Botafogo choqué par sa victoire contre le PSG. |
Mais il y a une vérité qu'il faut corriger : Botafogo n'est pas une équipe parfaite. Et une victoire contre les champions d'Europe ne signifie pas qu'ils sont une forteresse imprenable.
Une victoire ne reflète pas toute la situation
Après la défaite du PSG, Luis Enrique a loué la défense de Botafogo. À première vue, ces éloges pourraient décourager les prochains adversaires, notamment l'Atlético Madrid. Cependant, tous les chiffres montrent que cette victoire n'est qu'un élément du tableau d'ensemble et ne reflète pas la véritable image d'une équipe invulnérable.
Le match contre le PSG a vu une équipe de Botafogo bien organisée, défendant activement et limitant les tirs dangereux. Mais c'était tout le contraire de leur match d'ouverture contre les Seattle Sounders, où les Brésiliens ont laissé leurs adversaires tenter 23 tirs, dont 5 cadrés, pour une moyenne de buts attendus de 2,20. Contre le PSG ? Seulement 16 tirs, dont 2 cadrés, pour une moyenne de buts attendus de seulement 0,54.
Autrement dit, si vous ne regardez que la victoire contre le PSG pour juger Botafogo, vous serez trompé.
La saison 2024 a été saluée comme la plus grande de l'histoire de Botafogo : victoire au Brasileirão et en Copa Libertadores. Mais cette aubaine fut de courte durée. Après ce miracle, l'équipe a immédiatement été confrontée à une importante fuite des cerveaux. L'entraîneur Artur Jorge, principal artisan du doublé, a quitté l'équipe ; Thiago Almada, Luiz Henrique et le meilleur buteur Junior Santos ont quitté l'équipe les uns après les autres.
Le résultat fut une véritable crise. Ils furent humiliés par le Racing Club à la Recopa Sudamericana sur un score cumulé de 0-4 – un score qui semblait même modeste compte tenu des arrêts consécutifs du gardien John.
L'entraîneur Renato Paiva apporte des signaux positifs à Botafogo. |
C'est dans ce contexte que l'entraîneur Renato Paiva a été recruté avec pour mission non seulement de reconstruire l'équipe, mais aussi de restaurer son identité. Il venait du centre de formation de Benfica, où la discipline tactique et le développement des joueurs étaient toujours des priorités absolues. Résultat ? Botafogo a trouvé une certaine stabilité : 8e du Championnat national brésilien, qualification pour les 1/8 de finale de la Libertadores et début de Coupe du monde des clubs prometteur.
Le style de jeu de Paiva : le mur à deux faces et le pragmatisme
Botafogo n'a pas dominé le jeu en dominant ses adversaires. Ils se sont repliés activement, guettant les occasions de contre-attaque, et ont pleinement exploité les atouts des ailes, où Alex Telles et Vitinho montaient souvent pour créer des percées. Au cœur de la défense se trouvait Marlon Freitas, un capitaine expérimenté, jouant le rôle de « pivot » dans toutes les situations de transition.
En attaque, Igor Jesus est l'attaquant principal, doté d'excellentes qualités aériennes. Ses coéquipiers, comme Savarino ou Artur, sont tous mobiles, avec une tendance à conclure tôt et avec puissance. Artur est particulièrement dangereux lorsqu'il recoupe pour jouer du pied gauche ; il est capable de faire la différence avec des frappes lointaines inattendues.
Botafogo n'est pas une équipe à battre. Mais cela ne signifie pas qu'elle est invincible. Ses deux premiers matchs du tournoi ont montré qu'elle possède deux visages : serrée face au PSG, mais vulnérable face aux Seattle Sounders. Cela laisse à l'Atlético, son dernier adversaire en phase de groupes, une chance s'il fait preuve de patience et sait exploiter les failles de la défense brésilienne.
Botafogo est une équipe dangereuse, mais pas invincible. |
La tactique pragmatique de Paiva a porté ses fruits lors des matchs individuels, mais elle a aussi mis en jeu le destin de l'équipe : un seul but en début de match pourrait faire s'effondrer tout le système. Et pour une équipe en reconstruction après une vague de départs, tout est possible.
En bref, Botafogo est une équipe dangereuse, mais pas intouchable. Ils ont une structure, une philosophie et des joueurs qui savent faire mal à leurs adversaires. Mais ils ont aussi cette fibre d'une équipe en quête de soi. Et de ce fait, rien n'est impossible, y compris les battre.
Source : https://znews.vn/giai-ma-botafogo-post1563013.html
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