Si chaque saison des fleurs à Hanoi n'a généralement que ses propres caractéristiques, comme le lotus en mai ou les marguerites en novembre, alors avec la saison des fleurs en mars, nous pouvons la ressentir avec tous nos sens : du parfum persistant du pamplemousse, du blanc pur des fleurs de sua, du violet des fleurs de ban, de la brûlure des fleurs de kapok au sentiment de joie en voyant des fleurs de trompette dans la rue.
Différente de l'agitation de la vie quotidienne, la douceur des fleurs en fleurs telles que les fleurs de Bauhinia, de Sua et de Kapok... apporte de nombreuses émotions particulières à ceux qui aiment Hanoi.
De nos jours, de nombreuses rues de la capitale sont décorées de milliers de fleurs Su d'un blanc immaculé. Ces minuscules fleurs fragiles et pures qui s'épanouissent confèrent à Hanoï une luminosité et un romantisme soudains…
Cette fleur typique du Nord-Ouest est apparue à Hanoï dans les années 1960, initialement plantée à titre expérimental dans certaines rues, parcs et au bord du lac Hoan Kiem. La fleur fleurit généralement à partir de fin février et dure environ un mois. Chaque fleur possède 4 à 5 pétales, des étamines roses et des veines violettes, et est sucrée. Cette fleur est également l'ingrédient principal de la salade de fleurs Ban, une variété de l'ethnie thaïlandaise.
Dans le ciel de mars, l'apparition des lys dans les rues constitue un magnifique point culminant du paysage changeant de Hanoï. Sans éclat ni parfum particulier, les lys captivent néanmoins de nombreuses personnes, même les touristes étrangers.
De nombreux Hanoïens et voyageurs venus de loin sont tombés sous le charme de la floraison des pamplemousses en mars. D'apparence rustique et simple, les fleurs de pamplemousse dégagent une beauté pure et élégante, et leur parfum doux et pur séduit toujours.
À l'arrivée de la saison des fleurs, le jardin de pamplemousses se pare d'un nouveau manteau, couvert de grappes de fleurs éclatantes, illuminant un coin du ciel de Hanoï. Les fleurs de pamplemousses sillonnent également chaque ruelle sur de petits vélos, et les vendeurs ambulants répandent leur parfum partout.
Magazine du patrimoine
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