Selon un correspondant de VNA à Kuala Lumpur, le ministre malaisien de l'Intérieur, Saifuddin Nasution Ismail, a déclaré que le plafond proposé pour le recrutement de travailleurs étrangers ne dépasserait pas 15 % de la main-d'œuvre nationale. Cet objectif devrait être atteint d'ici le 31 décembre 2024.

S'adressant aux journalistes après avoir assisté à une réunion du comité mixte avec le ministre de la Main-d'œuvre, Steven Sim Chee Keong, le ministre de l'Intérieur, Saifuddin, a déclaré qu'à l'heure actuelle, la main-d'œuvre étrangère comprend les travailleurs étrangers déjà en poste, ceux dont les employeurs ont approuvé les quotas et ceux inscrits au programme de réadaptation de la main-d'œuvre. Par conséquent, l'interdiction d'entrée des travailleurs étrangers sera maintenue pour le moment.
Saifuddin a également déclaré que la réunion avait convenu, pour la première fois, d'autoriser le recrutement de capitaines étrangers de plus de 60 ans à compter de cette année. La période de recrutement ne dépasserait pas 36 mois, les permis de travail temporaires étant renouvelés tous les 6 mois. Actuellement, le nombre de capitaines titulaires d'une licence est de 332, pour une durée limitée à 3 ans.
Selon le ministère de l'Immigration, au 15 mars, plus de 2,1 millions de travailleurs étrangers avaient été recrutés en Malaisie. La Malaisie compte sur les travailleurs étrangers dans de nombreux secteurs, notamment pour les emplois difficiles, dangereux, sales et pollués.
D'ici fin 2023, le ministère des Ressources humaines estime que la Malaisie aura besoin d'environ 15 000 travailleurs étrangers pour les secteurs du textile, de l'orfèvrerie et de la coiffure. Ces secteurs ont connu de nombreuses difficultés ces dernières années après le gel des recrutements dû à la pandémie de COVID-19. Cependant, après une période de recrutement, la main-d'œuvre étrangère connaît une croissance excessive, obligeant le ministère à procéder à des ajustements appropriés.
Le président de la Fédération des employeurs malaisiens (MEF), Syed Hussain Syed Husman, a déclaré que la MEF soutenait les efforts visant à réduire la dépendance à l'égard des travailleurs étrangers dans certains secteurs comme l'agriculture et la construction, mais que le gouvernement devait aborder ce problème complexe à une échelle plus large, car de nombreux autres secteurs dépendent également de la main-d'œuvre étrangère. « Les emplois non qualifiés dans l'industrie manufacturière et la restauration ne sont pas attractifs pour les locaux malgré les bons salaires. Cela est principalement lié au statut social et à l'environnement de travail de ces types d'emplois », a-t-il déclaré. Le salaire minimum pour un travailleur non qualifié étranger en Malaisie est de 1 500 ringgits (environ 320 dollars).
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