Le 14 juin, l'Assemblée nationale a voté et adopté officiellement la loi sur l'impôt sur les sociétés (amendée) avec 452/453 délégués présents votant en faveur, atteignant un taux de 94,56%.
L'article 12 de la présente loi précise les principes et les modalités d'application des incitations fiscales sur les sociétés, notamment pour la presse (y compris la publicité dans les journaux), conformément aux dispositions de la loi sur la presse. Le taux d'imposition préférentiel pour les revenus des agences de presse est fixé à 10 %.
Conformément à la réglementation en vigueur, les revenus des agences de presse issus de leurs activités d'impression, y compris la publicité dans les journaux imprimés, sont soumis à un taux d'impôt sur les sociétés de 10 % pendant toute la durée de leur activité ; pour les autres activités de presse, le taux général est de 20 %. Avec cet amendement, le taux d'imposition préférentiel de 10 % est appliqué uniformément à toutes les activités de presse, créant ainsi des conditions plus favorables pour les agences de presse dans le contexte de la transformation numérique.
Les députés de l'Assemblée nationale votent l'adoption de la loi relative à l'impôt sur les sociétés (modifiée). (Photo : Journal du Représentant du peuple) |
Selon le journal Nhan Dan, qui rapporte l'explication, l'acceptation et la révision du projet de loi avant le vote de l'Assemblée nationale, le président du Comité économique et financier, Phan Van Mai, a déclaré que pour les subventions dans les domaines du développement scientifique et technologique, de l'innovation et de la transformation numérique, le projet de loi a stipulé une exonération fiscale pour mettre en œuvre la résolution n° 57-NQ/TW.
En particulier dans le cas de financements reçus entre parties liées, il existe un risque d’exploitation pour transférer des bénéfices, des prix de transfert et réduire les obligations fiscales, en particulier lorsque les dépenses liées au développement scientifique et technologique, à la transformation numérique, etc. sont souvent très importantes, de grande envergure et que l’évaluation du marché est difficile à mettre en œuvre.
C'est pourquoi, en tenant compte des avis des députés de l'Assemblée nationale, le projet de loi a été révisé dans le sens de réglementer l'exonération fiscale des parrainages dans ce domaine, mais en excluant les cas où le parrainage est reçu d'entreprises affiliées.
En ce qui concerne les dépenses déductibles et non déductibles, en particulier le contenu lié à la proposition visant à permettre aux entreprises de déduire 200 % des coûts réels des activités de recherche et développement (R&D), y compris les coûts de test et de déploiement de nouvelles technologies, le Comité a déclaré que le projet de loi contient des dispositions permettant aux entreprises de déduire des dépenses supplémentaires pour les activités de R&D, calculées en pourcentage des coûts réels.
Toutefois, au lieu de fixer des niveaux de dépenses spécifiques dans la loi, le projet de loi charge le gouvernement de préciser en détail les niveaux de dépenses déductibles supplémentaires, leurs conditions et leur champ d'application. Cette approche vise à garantir au gouvernement une certaine flexibilité dans la formulation des politiques et l'organisation de leur mise en œuvre, en fonction des situations concrètes et des capacités budgétaires de chaque période. Par conséquent, la Commission permanente de l'Assemblée nationale propose à l'Assemblée nationale de maintenir le projet de loi inchangé.
Concernant la question du taux d'imposition, selon l'Agence nationale de l'impôt (VNA), la Commission permanente de l'Assemblée nationale maintient le point de vue du projet. Ne pas appliquer cette mesure incitative aux entreprises filiales ou affiliées (lorsque l'entreprise affiliée ne remplit pas les conditions d'application des taux d'imposition préférentiels) vise à garantir la rigueur et à éviter que des entreprises profitent de cette politique, se divisent et se séparent pour bénéficier d'avantages.
