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L'Arabie saoudite entre dans une « nouvelle dimension » du football

Lorsque Cristiano Ronaldo a mis les pieds en Arabie saoudite en 2023, beaucoup de gens pensaient qu'il s'agissait simplement d'un « contrat de vacances » pour la superstar portugaise.

ZNewsZNews22/08/2025

Lorsque Cristiano Ronaldo a mis les pieds en Arabie saoudite en 2023, beaucoup de gens pensaient qu'il s'agissait simplement d'un « contrat de vacances » pour la superstar portugaise.

Mais en réalité, ce n’était que le point de départ d’un plan à long terme, conçu pour changer le visage du football du Moyen-Orient et faire de l’Arabie saoudite le nouveau centre du football mondial .

Deux ans plus tard, la Vision 2030 – la vision stratégique du prince héritier Mohammed ben Salmane – a transformé le football en un outil diplomatique , commercial et culturel. De grands clubs comme Al Hilal, Al Ittihad, Al Nassr et Al Ahli ont été privatisés, inaugurant l'ère des « Big Four » saoudiens, en concurrence directe avec les plus grandes marques européennes.

Du capital étatique au capital privé

Ce qui est remarquable, c'est que les Saoudiens ne se contentent pas de dépenser de l'argent à la manière traditionnelle – en « achetant des stars pour faire sensation » – mais qu'ils modifient également la structure de propriété du club. Alors qu'Aramco et NEOM étaient deux noms nationaux associés à des marques géantes, la porte est désormais ouverte aux investisseurs étrangers. L'acquisition d'Al Kholood par le groupe américain Harburg marque une étape majeure : c'est la première fois qu'un club saoudien est entièrement détenu par des capitaux étrangers.

Cela témoigne de la volonté de l'Arabie saoudite de développer son football au-delà de ses frontières. C'est comme lorsque la Premier League a ouvert ses portes à Roman Abramovich, Cheikh Mansour et aux fonds américains dans les années 2000 : l'arrivée de capitaux étrangers a apporté non seulement de l'argent, mais aussi des réseaux de management, des stratégies mondiales et une pratique plus professionnelle du football.

Le groupe Harburg, bien que ne détenant que 6 % des parts de Cadix (Liga), possède une solide expérience du football européen. Dès son arrivée à Al Kholood, il a agi immédiatement : il a remplacé l'entraîneur Cosmin Contra par le fidèle Des Buckingham, remodelé l'image du club avec un nouveau logo et promu le message de « professionnalisation » de l'intérieur.

Ronaldo anh 1

Ronaldo crée la fièvre du football en Arabie Saoudite.

Le limogeage de Contra après quelques jours a peut-être été un choc pour de nombreux supporters saoudiens, mais c'est un signe que les clubs saoudiens sont prêts à fonctionner selon la logique d'entreprise mondiale : décisifs, moins émotionnels et faisant confiance à ceux de « l'écosystème » qui connaissent déjà la façon de faire des propriétaires.

Les « Big Four » et les défis financiers

Mais derrière cette ouverture se cache une autre vérité : l’ économie saoudienne est sous pression. Les prix du pétrole chutent, le financement de mégaprojets comme NEOM est réduit, et le football ne peut plus se permettre de dépenser sans compter. Le PIF, le fonds d’investissement public qui détient 75 % des quatre grands clubs, n’est plus une planche à billets, mais une véritable rampe de lancement. Depuis plusieurs saisons, les clubs doivent générer leurs propres revenus pour survivre.

Cela explique pourquoi Al Ittihad, champion en titre de la Pro League saoudienne, n'a recruté aucune superstar l'été dernier, et qu'Al Ahli, champion de la Ligue des champions de l'AFC, n'a signé avec Millot qu'un contrat de 25 millions d'euros. Il y a deux ans, selon les standards saoudiens, la situation était « inhabituellement calme ». Mais d'un point de vue financier, c'était une décision nécessaire pour assurer la pérennité du club.

Plus important encore, l'Arabie saoudite envisage de vendre la totalité des participations du PIF dans les Big Four. Si cette opération se concrétise, le marché mondial du football en bénéficierait considérablement : les quatre plus grandes marques saoudiennes seraient pleinement ouvertes aux capitaux privés et étrangers.

Imaginez : une entreprise américaine, une société japonaise ou un fonds d’investissement européen pourraient simultanément devenir « propriétaire » d’Al Hilal ou d’Al Nassr. La Ligue saoudienne ne serait alors plus seulement un tournoi du Moyen-Orient, mais deviendrait un véritable « terrain de jeu international », où les capitaux et les stratégies du monde entier alimenteraient directement chaque club.

Ronaldo anh 2

Après Ronaldo, c'est au tour de Neymar de jouer en Arabie Saoudite.

Dans le football moderne, le capital et le pouvoir ne connaissent plus de frontières. La Premier League en est un parfait exemple : l’essor de Chelsea, de Manchester City ou la stabilité de Liverpool et de Manchester United sont tous liés à d’importants flux de capitaux extérieurs au Royaume-Uni. L’Arabie saoudite ne fait que répéter la même leçon, mais dans un contexte différent : elle dispose de finances pétrolières, d’ambitions politiques et culturelles et, surtout, elle bénéficie de l’attention du monde entier après le choc Ronaldo.

Bien sûr, cela comporte des risques. En s'appuyant sur des capitaux étrangers, les clubs peuvent perdre leur identité ou se retrouver à « acheter la gloire » au lieu de développer une base durable. Mais d'un point de vue national, la stratégie est claire : faire du football une industrie rentable, au lieu de « dépenser de l'argent » pour se mettre en avant.

L'acquisition d'Al Kholood par Harburg n'est pas une simple transaction, mais la preuve que le football saoudien entre dans une « nouvelle dimension ». Il ne s'agit plus d'une histoire de pétrole ou de budget national, mais d'un terrain de jeu mondial où évoluent des acteurs privés et internationaux.

Si le projet de vente des quatre grands clubs se concrétise, la Pro League saoudienne se transformera une fois de plus : d'un tournoi étrange avec Ronaldo, elle deviendra une ligue de football financée et gérée selon les standards mondiaux. La question ne sera alors plus de savoir si l'Arabie saoudite peut rivaliser avec l'Europe, mais combien de temps il faudra à l'Europe pour la considérer comme une égale.

Source : https://znews.vn/saudi-arabia-nhay-vao-chieu-khong-gian-moi-cua-bong-da-post1578956.html


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