La peur entrave l'innovation
Récemment, la VCCI a publié un document officiel contenant des commentaires sur le projet de décret, détaillant plusieurs articles et guidant la mise en œuvre de la loi sur la publicité, sur la base des commentaires du monde des affaires. La VCCI estime que, bien que partageant l'objectif de protection des consommateurs de l'agence de rédaction, de nombreuses réglementations du projet interfèrent trop profondément dans les activités commerciales, avec le risque d'impact négatif sur l'ensemble de l'économie numérique.
L'article 18 du projet établit des règles assez strictes pour la publicité en ligne, telles que : les publicités doivent être désactivées en un clic, le temps d'attente maximum est de 5 secondes et les nouvelles publicités ne peuvent pas être activées après la désactivation des anciennes publicités.
Selon le VCCI, cette réglementation n'est pas adaptée au modèle économique numérique moderne. En effet, les utilisateurs utilisent de nombreux services (regarder des films, lire l'actualité, écouter de la musique...) gratuitement, tandis qu'en contrepartie, les plateformes et les créateurs de contenu vivent des revenus publicitaires.
VCCI soutient que le marché est capable de s'autoréguler. Si les publicités sont gênantes, les utilisateurs quitteront la plateforme, ce qui affectera directement les revenus de toutes les parties. L'intervention massive de l'État dans la durée et la forme de la publicité freinera l'innovation et réduira la qualité des contenus numériques.
Plus précisément, le VCCI a proposé de supprimer les trois réglementations susmentionnées. L'obligation de proposer des publicités en un clic limitera les nouvelles formes de publicité interactive, où les utilisateurs peuvent découvrir le produit directement.
Une limite de délai d'attente de 5 secondes rompt les modèles de livraison flexibles, ce qui peut conduire à une expérience utilisateur constamment interrompue.
La règle de ne pas activer de nouvelles publicités après qu'elles ont été désactivées n'est pas pratique pour les contenus de longue durée tels que les films, les longues vidéos ... où l'attribution de plusieurs emplacements publicitaires est nécessaire pour maintenir les revenus et la qualité de la production.
Peur d'une baisse des revenus
L'article 21.3 du projet exige que les écrans publicitaires spécialisés tels que ceux des ascenseurs et des halls d'immeuble ne soient pas installés avec des dispositifs qui collectent des images et des vidéos des téléspectateurs.
Le VCCI estime que cette réglementation doit être sérieusement revue. La collecte de données anonymes, telles que le nombre de vues, l'âge estimé et le sexe, est essentielle pour permettre aux annonceurs de mesurer l'efficacité et de décider des investissements. Sans données, ils ne seront pas disposés à investir, ce qui rend cette forme de publicité moins efficace.
Cela aura un impact direct sur les bâtiments, car de nombreux établissements dépendent des revenus publicitaires pour maintenir des services opérationnels tels que les ascenseurs et la sécurité. La VCCI a également souligné que la question de la protection des données personnelles était déjà pleinement réglementée par d'autres lois. Par conséquent, la VCCI a proposé de supprimer cette réglementation.
Le projet de loi établit également des exigences que les entreprises jugent irréalisables. Pour la publicité des cosmétiques, l'exigence est de « lire clairement » le contenu des avertissements à la télévision (TV, vidéo). Le VCCI estime que cela est impossible pour les publicités très courtes (moins de 10 secondes) ou les publicités sans son (écrans LCD dans les supermarchés). Autoriser l'affichage des avertissements par écrit serait plus approprié et efficace.
Pour la publicité alimentaire, le nom et l'adresse du fabricant sont obligatoires. Selon la VCCI, cette réglementation est inutile, car la loi actuelle n'exige que des informations de la part de l'unité responsable du produit. Les informations du fabricant figurent déjà sur l'étiquette. De plus, un produit peut être fabriqué par de nombreuses usines, ce qui complique considérablement la conception des publicités.
Pour les raisons susmentionnées, le VCCI recommande que l’organisme de rédaction modifie ou supprime ces réglementations afin de mieux les adapter à la réalité et de créer les conditions propices au développement des entreprises.
Source : https://doanhnghiepvn.vn/kinh-te/nhieu-quy-dinh-moi-ve-quang-cao-can-tro-doanh-nghiep-sang-tao/20250812093103607
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