Le succès de l'équipe féminine japonaise de volley-ball ne peut masquer le déclin de l'Asie - Photo : FIVB
L'Asie compte un total de 4 équipes participant au tournoi de cette année : la Chine, le Japon, le Vietnam et le pays hôte, la Thaïlande.
Le Japon ne peut pas tenir éternellement
Le volley-ball japonais est réputé pour sa défense tenace, tant chez les hommes que chez les femmes. Les Japonais ne comptent pas d'athlètes grands et forts. En revanche, ils sont très agiles et lisent les situations très rapidement. Cette philosophie est ancrée dans le volley-ball japonais depuis longtemps, car ils ont compris qu'il est impossible de rivaliser physiquement avec les équipes européennes et sud-américaines.
Lors du Championnat du monde de volley-ball féminin 2025, le Japon affiche la taille moyenne la plus petite, avec seulement 1,75 m. Les Japonaises se sont néanmoins qualifiées pour les demi-finales après des victoires contre des adversaires plus grandes comme la Serbie et les Pays-Bas. Mais le problème est progressivement devenu évident lorsque le Japon n'a plus pu défendre.
Après tout, la clé du volley-ball est de marquer des points. Il faut marquer des points pour gagner. La défense permet au Japon de résister aux attaques adverses, mais elle ne l'aide pas à marquer des points.
Des attaquantes comme Mayu Ishikawa et Yukiko Wada ont continué à marquer des points, mais leurs performances ont progressivement diminué au fil de leur progression. Wada a inscrit 19 points en attaque en demi-finale contre la Turquie, mais a également commis 5 erreurs offensives et 14 autres tentatives infructueuses.
Ishikawa a marqué 17 points, mais a également perdu 8 points et échoué 16 fois. Le problème des attaquants japonais est qu'ils manquent de puissance offensive et que leur capacité à prendre de l'élan est limitée, ce qui les rend vulnérables aux blocages. C'est là le point faible de leur petite taille et de leur légèreté.
Le volley-ball chinois est en déclin - Photo : FIVB
La Chine décline, la Thaïlande n'est pas assez bonne
Le Japon a tout de même atteint les demi-finales, un résultat acceptable. La Chine, pourtant favorite, a été éliminée en huitièmes de finale, soit le premier tour à élimination directe.
C'est également une défaite contre la France, une équipe qui n'a jamais été très appréciée en volley-ball féminin. La Chine pourrait invoquer l'excuse de se préparer pour de futurs tournois, comme les Jeux olympiques de 2028, et préconiser le recours à des athlètes jeunes et inexpérimentées.
Mais avec leur niveau, la Chine devrait au moins atteindre les quarts de finale et éviter d'être éliminée si tôt. Au vu des précédentes joueuses, il est difficile d'entrevoir l'avenir du volley-ball féminin chinois. Aucune n'a suscité autant d'enthousiasme que les légendes du volleyball telles que Lang Ping, Zhu Ting, Yan Ni et Ding Xia…
La Chine est en déclin, tandis que la Thaïlande, pays hôte, stagne. Malgré la possibilité de participer à la Ligue des Nations de volley-ball offerte depuis de nombreuses années, l'équipe d'Asie du Sud-Est n'a guère progressé. Cette année, elle a même frôlé la relégation.
Lors de la Coupe du monde 2025, la Thaïlande a la chance d'être le pays hôte et de se retrouver dans le même groupe que des équipes plus faibles, dont la nouvelle venue, la Suède. Sinon, elle aurait pu être éliminée prématurément en phase de groupes, comme le Vietnam, également nouvelle venue.
Outre ces quatre noms, deux autres équipes ont failli disparaître, la Corée et le Kazakhstan, malgré leur passé glorieux. C'est un véritable signal d'alarme pour le volley-ball féminin asiatique face à la forte ascension des équipes européennes.
Retour au sujet
DUC KHUE
Source : https://tuoitre.vn/hoi-chuong-bao-dong-cho-bong-chuyen-nu-chau-a-20250908102031024.htm
Comment (0)