La raison n’est pas seulement le faible pouvoir d’achat, mais aussi la campagne de lutte contre les produits contrefaits, les produits contrefaits, les produits sans facture et le renforcement de la collecte des impôts à l’aide de factures électroniques générées à partir de caisses enregistreuses.
C'est un pas dans la bonne direction, car nul ne peut nier que la contrebande, la fraude commerciale et l'évasion fiscale ont érodé la confiance des marchés et entravé la concurrence loyale. Cependant, cette approche ne fait-elle pas peser le fardeau de la réforme sur un groupe intrinsèquement vulnérable, disposant d'un accès limité à l'information et de ressources insuffisantes pour se transformer ?
Les petits commerçants sont désorientés dans la conversion et l’adaptation.
Une série de stands sur les marchés de Tan Binh et d'An Dong (HCMV), et même dans les centres du nord comme les marchés de Ninh Hiep et de Rong... ont fermé parce qu'ils ne savaient pas comment émettre des factures électroniques, n'avaient pas d'entrées valides et ne savaient pas comment se conformer correctement.
« Je ne suis pas contre la politique, je ne sais juste pas comment la mettre en œuvre correctement » – ce simple partage suffit à esquisser le tableau d’ensemble : les gens ne sont pas contre la réforme mais sont confus quant à la transformation et à l’adaptation.
Le paradoxe est que la plupart des marchandises vendues sur le marché proviennent de petites usines de confection, sans factures, sans codes fiscaux ni machines. Lorsque les données saisies sont invalides, comment les données produites peuvent-elles être légales ? Les logiciels de facturation électronique ne sont utiles qu'à ceux qui ont déjà une base solide, tandis que les stands qui signent des carnets sont « figés ».
De plus, pour les traders plus âgés, habitués aux méthodes de trading traditionnelles, suivre les évolutions technologiques – comme la création de factures à partir des caisses enregistreuses, la connexion avec les autorités fiscales – représente un véritable défi. Certains logiciels d'assistance manquent encore de convivialité, sans compter les coûts d'achat, de formation et de mise à jour… qui deviennent un fardeau dans un contexte de faible pouvoir d'achat et de déclin de la consommation.
La lutte contre la contrefaçon, les produits contrefaits et l'évasion fiscale est une bonne chose. Mais si elle est mise en œuvre sans encadrement ni mécanisme d'accompagnement des consommateurs, elle risque de créer un sentiment de « peur des erreurs » plutôt que de mal agir. La réalité le prouve : beaucoup préfèrent « fermer leurs portes et attendre que la situation évolue » plutôt que de risquer d'ouvrir leur magasin face aux risques d'inspection et de sanctions.
Les marchés traditionnels sont-ils vraiment dépassés ?
Lorsque les plateformes de commerce électronique prennent le trône, TikTok Shop, Shopee, Lazada... couvrent le marché, les marchés traditionnels sont non seulement à la traîne en matière de technologie mais manquent également d'outils pour rivaliser : pas de factures, pas de connaissements, pas de promotions, pas de publicité.
Cependant, contrairement aux espaces commerciaux, les marchés traditionnels sont ceux où des millions de personnes gagnent leur vie – des grossistes aux détaillants, des importateurs aux livreurs.
Par conséquent, « assainir » le marché ne se résume pas à fermer une application. Il s'agit de restructurer toute une culture d'entreprise, ce qui nécessite une feuille de route, accompagnée de politiques d'accompagnement spécifiques : de la formation aux compétences numériques à la création d'un système de facturation simple et convivial, adapté aux spécificités des petites entreprises.
Les politiques de gestion doivent également être suffisamment sophistiquées pour faire la distinction entre les commerçants traditionnels et les contrebandiers, entre les petits vendeurs et les fraudeurs fiscaux professionnels, afin de ne pas entraîner la fermeture des étals et le déclin de toute une industrie de distribution traditionnelle - qui était autrefois la « colonne vertébrale » de l' économie urbaine.
Des ajustements politiques opportuns sont nécessaires de toute urgence si nous ne voulons pas soudainement regarder en arrière et réaliser que le marché n’est plus un lieu où l’on gagne sa vie, mais seulement un souvenir.
Source : https://phunuvietnam.vn/tieu-thuong-dong-loat-dong-quay-vi-hieu-ung-so-sai-20250613112648475.htm
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