En outre, la Commission permanente de l'Assemblée nationale a souligné que les petites et moyennes entreprises (PME) qui entretiennent des relations avec de grandes entreprises ne sont pas, par essence, des PME ordinaires. L'application de taux d'imposition préférentiels en fonction des revenus est considérée comme adaptée à la pratique, facilite le processus de mise en œuvre et n'est pas contraire aux dispositions de la loi relative au soutien aux PME.
Concernant les incitations fiscales sur les sociétés, la Commission permanente de l'Assemblée nationale a déclaré que le projet de loi héritait de la réglementation actuelle en la matière, tout en la révisant, en la supprimant et en la réorganisant de manière ciblée et essentielle, sans la disperser. Par souci de cohérence, le projet de loi stipule clairement que, lorsque d'autres lois prévoient d'autres réglementations sur les incitations fiscales sur les sociétés, la présente loi s'applique (à l'exception de la loi sur le capital et des résolutions spécifiques de l'Assemblée nationale). De nombreux secteurs et professions issus de nouvelles lois spécialisées ou de celles en cours de discussion à l'Assemblée nationale (loi sur la science et la technologie (modifiée), loi sur l'industrie des technologies numériques, loi sur les produits chimiques, loi sur l'industrie de la défense, de la sécurité et de la mobilisation industrielle) ont été ajoutés aux sujets d'incitations fiscales sur les sociétés.
Concernant les incitations spéciales, la loi sur l'investissement est également en cours de modification. Par conséquent, le projet de loi relatif à l'impôt sur les sociétés se référera aux dispositions de la loi sur l'investissement concernant les cas éligibles aux incitations spéciales à l'investissement, et les niveaux spécifiques d'incitations spéciales à l'impôt sur les sociétés y seront précisés. Par ailleurs, concernant la proposition d'étendre les incitations au développement vert et aux produits respectueux de l'environnement, la Commission permanente de l'Assemblée nationale estime que certains secteurs connexes sont déjà éligibles à ces incitations. Concernant les incitations pour les petites et moyennes entreprises au cours des trois premières années de création et les start-up innovantes, ces dispositions ont été stipulées dans la résolution n° 198/NQ-QH15 et sont toujours en vigueur.
La Commission permanente de l'Assemblée nationale a également demandé aux agences compétentes d'examiner, d'absorber et d'expliquer les opinions des députés de l'Assemblée nationale sur de nombreux autres sujets, tels que le revenu imposable, le revenu exonéré d'impôt, la détermination du revenu imposable, les recettes, les dépenses déductibles et non déductibles, les méthodes de calcul des impôts et la mise de côté du Fonds de développement scientifique et technologique, pour compléter le projet de loi.
L'Assemblée nationale a voté l'adoption de 6 lois et discuté de 11 lois liées au domaine de la Défense nationale.Le matin du 14 juin, en plus de la loi sur l'impôt sur les sociétés (modifiée), l'Assemblée nationale a voté l'adoption de 5 autres lois, dont : la loi sur la taxe spéciale sur la consommation (modifiée) ; la loi sur la gestion et l'investissement du capital de l'État dans les entreprises ; la loi sur les produits chimiques (modifiée) ; la loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles de la loi sur les normes et réglementations techniques ; la loi sur l'industrie des technologies numériques. Parallèlement, l'Assemblée nationale a continué à discuter du projet de loi modifiant et complétant un certain nombre d'articles de la loi sur la défense nationale ; de la loi sur les officiers de l'armée populaire ; de la loi sur les soldats professionnels, les travailleurs et les fonctionnaires de la défense nationale ; de la loi sur le service militaire ; de la loi sur les gardes-frontières du Vietnam ; de la loi sur la défense aérienne populaire ; de la loi sur les forces de réserve ; de la loi sur la défense civile ; de la loi sur la gestion et la protection des ouvrages de défense nationale et des zones militaires ; de la loi sur la milice et les forces d'autodéfense ; et de la loi sur l'éducation à la défense nationale et à la sécurité. |
Source : https://thoidai.com.vn/bao-chi-duoc-ap-dung-thue-suat-uu-dai-10-214211.html
Comment (0)