La Russie clarifie sa position sur les relations avec les États-Unis, le Hamas veut un cessez-le-feu avec Israël, la Corée du Nord accuse le G7 d'être un « groupe de sous-traitants de guerre »

Deux puissances asiatiques apaisent leurs conflits frontaliers, l'Indonésie réaffirme sa volonté de rejoindre les BRICS, le président ukrainien révèle quand la Russie a envoyé des soldats nord-coréens à la guerre, les États-Unis vendent des « produits phares » à l'Arabie saoudite... sont quelques-uns des événements internationaux marquants des dernières 24 heures.

Après des années de tensions à la frontière, l'Inde et la Chine ont commencé à désengager leurs troupes conformément à un accord. (Source : PTI)

Le journal World & Vietnam met en lumière certains des faits marquants de l'actualité internationale de la journée.

Asie- Pacifique

*L'Inde et la Chine commencent à retirer leurs troupes de la frontière contestée : Une source du gouvernement indien a déclaré que l'Inde et la Chine ont commencé à retirer leurs troupes des lieux de confrontation dans la zone frontalière contestée le long de l'Himalaya.

Plus tôt cette semaine, les voisins dotés de l'arme nucléaire sont parvenus à un accord sur un mécanisme de patrouille frontalière, mettant fin à une impasse militaire de quatre ans, une initiative qui devrait améliorer les liens politiques et commerciaux entre les deux puissances asiatiques. (Reuters)

*La marine sud-coréenne mène des exercices dans un contexte de tensions avec la Corée du Nord : les responsables sud-coréens ont annoncé le 25 octobre que la marine du pays avait mené des manœuvres de navires de guerre en mer de l'Est pour améliorer sa préparation à répondre à d'éventuelles attaques et incursions maritimes de la Corée du Nord.

L'exercice de quatre jours, qui a débuté le 22 octobre, a impliqué environ 20 navires, dont le destroyer Seoae Ryu Seong-ryong équipé d'Aegis, et divers avions, tels que des avions de patrouille maritime P-3 et des chasseurs F-5 de l'armée de l'air.

L'armée américaine a également participé à l'exercice en déployant des avions de patrouille maritime P-8 et des avions d'attaque A-10.

Les tensions transfrontalières se sont récemment intensifiées après que la Corée du Nord a fait exploser des routes intercoréennes la semaine dernière et lancé à plusieurs reprises des ballons transportant des déchets vers la Corée du Sud. (Yonhap)

*Le Cambodge s'attaque à plus de 1 000 personnes soupçonnées d'exploitation par le travail : Le journal en ligne ThmeyThmey a rapporté le 25 octobre que plus de 1 000 étrangers de diverses nationalités, principalement chinois, ont été interpellés par les autorités cambodgiennes, soupçonnés d'implication dans des actes de torture et d'exploitation par le travail. Cette opération de grande ampleur a eu lieu l'après-midi du 24 octobre dans un casino du hameau de Svay Teap, commune d'Ang Por Peul, district de Kong Pisey, province de Kampong Speu.

Confirmant auprès de ThmeyThmey via l'application de messagerie Telegram, M. Chhay Kim Khoeun, porte-parole du Département général de la police nationale cambodgienne, a déclaré que la répression à l'endroit susmentionné a été menée après que les autorités ont reçu un rapport relatif à l'exploitation du travail. (Thmey Thmey)

*L'Indonésie réaffirme son désir de rejoindre les BRICS : Le ministère indonésien des Affaires étrangères a annoncé que le pays souhaitait rejoindre le groupe des BRICS, qui regroupe les principales économies émergentes, afin de renforcer les pays émergents.

La déclaration a été faite par le ministère indonésien des Affaires étrangères dans la soirée du 24 octobre, alors que les dirigeants des BRICS participaient au sommet du bloc dans la ville russe de Kazan.

L’Indonésie, quatrième pays le plus peuplé du monde, maintient une politique étrangère non alignée.

Le président Prabowo Subianto, qui a pris ses fonctions le 20 octobre, a souligné à plusieurs reprises qu'il serait ami avec tous les pays, que ce soit la Chine ou les États-Unis, et que l'Indonésie ne rejoindrait aucun bloc militaire. (Reuters)

*La Corée du Nord dénonce le G7 comme un « entrepreneur de guerre » : La Corée du Nord a exprimé sa vive réaction à la récente réunion des ministres de la Défense du G7 à Naples, en Italie. Par l'intermédiaire de l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA), Pyongyang a critiqué le G7 comme un « entrepreneur de guerre » pour son ingérence dans sa politique de développement d'armes nucléaires.

Dans une déclaration commune après la réunion, le G7 a exprimé son inquiétude face aux programmes nucléaires et de missiles balistiques de la Corée du Nord et a condamné la coopération militaire accrue de Pyongyang avec la Russie.

