(HNMO) - Dans la soirée du 24 mai, 6 flacons d'antitoxine botulique heptavalent envoyés depuis l'entrepôt de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Suisse sont arrivés à Ho Chi Minh-Ville à temps pour traiter les patients atteints d'intoxication botulique.
Auparavant, comme l'a rapporté le journal Hanoi Moi, concernant les cas d'empoisonnement au botulisme traités à Ho Chi Minh- Ville après avoir mangé des rouleaux de porc vendus dans la rue, après avoir reçu le rapport du Département de la Santé de Ho Chi Minh-Ville le 21 mai, le Département de l'Administration des Médicaments a contacté l'OMS pour aider à résoudre le problème.
Dans l'après-midi du 23 mai, la ministre de la Santé, Dao Thi Hong Lan, a eu une réunion de travail directe avec le bureau de l'OMS à Hanoï. Immédiatement après, l'OMS a décidé de fournir une aide d'urgence en antitoxine botulique heptavalente aux patients soignés dans les hôpitaux de Hô-Chi-Minh-Ville.
Grâce aux efforts de l'Administration des médicaments du Vietnam (ministère de la Santé), des autorités vietnamiennes et au soutien rapide de l'OMS, six flacons d'antitoxine botulique heptavalente sont arrivés à Hô-Chi-Minh-Ville le 24 mai à 19 heures, permettant de traiter rapidement des patients atteints d'intoxication botulique. C'est une excellente nouvelle pour les patients hospitalisés depuis plusieurs jours, attendant quotidiennement ce médicament.
Selon le ministère de la Santé, l'intoxication botulique est une intoxication causée par une infection par la toxine bactérienne Clostridium botulinum. Cette intoxication est très rare au Vietnam et dans le monde. La principale cause est l'infection du patient par des toxines bactériennes provenant d'aliments de mauvaise qualité ou mal conservés. De 2020 à aujourd'hui, on dénombre quelques cas par an, dont trois récemment à Hô-Chi-Minh-Ville.
Cette maladie étant très rare, l'approvisionnement en médicaments pour la traiter (BAT) est également très limité dans le monde. Il est donc difficile de s'approvisionner de manière proactive. De plus, son prix est très élevé. Le BAT ne figure actuellement pas sur la liste des médicaments remboursés par l'assurance maladie. Le ministère de la Santé recommande également la plus grande prudence : éviter de conserver et d'utiliser des aliments ayant subi une transformation prolongée, afin de garantir la sécurité alimentaire et d'éviter les risques d'intoxication en général, et d'intoxication botulique en particulier.
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