suk Yeol, après sa destitution par l' Assemblée nationale sud-coréenne pour l'imposition de la loi martiale.
L'Assemblée nationale sud-coréenne, composée de 300 sièges, a adopté la destitution par 204 voix contre 85, lors du premier vote de ce type en huit ans, et seulement le troisième dans l'histoire du pays.
La Cour constitutionnelle dispose désormais de 180 jours pour décider de destituer ou de rétablir le président Yoon. Sa décision pourrait entraîner une élection présidentielle anticipée et aurait un impact profond sur l'avenir politique de la Corée du Sud.
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol s'exprime à Séoul. Photo : VNA
Le Premier ministre Han Duck Soo, nommé par Yoon, est devenu président par intérim. Yoon a conservé son poste, mais ses fonctions présidentielles ont été suspendues. Han a promis de faire de son mieux pour assurer la stabilité après la destitution de Yoon. « Je consacrerai toute mon énergie et tous mes efforts à stabiliser le gouvernement », a déclaré Han aux journalistes.
Quant au président Yoon, après sa destitution, il a déclaré qu'il se battrait pour son avenir politique. « Même si je m'arrête maintenant, le chemin que j'ai parcouru avec tout le monde ces deux dernières années et demie vers l'avenir ne s'arrêtera jamais. Je n'abandonnerai jamais », a déclaré M. Yoon.
La dernière procédure de destitution présidentielle en Corée du Sud remonte à 2016, lorsque la présidente Park Geun-hye a été démise de ses fonctions. Il a fallu 91 jours à la Cour pour approuver la demande de destitution contre Mme Park. Dans le cas de l'ancien président Roh Moo-hyun, la Cour avait rejeté la demande de destitution de l'Assemblée nationale en 2004 après 63 jours d'examen.
Hoai Phuong (selon Yonhap, Reuters, N/A)
Source : https://www.congluan.vn/tong-thong-han-quoc-bi-luan-toi-cho-quyet-dinh-cuoi-cung-cua-toa-an-hien-phap-post325618.html
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