Selon le Ministère de l'Information et des Communications (MIC), après plus de 10 ans d'application, le décret 18/2014 a révélé de nombreuses lacunes dans la gestion des rémunérations liées aux activités créatives et éditoriales.
L’une des principales limitations est que ce décret ne mentionne pas pleinement les sujets connexes qui participent (indirectement) à la production des œuvres de presse, tels que le personnel technique et administratif, ce qui fait qu’ils ne reçoivent pas de rémunération même s’ils participent au processus de publication et de distribution.
En outre, les réglementations sur la rémunération des journaux imprimés, électroniques, radiophoniques et télévisés ne sont pas uniformes, ce qui entraîne des difficultés de mise en œuvre.
En outre, certains genres de presse ne sont pas encore réglementés comme sujets éligibles aux droits d'auteur et à la rémunération par le décret n° 18/2014. Par conséquent, les agences de presse ne disposent d'aucune base pour calculer les droits d'auteur et la rémunération de ces œuvres.
Le projet comble les lacunes dans le calcul des droits d’auteur et des rémunérations pour les œuvres de presse et d’édition.
En effet, avec le développement des technologies et des plateformes numériques, les œuvres journalistiques ont gagné en expression et en audience. Cependant, le décret actuel ne prévoit pas de mécanisme de calcul des droits d'auteur pour les œuvres publiées sur les plateformes numériques, malgré leur large diffusion. Cela oblige les agences de presse à payer les coûts de production sans pouvoir calculer une rémunération raisonnable pour ces œuvres.
Dans le secteur de l’édition, l’absence de réglementation spécifique sur la manière de calculer les redevances pour la publication de publications électroniques crée également un vide juridique, rendant difficile pour les éditeurs de payer des redevances aux auteurs.
Dans le même temps, le mécanisme du Fonds des redevances n’est pas clair, notamment en ce qui concerne la comptabilisation des sources de revenus des services, ce qui affecte la politique fiscale et l’efficacité financière.
Les réglementations relatives à l’affectation du Fonds des redevances du budget de l’État ne sont plus cohérentes avec la loi de finances 2015, ce qui conduit à la nécessité d’abolir toutes les réglementations relatives au Fonds des redevances dans les activités de presse.
En outre, le décret n° 18/2014/ND-CP ne distingue pas clairement le mécanisme de paiement des redevances pour les œuvres créées à partir de différentes sources de financement. Ceci est contraire aux dispositions du décret n° 21/2015/ND-CP du 14 février 2015, qui stipule clairement que les sujets de réglementation sont les organisations et les personnes qui créent, exploitent et utilisent des œuvres grâce à des fonds provenant du budget de l'État, ou les organisations et les personnes qui exploitent et utilisent des œuvres dont le titulaire des droits d'auteur est l'État.
Par conséquent, le ministère de l’Information et des Communications reconnaît la nécessité d’élaborer un nouveau décret contenant des réglementations spécifiques sur les redevances, les rémunérations et les droits d’auteur, garantissant la cohérence et l’adéquation avec les réalités actuelles du développement.
Le nouveau décret remplacera le décret n° 18/2014/ND-CP, dans le but de résoudre les lacunes et de promouvoir l'exploitation du droit d'auteur dans les domaines du journalisme et de l'édition, en particulier pour les œuvres utilisant des fonds du budget de l'État.
Le nouveau projet de décret comprend 4 chapitres et 12 articles, soit 1 chapitre et 4 articles de moins que le décret actuel.
Le projet de décret est conforme à la loi sur la propriété intellectuelle et aux réglementations en vigueur, tout en comblant les lacunes dans le calcul des redevances et des rémunérations pour les œuvres de presse et les publications sur les plateformes numériques. En remplaçant les réglementations inappropriées par des réglementations sur les redevances, ce projet de décret vise à assurer la cohérence avec la loi sur le budget de l'État, le mécanisme financier autonome des services publics et à créer les conditions d'un développement durable du secteur de la presse et de l'édition à l'ère numérique.
HA
Source : https://www.congluan.vn/bo-tttt-du-thao-nghi-dinh-moi-khac-phuc-kho-khan-trong-thuc-hien-che-do-nhuan-but-post310917.html
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