L'Office for National Statistics du Royaume-Uni a déclaré que la dette nette du secteur public (hors banques publiques) a atteint 2 742 milliards de livres sterling (3 470 milliards de dollars), soit 99,8 % du produit intérieur brut (PIB) annuel du Royaume-Uni en mai, contre 96,1 % un an plus tôt.
Des gens devant le palais de Westminster, à Londres, en Angleterre. Source : Bloomberg |
La hausse de la dette publique britannique est survenue malgré une baisse des emprunts publics inférieure aux prévisions en mai, à 15 milliards de livres sterling contre 15,7 milliards de livres sterling prévus par les économistes dans un sondage Reuters.
La dette publique du Royaume-Uni a fortement augmenté depuis la pandémie de Covid-19, tandis que les finances publiques du pays ont été affectées par le ralentissement économique et les taux d'intérêt records de la Banque d'Angleterre. Cependant, la plupart des autres pays occidentaux ont vu leur endettement augmenter fortement depuis la pandémie, et la dette publique du Royaume-Uni est désormais inférieure à celles des États-Unis, de la France et de l'Italie.
Le rapport de l'Office for National Statistics indique également que l'emprunt total du gouvernement britannique a atteint 33,5 milliards de livres sterling au cours des deux premiers mois de l'exercice 2024, soit 0,4 milliard de livres sterling de plus que la même période en 2023, mais 1,5 milliard de livres sterling de moins que les prévisions budgétaires du gouvernement en mars.
S'adressant à Reuters, Alex Kerr, représentant du cabinet d'études Capital Economics, a déclaré que ce niveau de dette publique reflétait une baisse de l'investissement public et entraînerait de nombreuses difficultés pour le prochain gouvernement britannique. M. Kerr a expliqué : « Le prochain gouvernement ne pourra pas faire grand-chose pour atténuer les difficultés financières qui l'attendent, en partie à cause de la pression exercée par la hausse des taux d'intérêt sur les prêts publics. »
La Grande-Bretagne devrait connaître un changement de gouvernement après les élections du 4 juillet, le Parti travailliste dirigé par Keir Starmer dominant le Parti conservateur du Premier ministre Rishi Sunak, selon les sondages.
Les travaillistes et les conservateurs devraient s'en tenir aux règles budgétaires actuelles, ce qui réduirait le ratio dette/PIB. Les deux partis se sont également engagés à ne pas augmenter l'impôt sur le revenu, la TVA ni d'autres impôts importants, mais les prévisions budgétaires du gouvernement pour mars indiquent que les recettes fiscales sont en passe d'atteindre leur plus haut niveau depuis 1948.
Source : https://congthuong.vn/no-cong-tai-anh-tang-ky-luc-truoc-them-bau-cu-327542.html
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