La girafe, le plus grand animal terrestre et symbole de l'Afrique, a été reclassée par les scientifiques en quatre espèces distinctes, après avoir été considérée pendant de nombreuses années comme une seule espèce.
L'annonce a été faite par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) plus tôt cette semaine sur la base d'analyses génétiques et des dernières preuves morphologiques.
Les girafes africaines sont divisées en quatre espèces : la girafe du nord (Giraffa camelopardalis), la girafe réticulée, la girafe Masaï (Giraffa tippelskirchi) et la girafe du sud (Giraffa giraffa).
Pendant des décennies, les chercheurs se sont appuyés uniquement sur les motifs de peau pour classer les groupes, mais de nouvelles études utilisant des données génétiques provenant de plus de 2 000 échantillons collectés au cours des 20 dernières années, ainsi que des analyses de la structure du crâne, ont confirmé des différences claires entre les groupes.
L’identification des quatre espèces de girafes est cruciale pour la conservation, car chacune d’elles a des populations, des menaces et des besoins de protection différents, et les regrouper déformerait la réalité, selon un expert de l’UICN en Namibie.
Selon le Fonds pour la conservation des girafes (GCF), la girafe du Nord est aujourd'hui l'espèce la plus menacée : il ne reste qu'environ 7 000 individus à l'état sauvage, répartis entre la République démocratique du Congo, le Soudan du Sud et la République centrafricaine. Ces girafes sont victimes du braconnage et du manque de soins appropriés.
La girafe Masaï compte quant à elle 44 000 individus, vivant principalement au Kenya et en Tanzanie. Ce groupe est menacé par la perte d'habitat due à l'expansion des pâturages.
Le groupe des girafes réticulées compte environ 21 000 individus, tandis que l'espèce du sud est la plus nombreuse, avec environ 69 000 individus.
Le GCF estime que, comme les girafes ne sont pas une espèce, des mesures de conservation distinctes sont nécessaires pour chaque espèce.
Les experts internationaux considèrent que cette reclassification est une étape importante, ouvrant la voie à des stratégies de conservation plus efficaces pour protéger l'un des animaux emblématiques de l'Afrique du risque de déclin.
Source : https://www.vietnamplus.vn/huou-cao-co-co-toi-4-loai-rieng-biet-sau-nhieu-nam-duoc-coi-la-duy-nhat-post1057105.vnp
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