En réponse, KCNA a déclaré que le G7 n'était qu'une « ombre » des États-Unis, s'ingérant sans autorisation dans les questions de sécurité mondiale. Cette tension survient alors que la Corée du Sud et les États-Unis ont confirmé l'envoi d'environ 3 000 soldats nord-coréens dans l'est de la Russie au début du mois, témoignant d'un renforcement des liens militaires entre Pyongyang et Moscou. (Yonhap)

Europe

*Le président Poutine précise sa position sur les relations avec les États-Unis : le président russe Vladimir Poutine a affirmé que l'avenir des relations russo-américaines après l'élection présidentielle américaine dépendrait entièrement de l'attitude de Washington. S'exprimant en marge du sommet des BRICS à Kazan le 24 octobre, M. Poutine s'est dit prêt à dialoguer si les États-Unis faisaient preuve de bonne volonté.

« S'ils s'ouvrent, nous le ferons aussi. Et s'ils ne le souhaitent pas, tant mieux », a déclaré le dirigeant russe.

Le président Poutine a déclaré plus tôt que la Russie saluait la déclaration du candidat républicain à la présidence Donald Trump selon laquelle il chercherait à mettre fin au conflit en Ukraine. (TASS)

*Le président ukrainien révèle quand la Russie déploiera des troupes nord-coréennes sur le champ de bataille : Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a révélé le 25 octobre que la Russie prévoyait de déployer des troupes nord-coréennes sur le champ de bataille à partir du 27 et du 28 octobre.

Sur sa page Telegram, M. Zelensky a écrit : « Selon des informations fiables des services de renseignement, du 27 au 28 octobre, l’armée nord-coréenne sera utilisée par la Russie pour la première fois dans des zones de guerre. »

Le dirigeant ukrainien a appelé ses alliés à répondre à cette « escalade » par une « pression claire » sur Moscou et Pyongyang.

Les premières unités nord-coréennes entraînées en Russie ont été déployées dans la région de Koursk, a annoncé l'agence de renseignement militaire ukrainienne dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram le 24 octobre. (Reuters)

*Un convoi militaire russe attaqué en Tchétchénie : L'agence de presse RIA Novosti a rapporté qu'un convoi de la Garde nationale russe (Rosgvardia) a été attaqué par un groupe d'hommes armés non identifiés dans le village de Petropavlovskaya, à la périphérie de la capitale Grozny (République tchétchène) à midi le 24 octobre. L'incident a fait un mort et un blessé parmi les soldats russes.

Plusieurs chaînes Telegram ont partagé des images de ce qu'elles présentent comme les conséquences de l'attaque. La vidéo montre un véhicule militaire criblé de balles. Les forces de sécurité russes recherchent actuellement les auteurs de l'attaque. (RIA Novosti)

*La Russie envoie un message fort sur la coopération militaire avec la Corée du Nord : le président Vladimir Poutine a déclaré que la Russie et la Corée du Nord décideront elles-mêmes de la mise en œuvre des accords bilatéraux de coopération militaire au moment opportun.

Dans une interview à la télévision d'État russe, le président Poutine a déclaré : « Lorsque nous devons décider quelque chose, nous le ferons... mais c'est notre décision souveraine de l'appliquer ou non, d'en avoir besoin ou non. »

En juin dernier, le président Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un ont signé un traité de défense mutuelle lors de la visite du dirigeant russe à Pyongyang. (Reuters)

Moyen-Orient – ​​Afrique

*Les États-Unis exhortent à trouver une « issue » à la situation au Liban : Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a exprimé le 25 octobre sa profonde inquiétude face aux développements au Liban, appelant à la nécessité urgente de trouver une solution pacifique suite aux activités militaires d'Israël dans ce pays du Moyen-Orient.

S'exprimant à Londres, le secrétaire d'État américain a déclaré : « Nous sommes confrontés à une situation extrêmement urgente. Ce n'est que lorsque la résolution 1701 de l'ONU sera pleinement mise en œuvre que la sécurité le long de la frontière entre Israël et le Liban pourra être garantie et que les populations des deux côtés de la frontière pourront rentrer chez elles en toute sérénité. » (Reuters)

*L'UE met en garde contre le risque d'une guerre totale au Liban : Le Haut Représentant de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a averti le 25 octobre que le monde était engagé dans une « course contre la montre » pour empêcher le conflit entre Israël et le Hezbollah de dégénérer en guerre totale au Liban.

