Bonjour, Vice-ministre Arun Hemachandra ! Je suis ravi de vous revoir ! (Source : Ambassade du Vietnam au Sri Lanka) |
Pourtant, il m'est arrivé à maintes reprises de « rire et de pleurer » à cause des erreurs (parfois mignonnes, mais parfois très agaçantes) dues à ma mémoire limitée. Je me souviens d'avoir un jour « discuté » sans fin des relations entre les parlements des deux pays avec un ami que j'avais d'abord cru avoir travaillé avec lui lors de la visite de notre président de l'Assemblée nationale au Sri Lanka. Au bout d'un moment, la conversation a évolué et j'ai réalisé que cet ami travaillait à la présidence sri-lankaise, avec qui j'avais déjà eu l'occasion de discuter.
Au Sri Lanka, les noms sont souvent assez longs, surtout les noms de famille, et ne suivent pas de règle précise permettant de distinguer s'il s'agit généralement d'un prénom masculin ou féminin. La prononciation des noms sri-lankais est également parfois incohérente. Souvenez-vous, après la visite au Vietnam du président sri-lankais Anura Kumara Dissanayaka en mai 2025, le public sri-lankais a interrogé le ministère des Affaires étrangères pour savoir si le nom du président était Dissanayake ou Dissanayaka.
À mon arrivée au Sri Lanka pour travailler, j'avais du mal à me souvenir des noms de vos dirigeants. Pour faciliter la rédaction de mes rapports, j'ai rédigé une note que j'ai collée sur mon ordinateur pour pouvoir m'y référer rapidement. Mais lorsque je suis allé vous rencontrer, c'était une autre histoire. Devais-je ouvrir la note (à peine arrivé, après avoir serré la main et salué, sans m'être encore installé à mon bureau) ? Par conséquent, en chemin, mon « exercice » consistait souvent à réciter non pas le contenu (aussi appelé points de discussion dans la profession) à aborder, mais le nom du dirigeant que j'allais rencontrer. Ainsi, lors de la poignée de main et de la présentation, je pouvais prononcer le nom de l'invité avec la plus grande précision possible. Ma secrétaire l'avait très bien compris ; c'est pourquoi, avant chaque réunion, elle m'aidait à revoir le nom, le titre et la prononciation de votre dirigeant. Je pense qu'« une salutation est plus importante qu'un festin ». Saluer, présenter avec fluidité, saisir les caractéristiques et les centres d'intérêt de l'invité rendront l'histoire plus intime et touchante, facilitant ainsi l'atteinte de l'objectif de la réunion…
Les dirigeants sri-lankais sont très amicaux. Nombre d'entre eux ont donc pris l'initiative de me permettre de les appeler par leur prénom, qui peut être leur prénom ou leur deuxième prénom, et non pas nécessairement leur nom de famille, souvent très long et difficile à retenir. Cela me facilite la tâche dans les situations informelles. Cependant, lors des échanges formels, j'essaie d'utiliser le nom complet de l'invité ou son nom de famille.
L’un de mes « secrets » est qu’après chaque réunion ou réception, je passe un certain temps à examiner les cartes de visite, à enregistrer les numéros de téléphone, les noms et les postes des invités de la manière la plus scientifique et la plus facile à trouver ; et à réciter les noms.
L'ambassadrice Trinh Thi Tam et le ministre sri-lankais de la Religion, du Bouddhisme et de la Culture Hiniduma Sunil Senevi ont offert des fleurs au musicien Mohamed Iqbal, qui a composé une chanson sur les relations entre le Vietnam et le Sri Lanka, à l'occasion du 55e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, le 21 juillet 2025. (Source : Ambassade du Vietnam au Sri Lanka) |
En termes d'apparence, les Sri-Lankais ont beaucoup de similitudes, j'ai donc du mal à me souvenir du visage des clients, surtout des hommes barbus… Tirant les leçons de mes erreurs stupides et inutiles, lorsque je doute d'un client, je pose souvent des questions (juste pour poser des questions, pour socialiser) afin de cibler progressivement la cible. Par exemple : Je me souviens de vous avoir déjà rencontré quelque part. Si le client répond : Oh non, c'est la première fois…, tant mieux… Je vais repartir de zéro. Mais s'il répond joyeusement : Oh oui, nous nous sommes rencontrés… Je dois alors utiliser les questions suivantes pour découvrir à quelle agence appartient ce client, à quelle occasion ils se sont rencontrés… Et ainsi de suite, toujours en échangeant, toujours en posant des questions comme si c'était réel, mais mon esprit travaille à plein régime pour identifier le client afin de donner progressivement à l'histoire le contenu souhaité et de lui montrer que je le respecte vraiment, qu'il me manque beaucoup même si je ne l'ai pas vu depuis longtemps…
Pour résoudre ce problème, l'un de mes secrets est de demander à chaque fois que je reçois des invités ou que j'assiste à une réception, de les prendre en photo. Le plus pratique est le selfie. C'est à la fois une tendance et un moyen de revoir les photos après chaque rencontre pour se souvenir de la personne (et de son nom). C'est aussi une façon d'entraîner ma mémoire au quotidien.
Pour les étrangers, la profession diplomatique semble être une façon agréable et décontractée de sortir et d'assister à des réceptions. Cependant, pour que chaque activité diplomatique soit belle et complète, il est nécessaire d'apprendre et de pratiquer certaines compétences. Se souvenir des noms et des visages des invités est l'une de mes compétences quotidiennes. Mais y parvenir au mieux n'est pas chose aisée, même s'il s'agit simplement de se souvenir des noms et des visages des invités !
Quelques lignes aléatoires enregistrées à l'occasion du 80e anniversaire de la création du Secteur diplomatique (1945-2025).
Source : https://baoquocte.vn/chuyen-nho-ten-nho-mat-khach-o-sri-lanka-323935.html
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