« Nous devons trouver une solution politique au Liban avant qu'il ne soit trop tard. Sinon, une explosion aux conséquences imprévisibles pourrait survenir à tout moment », a déclaré M. Borrell, appelant la communauté internationale à agir de toute urgence. (AFP)

*L'armée iranienne se dit prête à riposter à une attaque israélienne : Le New York Times a cité quatre responsables iraniens affirmant que le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avait ordonné à l'armée de se tenir prête à faire face à une éventuelle attaque israélienne. La réponse de l'Iran dépendra de l'étendue des dégâts et de l'ampleur des attaques.

Des sources iraniennes ont déclaré que le pays pourrait réagir en lançant jusqu'à 1 000 missiles, déclenchant des attaques des alliés régionaux de l'Iran et bloquant les routes de transport d'énergie à travers le golfe Persique et le détroit d'Ormuz.

Le 1er octobre, l'Iran avait lancé environ 180 missiles balistiques sur Israël. Israël a affirmé avoir intercepté la plupart de ces missiles et a averti que Tel-Aviv riposterait. (Sputniknews)

*Le Hamas se dit prêt à un cessez-le-feu avec Israël : Le 24 octobre, un haut responsable du Hamas a déclaré que le mouvement avait informé l’Égypte de sa volonté de cesser les combats à Gaza, à condition qu’Israël réponde à un certain nombre d’exigences importantes. Ces exigences incluent l’engagement d’Israël à un cessez-le-feu, le retrait des troupes de la bande de Gaza, l’autorisation du retour des personnes déplacées, l’accord sur un échange de prisonniers et l’ouverture de la voie à l’aide humanitaire.

Le même jour, une délégation du Hamas dirigée par le chef adjoint Khalil Al-Hayya a rencontré le chef des renseignements égyptiens Hassan Mahmoud Rashad au Caire pour discuter des propositions liées au cessez-le-feu.

Des diplomates américains et qataris ont confirmé plus tôt que les négociateurs américains et israéliens se rencontreraient à Doha dans les prochains jours pour faire avancer les négociations sur un cessez-le-feu et la libération des otages. (Al Jazeera)

*Les États-Unis exportent des missiles antichars TOW vers l'Arabie saoudite : Le Département d'État américain vient d'approuver la vente de missiles antichars TOW à l'Arabie saoudite, pour une valeur totale estimée à 440 millions de dollars. Cette information a été annoncée par le Pentagone le 24 octobre.

Ainsi, RTX Corp (anciennement Raytheon Technologies), basé en Virginie, sera le principal entrepreneur de cet accord. RTX Corp fournira des missiles antichars TOW, des armes produites pour l'armée américaine et ses alliés.

En termes de spécifications, le missile TOW pèse 22 kg, mesure 116 cm de long et 15,2 cm de diamètre. Ce type de missile est équipé d'une ogive de 2,63 kg et a une portée effective allant jusqu'à 4 200 m. (Al Jazeera)

Amérique

*Le milliardaire Elon Musk a mis en garde contre le fait de récompenser les électeurs : Le ministère américain de la Justice (DOJ) vient d'envoyer une lettre avertissant le Comité d'action politique américain (PAC) du milliardaire Elon Musk que son offre d'un million de dollars aux électeurs d'un « État clé » pourrait violer la loi fédérale.

Ce week-end, M. Musk a annoncé qu'il dépenserait 1 million de dollars par jour pour récompenser les habitants des États clés qui signent les pétitions d'America PAC en faveur des premier et deuxième amendements. Les récompenses seront attribuées par tirage au sort. Au 22 avril, M. Musk avait distribué trois chèques d'un million de dollars aux électeurs.

Le milliardaire Elon Musk a mené une campagne acharnée pour l'ancien président Donald Trump, après que ce dernier a promis à Musk un poste au gouvernement s'il était réélu. (AP)

*Au moins sept morts au Mexique : Le 24 octobre, le Département de la Sécurité de l'État de Guerrero, au Mexique, a annoncé que sept personnes avaient été tuées lors d'une fusillade survenue le matin même entre des gangs et l'armée. Parmi les victimes figuraient trois policiers et quatre civils.

L'incident a commencé vers 4 heures du matin lorsqu'un groupe d'hommes armés circulant à bord de plusieurs véhicules a ouvert le feu dans la ville de Tecpan de Galeana, tuant deux policiers en patrouille. Les affrontements se sont ensuite propagés à plusieurs zones, faisant un autre mort parmi les policiers et quatre civils.

Le même jour, deux attentats à la voiture piégée consécutifs ont eu lieu dans l'État de Guanajuato, dont une explosion devant un commissariat de police de la ville d'Acámbaro, blessant trois policiers, dont l'un est dans un état grave. (Agence de presse vietnamienne)

Source : https://baoquocte.vn/tin-the-gioi-2510-nga-neu-ro-lap-truong-ve-quan-he-voi-my-hamas-muon-ngung-ban-voi-israel-trieu-tien-to-g7-la-nhom-nha-thau-chien-tranh-291379.html